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Communiqué de presse du groupe AMC Métropole : quand Toulouse Métropole pourrit nos rues et le dialogue social
Communiqué de presse du groupe AMC Métropole : quand Toulouse Métropole pourrit nos rues et le dialogue social

Communiqué de presse du groupe AMC Métropole : quand Toulouse Métropole pourrit nos rues et le dialogue social

La Métropole vient de mettre entre parenthèses les négociations avec les éboueurs : une réunion de négociation, prévue le 24 décembre, a été annulée au dernier moment, et les élus en charge ont clairement fait passer le message qu’ils partaient en vacances, laissant la situation pourrir et nos rues encombrées de déchets. Pourtant, la loi sur les 1607H entrera en vigueur le 1er janvier, et les agents ne savent donc pas comment leur temps de travail sera aménagé la semaine prochaine. Or, cela fait des mois que nous demandons lors des conseils municipaux et métropolitains à Jean-Luc Moudenc et sa majorité d’initier un réel dialogue social avec les organisations syndicales et de réellement prendre en compte la pénibilité de TOUTES les agentes et TOUS les agents de la ville et de la métropole : collecte des déchets, mais aussi ATSEMs, ASVP, espaces verts, etc. Mais seuls la Police Municipale et Allô Toulouse ont obtenu à ce jour une reconnaissance de la pénibilité de leur travail.  

Malgré un message de la Métropole incitant les habitantes et habitants à réduire leurs déchets (il serait temps alors que Toulouse fait partie des villes les plus en retard de France sur le volume par habitant sans pourtant aucune action réelle de la mairie sur le sujet !) et à ne pas sortir leurs poubelles (!), aucune action concrète n’est lancée, à part l’appel à une société privée pour désencombrer certains endroits jugés stratégiques. 

Pour rappel, le fini-parti, point névralgique des négociations sur les 1607 heures pour les agentEs de collecte, avait été mis en place par Pierre Baudis afin de libérer au plus vite les rues de Toulouse afin de ne pas gêner la circulation. 

La Métropole revient donc sur un acquis fondé initialement sur l’intérêt général, sans donner de contrepartie suffisante. Il y a pourtant possibilité de reconnaître la pénibilité du travail en donnant des jours de sujétion comme l’ont fait plusieurs grandes villes de France, mais les jours réclamés par les syndicats sont balayés d’un revers de la main par Vincent Terrail-Noves qui argue que les policiers n’ont que 11 jours et mettent leur vie en danger au quotidien. Cette façon de toujours opposer les catégories entre elles sans prendre en compte les particularités de chaque métier n’est pas acceptable. Nous apportons évidemment tout notre soutien aux agentes et agents de de la collectivité et espérons qu’une solution raisonnable et acceptable sera rapidement trouvée. 

Le groupe Alternative pour une Métropole Citoyenne