17.10 Galerie Le Château d’Eau : approbation de la convention de partenariat avec l’Isdat et la Résidence 1+2 pour l’organisation d’une conférence de Michel Poivert, historien de la photographie – Odile
Monsieur le Maire, mesdames, messieurs, chers collègues,
Je saisis l’opportunité de cette délibération pour dénoncer la disparition des deux places de stationnement réservées aux personnes handicapées qui se trouvaient en face de la galerie du Château d’Eau. En effet, ces deux places sont inutilisables à cause de travaux sur la voirie.
Si je vous parle maintenant de ces deux places devenues inutilisables, c’est pour illustrer une problématique récurrente et parce que j’ai été sollicitée ainsi que Maxime Boyer et Christophe Alves par une Toulousaine handicapée, photographe de son métier, qui se rend régulièrement à la galerie du Château d’Eau dans le cadre de ses activités professionnelles et qui ne peut plus s’y rendre faute de possibilités de stationner à moins de 200m de la galerie. Il est d’ailleurs regrettable, alors qu’elle a sollicité les élus de la majorité dès le 3 mai, et malgré une relance du 23 mai, que M. Boyer n’ait toujours pas trouvé le temps de lui répondre et qu’une place réservée temporaire n’ait pas été mise en place. Cela peut paraître anodin mais la conséquence c’est le chômage technique non indemnisé pour une personne handicapée, simplement parce qu’il est plus facile de parler d’inclusion à longueur de communication plutôt que d’agir.
Ce qui nous pose problème, c’est que chaque fois qu’il y a des travaux de voirie, des déménagements, ou d’autres impératifs nécessitant de neutraliser provisoirement une place de stationnement, nous constatons qu’il s’agit quasiment toujours et préférentiellement des places réservées aux personnes handicapées. Si nous ne contestons pas la nécessité de neutraliser parfois certaines places, il n’est pas acceptable, au vu du nombre limité de places de stationnement réservées, qu’il s’agisse quasi systématiquement des places handicapés quand il aurait été possible de neutraliser une place de stationnement classique, payante ou pas. C’est pourquoi nous vous demandons de veiller à prévoir une autre place de stationnement réservée en mode temporaire, quand il n’y a pas d’autre choix que de neutraliser une place existante. Nous nous inquiétons aussi de la disparition d’emplacements réservés personnes handicapées alors même que depuis l’attribution automatique de la carte de stationnement réservée aux personnes handicapées et à toutes les personnes âgées bénéficiaires de l’APA, et avec le vieillissement de la population, il va falloir davantage d’emplacements. Et il en faudra notamment dans les rues devenues piétonnes, sous peine de réserver les centres-villes piétons aux personnes valides.
Pour finir, et une nouvelle fois, nous notons aussi que vous continuez à soumettre au vote des délibérations illégales car rétroactives. L’événement prévu par cette convention s’étant déroulé le 21 avril dernier.
Alors au lieu de vous obstiner à n’organiser que 4 conseils par an, le minimum légal, conseils menés tambour battant dans des conditions qui ne respectent même pas la jurisprudence en termes de temps de parole pour l’opposition, ce qui transforme cette instance en chambre d’enregistrement, décidez-vous à organiser davantage de conseils comme le font toutes les autres grandes villes modernes.