Nous avons devant nous deux associations chanceuses, celle du prix Lucien Vanel et celle de l’Humour Club et son championnat du monde du Cassoulet.
Pourquoi chanceuses ? Car après la cure d’amaigrissement si j’ose dire qui leur a été imposée comme à la plupart des associations de la commission “Ecologie en ville et bien manger” en début d’année avec une annonce d’une première dotation limitée à 60% du soutien demandé en mars, la délibération que nous votons vient leur octroyer les 40% restants.
Mais alors que se passe-t-il pour les autres associations qui dépendent de la même commission ? Et notamment les 11 associations qui se sont vues elles privées en juin par la délibération 25-0203 d’en moyenne 36% des montants demandés.
La question a été posée en commission et M. Bolzan y gentiment répondu en disant qu’il ne connaissait la situation que pour celles dont il s’occupait. Je félicite une nouvelle fois M Bolzan pour ses qualités reconnues et professionnelles de lobbyiste.
Mais une nouvelle fois ce qui manque c’est la transparence.
Pourquoi le prix Lucien Vanel reçoit 12 000 euros supplémentaire pour atteindre 30 000 euros de budget et pourquoi le championnat du monde de cassoulet reçoit lui une rallonge de 2000 euros quand l’ensemble des 11 associations d’éducation au développement durable, qui cumulaient toutes ensemble un maigre 34 000 euros, ne reçoivent pas un euro ? Alors que parmi elles figurent des associations œuvrant pour une alimentation saine et durable dans les quartiers populaires, l’accompagnement de personnes au chômage dans la mobilité douce, des interventions auprès des enfants sur la biodiversité, des ateliers de sensibilisation à la pollution de l’air, à la réduction des déchets etc.
Que s’est-il passé pour ces associations ? Quels critères ont présidé à la priorisation effectuée ? Nous aimerions vous entendre