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Infolettre métropolitaine #28 : Retour sur le conseil du 17 octobre 2024
Infolettre métropolitaine #28 : Retour sur le conseil du 17 octobre 2024

Infolettre métropolitaine #28 : Retour sur le conseil du 17 octobre 2024

Aymeric au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
Aymeric au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
Caroline au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
Caroline au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
« Bonjour les gens !

Le jeudi 17 octobre, c’était conseil métropolitain à Compans Caffarelli, au centre de congrès Pierre Baudis. 

 

Nous étions convoqués à 9h, donc comme d’hab à 9h, il n’y avait quasiment personne dans la salle, comme en témoigne cette photo prise par Aymeric sur son compte twitter. Les éluEs sont en train de papoter tranquillement, quand soudain, à 9h14, après que sa seigneurie Moudenc se soit installée sur son trône, la sonnerie traditionnelle retentit plusieurs fois d’affilée pour rameuter les troupes. 

 

Toujours pareille, cette sonnerie : insupportable pour les gens consciencieux déjà installés, elle a visiblement pour but de les punir et d’inciter les personnes à rester hors de la salle tant qu’elle ne s’est pas arrêtée. C’est ça, la vraie politique : mettre en place des choses qui ont l’effet inverse de ce qu’on cherche à faire, et blâmer ensuite les gens qui râlent. Alors que si la sonnerie était installée dans le hall du café, ça ferait rentrer les gens plus rapidement. C’est con, hein ?  

 

Bref, ça sonne, et ça sonne en vain parce qu’au bout de 5 occurrences les gens qui n’en ont rien à faire sont toujours en train de discuter et de prendre leur café. Donc on a droit à une deuxième salve et au président Moudenc qui commence à prendre le relais au micro pour appeler de sa voix rassurante les brebis égarées et les moutons rebelles extrême-gauchisés du bobo-wokistan. 

Quand toutes et tous sont enfin installéEs pour boire sa sainte parole, il parle de l’état des finances du pays et dit que mince alors, Barnier n’a pas de chance, et qu’il dit la vérité, et qu’il va falloir enquêter pour savoir comment on a pu en arriver là. 

 

Mais dis donc, qui qui qu’il y a eu pendant 7 ans au ministère de l’économie et des finances ? Oskar la rondelle aurait ruiné le pays avant de partir faire des conférences en Suisse ? 

 

On sent qu’il aurait envie de pouvoir râler sur les finances qui périclitent et les répercussions qu’il y a sur les collectivités locales, mais qu’en même temps c’est ses potes qui sont ou ont été au gouvernement et qu’il peut pas trop leur taper dessus ; il est un peu gêné aux entournures. 

 

Les liminaires s’enchaînent : Karine Traval Michelet revient sur les déchets verts, salue le retour de la gratuité pour 6 collectes, mais dit que c’est incompris par les habitantEs, et qu’il faut revoir la copie. 

 

Marc fait notre liminaire en tapant sur les coupes budgétaires, et tout le monde râle aussi dessus ensuite. (Comme d’habitude, en cliquant sur les liens de cette infolettre, vous accédez au texte de l’intervention ou aux personnes dont on parle, et vous pouvez retrouver toutes nos interventions de ce conseil sur notre site en cliquant ici). 

 

Si tout le monde râle à sa suite, c’est qu’il a bien présenté les choses : il explique à sa Seigneurie qu’il y a une explication toute simple à son étonnement devant le délitement des finances publiques : le fait de s’être privé de ressources en multipliant les cadeaux aux très riches et aux grandes entreprises, ce à quoi on Altesse répondra en dévoilant le fond de sa pensée : non en vrai c’est que l’État dépense trop…. Voilà on y est : à bas le service public ! Même pas foutu d’être rentable, ce truc, faut s’en débarrasser. 


Pour les gens de droite qui nous lisent (si, si, on sait qu’il y en a) : c’est normal qu’un service public ne soit pas rentable. De la même façon que c’est normal que l’opposition parle beaucoup plus que la majorité en conseil. Si vous faites un gros gros effort intellectuel, vous allez arriver à comprendre. 

