Cette année, notre ville a été frappée par un épisode caniculaire particulièrement intense et ce jusqu’ à la fin de ce mois d’août. Aujourd’hui nous faisons face à une nouvelle vague de chaleur qui va durer au-delà de la fin de semaine. Ce n’est pas une surprise, le dérèglement climatique entraîne des pics de chaleurs, plus longs, plus forts et plus tardifs (ou précoces). Malgré cela, et malgré nos demandes répétées depuis maintenant 3 ans, la Mairie de Toulouse persiste et signe dans sa politique hors sol. Les espaces de fraicheurs sortent de l’horaire d’été dès le 1er septembre ! Piscines, bibliothèques, musées et cimetières qui repassent en horaires d’hiver, parcs qui ferment une à deux heures plus tôt, les Toulousaines et Toulousains sont privés d’espaces de fraicheurs, et simplement d’espaces extérieurs qui leur permettent de faire face aux fortes températures, de juste se promener, faire du sport, permettre aux enfants de profiter des espaces de jeu et de verdure.
Jean Luc Moudenc et ses élu.es auraient-ils oublié que l’été se termine le 23 septembre et non le 1er septembre ? Ou alors cherchent-ils à faire des économies au détriment du bien-être de tous et toutes ? La communication (parfois à outrance d’ailleurs) sur Toulouse + fraiche ne serait-elle finalement que du vent ?
Alors que les coupes d’arbres se multiplient en ville, comme ce jeudi et le terrible arrachage en force et sous protection policière des 7 micocouliers du Port Saint Sauveur, que les appartements surchauffent, il est impératif que les habitantEs de Toulouse puissent avoir accès à des espaces de fraicheur en période de chaleur.
Alors que les températures vont dépasser les 30° cette semaine de rentrée. Nous estimons que pour le confort de vie de tous et toutes, il est nécessaire que les parcs puissent rester ouverts plus tard en soirée pendant les intersaisons. Les piscines, bibliothèques et musées quant à eux doivent être ouvertes dans des horaires élargies dans la mesure du possible vis-à-vis des activités sportives des petits et grands, en recrutant des agents supplémentaires, pas en les forçant à allonger leur temps de travail, dans des conditions difficiles, comme on a pu l’observer lors du pic de chaleur précédent.
Et que ce dispositif dispose de mécanismes d’activation constants tout au long de l’année. Nous entrons dans l’ère de l’adaptation. Donnons-nous les moyens.