Monsieur le Président,
Nous votons donc aujourd’hui, une série de délibérations sur le renouvellement de la DSP du musée Aéroscopia, et des corrections dans la procédure qui avait été lancée initialement. Ces délibérations coïncidant avec la présentation du rapport du délégataire, nous avons plusieurs questions :
La première concerne l’orientation politique du musée Aéroscopia : sur les raisons qui font revoir les conditions de la DSP, il est indiqué que les ambitions de Toulouse Métropole pour Aéroscopia nécessitent un engagement financier plus important de la métropole.
Pourrait-on avoir plus d’explications sur les ambitions que nourrit la métropole pour le musée Aéroscopia et quel type d’engagement financier cela signifie ?
Ensuite, concernant la gestion du site Aeroscopia par le délégataire Manascopia, filiale de Manatour : nous avons déjà voté lors du dernier Conseil de Métropole pour une augmentation globale des tarifs du musée, ainsi qu’un relèvement du plafond de déclenchement de clause à meilleure fortune. Dans le rapport annuel du délégataire nous pouvons noter qu’ en plus des 138 000€ d’honoraires conventionnels, le groupe Manatour se reverse 248 000€ d’honoraires supplémentaires évalués sur les déclarations d’heures que ses salariés allouent à Aeroscopia. Au total, les honoraires de Manatour pèsent donc pour 12% des charges du musée. Ce qui nous interroge quant au modèle économique du musée, en effet, si on cumule le montant de la masse salariale propre au musée avec celle allouée par Manatour, on arrive à un montant de 633 000€, ce qui représente près de 20% des charges totales et qui pèse 18% du chiffre d’affaires. Finalement on pourrait se demander si la Métropole au vu de tout cela n’aurait pas intérêt à refaire venir cette DSP dans son giron en régie.
Face à ces questions, nous sollicitons donc vos réponses sur les ambitions et l’avenir d’Aeroscopia, ainsi que des éléments supplémentaires pouvant nous éclairer sur les choix du délégataire sur la gestion du musée.