 

Sachounet fait un magnifique discours creux pendant 15 minutes pour expliquer que tout ça c’est la faute de la dette et des gouvernements depuis 40 ans, mais pas un en particulier. Bah voyons ! Bizarrement quand ça concerne des gens de droite, ça se dilue, mais dès qu’il s’agit de taper sur la gauche, là il identifie tout de suite un responsable incontestable : c’est la théorie de la relativité selon Sacha Briand, ça méritera une étude approfondie un jour. 

 

Sa seigneurie reprend la parole en dernier, et alors c’est très drôle, là : il explique qu’en fait, les FrançaisES étaient très contentEs des choix budgétaires qui ont été faits, qu’ils ont laissé faire et du coup, si on prolonge son raisonnement, on peut se dire qu’ils l’ont bien cherché, ces cons de FrançaisES, hein ! Se balader en jupe dans la rue en pleine nuit, c’est de la provocation. Pardon, on s’égare, comme à Matabiau. 

 

(il ne l’a pas dit en écriture inclusive, mais nous on le retranscrit mieux, parce que c’est notre infolettre et ce sont nos valeurs. Quand même, quoi). 

Agathe au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
Agathe au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
Marc au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
Marc au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
Le conseil commence…

 1er gros sujet : rapport de développement durable. Pendant les débats, les rangs sont clairsemés, au final il y a peu de gens qui écoutent les orateurs.

 

Maxime fait un long discours de 10 minutes. Il pointe du doigt le déséquilibre d’investissements “transports” entre d’un côté la ville de Toulouse et les infrastructures hors Toulouse qu’on finance largement (600 millions pour la LGV !) et de l’autre les autres communes de la Métropole et s’adresse au passage aux maires des autres communes en disant qu’il n’était pas là (en conseil métropolitain) pour défendre la ville de Toulouse mais l’ensemble des communes de la métropole 

 

Forcément, que retient le président Moudenc à la fin d’un discours nourri et argumenté ? « Nous avons bien noté que vous déclariez ne pas défendre la ville de Toulouse, c’est intéressant pour l’avenir ». 

 

Voilà : ça c’est de la politicaillerie pure et dure : omettre volontairement le contexte d’une phrase et s’en servir contre la personne concernée. L’art de la mauvaise foi et du dénigrement. Pour toutes celles et ceux qui pensaient que les politiques cherchaient à défendre l’intérêt et le bien commun, non : la première préoccupation, c’est de taper sur l’autre pour se faire réélire. 

 

Le développement durable, c’est un sujet important, les débats sont longs : fin des débats à 12h41, premier vote de la journée, et pause déjeuner décrétée jusqu’à 14h15 : visiblement la pause déjeuner était prévue plus tard, parce que ça sent un peu la désorganisation pour le repas : les plats chauds n’étaient pas prêts, c’est un peu confus ; Jean-Jacques Bolzan en a-t-il profité pour se resservir 3 fois ? Nul ne peut l’affirmer, mais il y a eu quelques inquiétudes des éluEs au début du repas en voyant uniquement les petites entrées à disposition, en se disant que bigre ! l’austérité avait déjà frappé un grand coup. CertainEs envisagent déjà d’aller se faire élire à Saint Roustan, pour profiter du lundi gras. Pour celles et ceux qui ne comprendraient pas la référence à Saint Roustan, c’est que vous n’écoutez par @sale_con : posez la question à vos proches, et si vous n’avez pas de proches, posez-vous des questions. 

 

Reprise donc à 14h20. Intervention de Philippe Perrin contre ses anciens collègues de la majorité, on note peu de bienveillance dans les réactions desdits anciens collègues. 

 

Bon, il les taille bien, ses anciens collègues, ça y va fort : c’est l’avantage d’avoir dans l’opposition quelqu’un qui connaît parfaitement les pensées et les pratiques de la majorité ; je pense qu’ils flippent un peu de tout ce qu’il pourrait raconter.  

 

14h50, on parle de la délibération 4.11 sur le soutien de Toulouse Métropole à la candidature de Golfech pour l’installation de 2 EPR. 

 

Ça fait tiquer un peu tout le monde, y compris le groupe socialiste, parce que ça n’a rien à faire au conseil de métropole, et c’est suggéré par Jean-Michel Baylet, qui est mis en accusation par Nathalie Collin depuis quelques années, affaire classée sans suite pour prescription. 

