Cette délibération acte la dernière année du Fonds d’urgence, qui avait été mis en place à l’occasion de la crise sanitaire, pour le secteur du livre.
Ce fonds a bien rempli son rôle en soutenant une filière qui était déjà fragile avant la crise. Et qui d’ailleurs reste marquée par des difficultés, aggravées par la hausse des prix des matières premières.
Ce fonds soutenait les réseaux de librairies, d’éditeurs, d’auteurs indépendants et c’est précieux, parce qu’ils font la richesse de notre territoire, ils participent de son rayonnement. Et aussi, de manière plus impalpable, du bien vivre ici.
Il a notamment, même si ce n’était pas son rôle premier, permis de créer des emplois : ses effets induits en termes de développement local sont donc vertueux.
C’est pourquoi il nous semblerait pertinent de créer, à l’issue de celui-ci, un fonds structurel, pérenne, pour continuer à soutenir la filière et lui permettre de poursuivre les actions de structuration, d’animation de la vie locale que ces acteurs permettent.