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Conseil municipal Toulouse 29 mars 2024 : kiosques – Intervention Jamal
Conseil municipal Toulouse 29 mars 2024 : kiosques – Intervention Jamal

Conseil municipal Toulouse 29 mars 2024 : kiosques – Intervention Jamal

L’opérateur s’appelle Les Baraques, la mairie de Toulouse va finir par s’appeler La Baraca.

La société dénommée Les Kiosques Occitans gérée par la compagne d’un entrepreneur condamné pour abus de biens sociaux, de confiance, banqueroute et travail dissimulé, a obtenu la concession des 6 kiosques situés aux Allées Franklin Roosevelt.

Ce monsieur a été à nouveau devant la justice et nous apprenons qu’il est salarié de sa femme qui dirige les établissements qu’elle gère.

Je rappelle ici que nous avions émis un avis défavorable sur cette concession lors des jurys par manque de transparence et de données fiables. Nous avions par la suite voté contre cette concession lors du Conseil du 16 décembre 2022, délibération 24-4.

Les raisons qui nous avaient motivés, c’est que nous ne comprenions pas le modèle économique choisi par vous et votre majorité qui consistait à fermer les kiosques existants, de proximité et bien implantés pour imposer un modèle unique, hégémonique, celui d’une seule société contre la diversité des petits commerçants.

Les Baraques et La Baraca sont en réalité un simple montage spéculatif et financier qui se cache derrière l’expression « occupation positive de l’espace public ».

Je me souviens d’une dame dont j’ai oublié le nom qui souhaitait renouveler son bail pour continuer à vendre ses crêpes et que votre majorité avait rejetée.

Vous avez donc conclu un contrat le 5 janvier 2023 avec Les Baraques pour une durée de 5 ans. Ce contrat stipule « le concessionnaire assurera l’exploitation à ses risques et périls. Il devra prendre toutes les mesures utiles pour assurer le bon fonctionnement, la continuité, la qualité ainsi que la bonne organisation auprès du public. » il précise aussi « les exercices sociaux correspondant aux exercices d’une année civile, du premier janvier au 31 décembre, en cas de difficultés répétées de la société dédiée (remise en redressement judiciaire, perte du capital, etc) et à la demande de la mairie de Toulouse, le signataire reprendra directement à sa charge l’ensemble des droits et obligations afférent à la délégation, (garantie maison-mère apportée à la société dédiée). »

Ici nous assistons non pas à la garantie maison-mère mais à la garantie maison-maire : M A I R E qui finit par octroyer 100 418 € à une société qui n’a exercé son activité que 6 mois !

La municipalité de Toulouse et à sa tête Monsieur Moudenc sont de plus en plus la baraqua du privé.