 

Patrick Chartier cherche à répondre après les différentes prises de parole, ça ne plaît pas à Sa Seigneurie qui considère qu’on a déjà passé beaucoup trop de temps à parler, et qui lance les votes sans ouvrir le micro de Patrick. 

Très classe. Illustration du débat d’idées. On débat, mais faut pas passer trop de temps, parce qu’on a beaucoup de sujets à traiter, hein ; bah on va répondre la même chose que d’habitude : s’il y avait plus de conseils, on pourrait prendre le temps nécessaire. 

 

On enchaîne avec le Débat d’Orientation Budgétaire : y’a pas Michèle pour donner la réplique à Sachounet, donc on a Hélène Cabanes, Thomas Karmann, Pierre Lacaze, Marc. 

 

Marc en profite subrepticement pour parler des véloToulouse : le fait d’étendre dans les autres communes de la métropole, c’est génial. Ce qui l’est moins, c’est que c’est aux communes de payer pour les stations, 17.000 euros par an chacune. Or elles sont en bout de ligne, donc moins rentables que celles de Toulouse ; il demande donc à ce que la métropole finance l’ensemble.  

 

16h25, on arrive sur la fin du débat d’orientation budgétaire, donc fin de la première délibération du deuxième chapitre : il reste 20 délibérations dans ce chapitre, et il reste 14 chapitres ensuite. L’inquiétude se fait jour chez certains élus concernant l’heure de la soupe. 

 

Sa Seigneurie fait tout voter jusqu’à la 14, puis demande s’il y a des interventions sur les délibs restantes (de la 15 à la 21). Agathe lève la main, va au micro, et là c’est un peu compliqué pour arriver à faire comprendre au président ce qu’il va se passer. 

 

Elle cherche à intervenir sur la 5.18 (pompes funèbres), et précise qu’il y aura des votes différenciés sur la 15, la 16, la 18 et la 20. Donc là, il est perdu, il demande si on veut voter les 4 délibs ensemble : non, on le prévient juste des votes à ne pas grouper. Donc Agathe reste en place, il fait voter la 15, la 16, la 17, et on passe à l’intervention (brillante et drôle) d’Agathe qui fait remarquer à Briand qu’elle attend sa réponse depuis un an déjà, sur le financement par la mairie de Toulouse des obsèques des conseillers municipaux de Toulouse, en demandant sur quel budget c’est pris. 

 

Bah du coup on a un scoop, ça a été supprimé en juin dernier par le Maire Moudenc (à ne pas confondre avec Sa Seigneurie, hein, qui est président de la métropole mais rien à voir avec le Maire de Toulouse, parce que là, on est à la métropole, alors voilà quoi). 


Preuve que nos interventions font bouger des choses, de temps en temps : on a réussi à abolir un privilège d’Ancien Régime, on se sent un peu comme des révolutionnaires, ça fait du bien. 

 

Sur la 6.5, Odile intervient, et fait remarquer à l’assemblée que les gens qui parlent à côté d’elle et derrière elle, c’est un manque de respect, à très juste titre. 

 

On passe aux nombreuses DSP (Délégations de Service Public, donc quand le service public dit que y’a des trucs, c’est à lui de le faire, mais qu’il délègue parce que c’est pas vraiment sa spécialité) : Agathe prend la parole au sujet de la Cité de l’Espace, qui coûte un bras (il faut compter 91€ pour un couple avec deux enfants) ; elle constate que le coût du poste de l’ex-directeur de cabinet Arnaud Mounier est important, et dit à Sa Grâce que visiblement quand on fait partie du microcosme politique de la droite, il suffit de traverser la rue pour trouver un travail.  

 

Ce qui n’a pas du tout plu à Sa Sérénité : on touche pas à son protégé ! Agathe propose encore une fois de réfléchir à un tarif plus accessible aux habitantes et habitants de la Métropole et plus cher pour les touristes, mais la droite s’en fiche comme d’habitude.  

