Ce vendredi 17 mai M. Jean-Luc Moudenc nous convie à une réception pour la Journée mondiale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. En cette occasion, il nous semble important de rappeler les positions prises par M. le Maire et sa majorité sur la question des droits des personnes queers.
L’année dernière, à la suite de la pétition haineuse d’un groupuscule d’extrême droite, il a interdit aux enfants un atelier animé par des drag-queens visant à « sensibiliser le jeune public à la différence ». Il aurait pu faire en sorte que l’évènement puisse se dérouler en assurant un service de sécurité, permettant ainsi de mettre à distance les groupuscules d’extrême droite contre lesquels il prétend lutter. Agathe Roby est revenue sur ce sujet lors du Conseil Municipal 29 mars dernier. Lorsqu’elle a évoqué la possibilité d’éclairer le Capitole aux couleurs du drapeau transgenre (bleu rose blanc) il a balayé l’idée d’un revers de la main, montrant bien le peu d’intérêt qu’il porte au sujet. Et pour cause !
Nous rappelons que M. Moudenc était présent en 2013 en tête du cortège de la Manif pour Tous. Position sur laquelle il n’est pas revenue depuis puisqu’en 2023 Le Monde le qualifiait encore de « perplexe » sur la question du mariage pour les personnes de même sexe.
Pour finir, ce sont les positions de la majorité municipale dans sa globalité qui peuvent être questionnées quand l’on voit qu’en 2016 M. De Scorraille, adjoint au maire, défilait dans les rangs de la Manif pour Tous arborant l’écharpe tricolore sans qu’aucun de ses collègues n’ait rien à y redire.
Ainsi, cette journée est essentielle, elle nous permet à toutes et tous de nous rappeler de l’importance des luttes menées au quotidien par de nombreuses personnes qui se battent pour que les discriminations et les violences homophobes et transphobes cessent. Un combat qui mérite un engagement allant au-delà des effets de com’ de M. Moudenc et sa majorité, qui n’ont jamais lutté pour l’égalité. Bien au contraire, par ses propos et ceux de membres de sa majorité, par l’interdiction d’un spectacle, d’expo, JL Moudenc participe au climat transphobe alimenté par l’extrême droite en ce moment.