La coopérative SCOPELEC est menacée par la rupture d’un contrat de sous-traitance avec Orange, son client principal. La perte de ce contrat pourrait mener à la suppression de 3600 emplois en France, et plus de 500 sur son site de Saint-Orens, commune de Toulouse Métropole.
Pourtant, dans un premier temps, les bases d’un accord avec Orange, dont l’actionnaire principal est l’Etat Français, avaient été trouvées. L’opérateur avait convenu d’un contrat assurant la sauvegarde des emplois. Or cet été, Orange a refusé de signer cet accord, poussant ainsi SCOPELEC à la liquidation.
Ce lundi, les conseillers métropolitains Marc Péré et Agathe Roby, ainsi que plusieurs députés dont François Ruffin et François Piquemal étaient présents pour soutenir les salariés de SCOPELEC. En revanche, ni le président de la métropole Jean-Luc Moudenc ni la députée du secteur Dominique Faure ne se sont exprimés sur le sujet.
L’Etat, en tant qu’actionnaire majoritaire d’Orange, a les moyens nécessaires à la mise en œuvre d’un accord avec SCOPELEC, qui permettrait de maintenir ces emplois. Puisque la lutte contre le chômage et le dynamisme économique sont des enjeux chers au gouvernement et à la métropole de Toulouse, nous espérons une mobilisation forte des éluEs concernéEs.
Aussi, nous demandons à Jean-Luc Moudenc, président de Toulouse Métropole, et Dominique Faure, députée de la 10e circonscription, ancienne maire de Saint-Orens, conseillère métropolitaine et actuelle ministre en charge des ruralités, d’intervenir pour assurer le maintien de ces emplois sur notre territoire.