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Fermeture du PAIO – Intervention de Caroline Honvault au conseil municipal
Fermeture du PAIO – Intervention de Caroline Honvault au conseil municipal

Fermeture du PAIO – Intervention de Caroline Honvault au conseil municipal

Je profite de cette délibération  [ndl : Délibération n° 37.1 : Avenant au volet « Ressources Humaines » de la Convention de coopération entre le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Toulouse, la Mairie et la Métropole de Toulouse » ] pour mentionner une mobilisation en cours actuellement, de la part d’une partie des agents du CCAS, pour protester contre la fermeture du PAIO, qui assure l’accueil et l’orientation des personnes à la rue. 

 

J’ai bien compris qu’il s’agissait d’un service que le CCAS exerçait sous la tutelle de l’Etat et que c’est l’Etat qui a demandé cette fermeture. Mais j’ai bien compris aussi que cette décision découle en partie d’une autre décision, la vôtre, Monsieur le Maire, de supprimer la subvention attribuée à ce service. Sans entrer dans le détail de ces dispositifs, je souhaiterais que vous nous expliquiez les raisons de cette décision. 

 

Nous savons que l’ensemble des collectivités sont actuellement confrontées à des difficultés budgétaires, en lien avec un désengagement de l’Etat sur tout un tas de domaines. Mais il n’en demeure pas moins qu’il nous parait dangereux d’aggraver ce désengagement par notre propre recul, surtout quand il s’agit de venir en soutien aux personnes les plus fragiles. Là encore, il y a les paroles et les actes, et vos actes, Monsieur le Maire, contredisent vos paroles. 

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Fermeture du PAIO : un renoncement inacceptable face à la détresse sociale.

Le PAIO (Point Accueil Information Orientation), service essentiel géré par le CCAS de Toulouse, est en passe d’être fermé sur décision de l’État. Ce service accueille et oriente chaque jour des personnes à la rue, souvent sans solution, dans un contexte de précarité croissante.

L’État justifie ce retrait par le désengagement financier de la Ville et du Département. C’est un jeu de dominos dangereux : chacun se défausse, et au bout de la chaîne, ce sont les plus fragiles qui tombent.

 

⚠️ Nous refusons cette logique d’abandon.

 

Quand l’État se désengage, les collectivités doivent tenir bon. Dans une ville où la précarité augmente, personne ne devrait être laissé sans accueil, sans écoute, sans orientation.

✊ Nous soutenons la mobilisation des agents du CCAS contre cette fermeture.
✊ Nous appelons à une solidarité institutionnelle renforcée pour maintenir ce type de service de première ligne.
✊ Nous demandons à la Ville comme à l’État de revenir sur cette décision, et de travailler à une solution de continuité.

Il ne peut y avoir de politique sociale crédible sans accueil des plus fragiles.