Comme l’a révélé Médiacités le 18 avril dernier, la majorité de Jean-Luc Moudenc a été prise en flagrant délit d’ingérence dans le droit syndical le 15 mars dernier.
En effet les représentants officiels de la CFDT Interco 31-09 – Olivier Vacilotto et Najet Benallal – ont été priés par la collectivité de céder leurs places à leurs remplaçants, qui faisaient partie d’une section dissidente suspendue par la CFDT, car ne respectant pas les lignes collectives du syndicat.
Ce nouvel épisode de mépris vis-à-vis des structures syndicales est particulièrement grave, puisqu’il s’agit d’une tentative illégale de placer des représentants du personnel favorables à la politique sociale de l’équipe de M. Moudenc. Cela se rajoute à une longue liste de politiques irrespectueuses du dialogue social menées depuis le début du nouveau mandat du maire et président : réforme des 1607h à marche forcée, impossibilité d’amender les documents proposés, répartition inégalitaire des jours de sujétion entre les différentes catégories d’agents , suppression des commissions administratives paritaires, ruptures abusives de contrats des animateurs, tenue de Comités Techniques descendants et autoritaires, diminution du droit de grève qui est pourtant constitutionnel ,…
Cette politique violente de gestion des ressources humaines est cachée derrière un vocabulaire creux et cynique, où l’on évoque, par exemple, la suppression des jours de congés dans la catégorie « Favoriser l’articulation entre vie privée et vie professionnelle ».
Le rétro pédalage de la majorité, suite à l’intention du syndicat d’engager une procédure contre la collectivité pour « entrave syndicale » ne suffit pas à cacher le durcissement constant du dialogue social.
Nos agents sont de plus en plus malmenés. Jusqu’où ira la dérive autoritaire de Jean-Luc Moudenc ?