Monsieur le Président, chers collègues,
Cette délibération a trait à une subvention attribuée à la 35eme convention organisée par l’association d’élus, Intercommunalités de France, qui s’est déroulée la semaine dernière, du 8 au 10 octobre, au MEET.
Deux remarques à ce sujet :
- La première est une question : cette délibération intervient a posteriori : quelle en est la raison ? N’y avait-il pas moyen de la faire voter au conseil précédent, puisque cet évènement était prévu de longue date ?
- Seconde remarque : il se trouve que je suis allée à cet évènement et que son contenu était particulièrement intéressant pour les élus que nous sommes. Mais j’ai pu m’y rendre parce que j’avais été informée de sa tenue par des camarades de promotion, tous élus locaux d’ailleurs en France, d’une formation que j’ai suivi cette année (formation d’ailleurs, que cette collectivité a refusé de financer, mais ce n’est pas le sujet). En effet, nous n’avons, au moins pour ce qui est des élus du groupe AMC, pas reçu d’invitation, ni même d’information au sujet de cette manifestation. Ce qui est, vous en conviendrez, assez injuste.
D’autant plus que la participation des élus métropolitains était prévue, puisqu’une prise en charge des frais avait été négociée.
Votre discours, le 9 octobre au MEET, comme celui de ce matin dans vos propos introductifs, mettait en avant, de manière convaincante et pertinente, la force de l’intercommunalité, comme moyen d’une action publique juste, grâce au dialogue, au compromis permis par le travail entre élus de différentes sensibilités politiques.
Nous sommes d’accord avec vous sur cette analyse, l’échange de points de vue est nécessaire et utile pour produire de bonnes décisions. Mais le fait que nous n’ayons pas été invités, laisse penser que pour vous, c’est ok d’échanger, mais pas avec tout le monde et plutôt avec celles et ceux qui sont déjà d’accord avec vous. Je me permets donc de souligner une certaine contradiction entre vos propos et vos actes.