 

 

Maxime et Jamal au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
Maxime et Jamal au conseil métropolitain du 17 octobre 2024
Il court, il court, le furet (vous saviez que c’est une contrepèterie ?) mais pas dans les déchets verts 

17h43, on aborde le chapitre 7 sur l’eau, avec 20 minutes de débat prévues. Intervention de Jamal et Sophie Boubidi. Jamal parle entre autres du Fonds Social de Logement, et de sa sous-utilisation qui est assez déplorable et scandaleuse : on pourrait aider beaucoup plus les personnes en difficulté. 

 

18h23 : début du chapitre 8 : interventions de Jamal et Caro : l’intervention de Jamal est ici, celle de Caro est là. 

 

18h28 : début du chapitre 9, voté dans la foulée, on passe donc au 10, deux interventions de Caro : la première ici, la seconde là. 

 

C’est marrant, on parle de la réaction des chrétiens au défilé des Machines, et Sa Seigneurie Moudenc répond en disant « je me suis fait l’apôtre de … » : ça fait partie de son vocabulaire habituel, donc c’est totalement involontaire mais c’est très marrant. 

 

18h40 : Sa Seigneurie Moudenc doit partir sur Paris, donc il laisse Vincent Terrail Noves aux commandes. Et là on sait que ça va changer de rythme, avec startupeur Vincent qui va montrer que lui, il sait tenir une assemblée, lui, hein, parce que lui il est jeune, beau et fort. 

 

Et PAF ! il remue tout le monde, il ne veut pas louper son film de 21h15 !

 

18h50, on commence le chapitre 12, après avoir torché le 11. 

18h58 : chapitre 13 torché en une délibération 

18h59 on passe au chapitre 14, économie circulaire et déchets. Hélène Cabanes intervient sur le rapport. 

 

Pour la 14.3, c’est Aymeric qui intervient pour parler de la facturation de la collecte des déchets verts, ou les « ressources vertes », telles qu’il faut les appeler maintenant. 

 

Thomas Karmann intervient aussi, et Maxime en remet une couche sur les services publics en dégradation et les augmentations tarifaires. 

 

Bon, là, start-up Vincent, c’est son domaine, donc il prend le temps de répondre longuement et de tout réexpliquer sa réforme. Et il ressort la délibération d’octobre 2022 qui annonçait la réforme ; il fait la morale à toutes les personnes présentes dans la salle en disant, en gros, « vous ne regardez pas ce que vous votez ». 

 

Bon, nous on s’en fout, on s’était déjà abstenus à l’époque, donc on a notre conscience pour nous. 

 

Et il continue pendant une vingtaine de minutes ; sachant qu’au chapitre précédent, il avait expliqué à tout le monde que bon, hein, on va pas y passer la soirée, y’a encore plein de choses à dire donc faut faire vite. Mais lui, il est président, donc il peut prendre son temps, parce qu’il est PRÉSIDENT ! 

 

19h39:  chapitre 16 « innovation et emploi » 

Pas mal de défections dans la salle, il doit manquer au moins 10% des éluEs : de toute façon, on “pointe” 2 fois par jour pour la présence, une fois le matin, une fois en début d’après-midi, à la reprise : entre les deux, on peut passer notre temps en dehors de la salle, on est quand même comptabilisé présent, pas de souci. Limite on pourrait se casser 5 minutes après avoir signé pour l’après-midi, on serait tranquille. Donc là, il y a plusieurs personnes qui, soit pour des raisons personnelles, soit parce qu’elles n’en avaient plus grand-chose à faire, sont parties regagner leur pénates. 

 

Max fait des interventions sur le financement des SCIC et notamment de Citiz et vante le modèle coopératif, très en vogue en ce moment ; Agathe aussi, avec une intervention très drôle sur le GIFAS ; Marc répond à la réponse de la majorité pour les défoncer gentiment. 

Il s’adresse à Joseph Carles : « Joseph, comment peux-tu donner 50 000 euros à Dassault et Airbus pour qu’ils viennent faire leur pub, et à côté demander de faire des économies ? C’est pas sérieux ! » 

 

Agathe prend la parole sur le soutien au Liban, avec un propos sur la guerre menée par Israël contre les pays voisins. 

 

Startup Vincent, il fait des farces quand il déclenche les votes : il varie le rythme entre les propositions (d’ailleurs il ne reprend pas le même ordre que Sa Seigneurie “quiNePrendPasPartAuxVotesQuiSAbstientQuiVoteContreCestAdopté”), donc on doit guetter à quel moment lever la main, ça nous maintient attentifs. 

