Monsieur le Président, Mesdames, Messieurs, chers collègues,
J’interviens sur la déclaration du projet d’intérêt général sur le Projet de Renouvellement Urbain Trois Cocus. Un projet qui va conduire une nouvelle fois à une artificialisation des sols et porter un coup au patrimoine végétal.
En effet, un chiffre de 63 arbres abattus a été annoncé. Il se dit que, sous prétexte de maladie, d’autres arbres pourraient être abattus. J’ai donc demandé à avoir un bilan complet des arbres dès le 15 novembre, afin de pouvoir l’étudier. J’ai bien précisé que je souhaitais leur localisation et le détail de leur état sanitaire. Après 3 relances, je n’ai eu de vos nouvelles qu’hier et, pour seule réponse, vous ne m’avez donné que le nombre d’arbres qui seront abattus. Pas de localisation, pas d’état sanitaire précis.
A votre habitude, vous nous promettez de planter des arbres. Et à notre habitude, nous vous rappelons qu’un arbre jeune, tout juste planté, parfois avec peu de chances de survie, mettra des dizaines d’années pour présenter les même qualités écologiques qu’un arbre ancien.
Je demande aussi depuis un moment une étude sur la transplantation des arbres, jugée plus vertueuse. Pourrions-nous avoir enfin une réponse ?
Aussi, sur ce projet, nous nous inquiétions de l’absence de solution en attendant la relocalisation des salles des activités du Centre des Chamois mais nous apprenons à l’instant que vous avez finalement décidé d’y maintenir les activités durant les travaux. Les habitants n’étaient même pas au courant !
Là aussi, sujet redondant dans les conseils métropolitains : nous demandons des concertations de qualité, de ne pas passer en force mais, comme je le disais en liminaire, d’engager une co-construction. Celle-ci vous permettra notamment, au contact des habitants mais aussi des associations et avec l’expertise des équipes de la métropole d’anticiper les besoins en termes de service public.
Nous vous demandons donc de revoir le nombre d’arbres abattus et de le faire avec les habitants et associations, au cas par cas. Et d’expérimenter des transplantations tout à fait possibles y compris pour des arbres anciens.