 

20h17, on entame le chapitre 17. 

Odile parle, et il y a également plein de gens dans la salle qui parlent aussi, il y a un brouhaha permanent. Bolzanou fait signe à Startup VTN qu’il faut couper Odile (enfin, son micro quoi, on n’est plus à la Révolution française. Bref, vous comprenez). 

C’est un festival d’Odile sur cette fin de conseil, avec de nombreuses prises de paroles, et une crispation de plus en plus perceptible de la droite.  

 

Chapitre 18 à 20h35. 

Chapitre 19 torché, et on passe aux vœux à 20h40. 

 

On avait 4 vœux proposés ;  

Alors quand on propose un vœu, il est envoyé au moins 5 jours avant (c’est le règlement) par mail à touTEs les éluEs, et le jour du conseil, y’a plein de conciliabules avec les collaborateurs ou collaboratrices (ou parfois directement les éluEs) des autres groupes, pour examiner ensemble des amendements proposés. Et quand il y a des amendements, le joli texte tout écrit en noir qu’on a fourni, on le retrouve avec des passages en rouge : ceux qui sont barrés, ça veut dire que ça a été supprimé par les amendements, et ceux qui ne sont pas barrés, ce sont les ajouts. 

 

Le vœu sur les déchets verts porté par Aymeric s’est transformé en déchet rouge, avec tous les amendements qui ont été faits par la majorité : il y avait au moins 90% du texte en rouge, donc on retire le vœu. 

 

Beau moment de communion sur le vœu sur la fiscalité : Caroline annonce qu’on accepte tous les amendements, même ceux qui suppriment les propos marqués à gauche auxquels on tenait, parce qu’on considère que l’essentiel aujourd’hui, c’est d’envoyer un message unanime au gouvernement pour protester contre les décisions budgétaires qu’il a annoncées et qui vont durablement mettre en difficulté les collectivités et donc les services publics. 

Et donc vœu adopté à l’unanimité. 

 

Vœu présenté par Antoine sur le leadership dans l’aviation. On accepte les amendements, c’est voté à l’unanimité. 

 

Dernier vœu présenté par Isabelle sur la continuité des services publics : des amendements acceptés, et un vœu voté. 

 

20h52, fin du conseil. 

 

 

Fini ? Pas totalement. 

 

Moins d’une heure après la fin du conseil, on découvrait, via cette publication sur les réseaux sociaux, la démission de Camille Pouponneau de son poste de Maire de Pibrac, et son retrait total de la vie politique. Vous pouvez lire ses différents messages, elle explique très bien ce qui l’a poussé à arrêter, son témoignage est poignant et très juste. Pibrac perd une belle personne, et nous regrettons que sa Maire, engagée et volontaire, ait été victime du broyage auquel on peut assister dans la vie politique. 

 

Dans le conseil communautaire de Toulouse, sur les 37 communes représentées, seules 5 femmes sont maires : Karine Traval Michelet, Camille Pouponneau, Véronique Barraqué-Onno, Véronique Doittau et Ida Russo. Nous venons d’en perdre une. Cela doit nous interroger sérieusement sur la place des femmes en politique, et sur la plus grande difficulté qu’il y a pour elles d’accéder à ce poste dans ce milieu qui reste très patriarcal, de la nécessité de faire évoluer les choses, et aussi de la difficulté des maires hors des grosses communes. 

 

Nous souhaitons tout le meilleur à Camille Pouponneau pour la suite, et espérons qu’elle sera bien accompagnée. 

 

 

C’était aussi notre dernier conseil avec notre collaboratrice magique, Ariane, qui nous quitte pour d’autres horizons : un énorme merci à toi Ariane, tu as été impeccable du début à la fin, et nous te devons énormément. Merci pour ton boulot sans faille, pour ton aide lors des conseils, pour les discussions avec les autres groupes politiques, pour ta bonne humeur permanente et pour ton super professionnalisme. 

 

 

Prochains conseils : jeudi 28 novembre pour le conseil municipal de Toulouse, jeudi 12 décembre pour le conseil métropolitain. 

 

Nous sommes :

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