Je souhaiterais compléter ce qu’a dit mon collègue Marc Péré en reprenant une bonne nouvelle que vous avez annoncé M. le Président: l’augmentation de l’utilisation de Velo Toulouse et la proposition faite aux communes d’obtenir ce service.
A l’heure où nous parlons DOB, il faut certes parler fléchage des investissements, je l’ai fait précédemment mais aussi recettes.
Et le service Vélo Toulouse nous donne un bon exemple. Pourquoi plusieurs communes ne se sont pas portées candidates? Parce que, surtout dans le contexte d’austérité aggravée dans lequel nous nous trouvons précipités contre notre gré, nous n’avons pas elles n’ont pas les moyens de financer le service proposé. A L’Union, pour disposer du maillage Toulouse, il faudrait 5 stations au moins et donc il faut trouver 5 * 17 000 euros, soit environ 85 000 euros par an pour bénéficier du service. Certes cette somme est compensée par les recettes d’utilisation mais les villes en bout de ligne, à la périphérie du réseau, verront leurs stations moins fréquentées et donc elles auront un reste à payer supérieur aux stations du centre de l’agglo.
Pour résoudre ce problème, il faut une péréquation des frais à l’échelle de la Métropole. Et c’est incroyable qu’il faille d’ailleurs le demander d’ailleurs car le service de Vélo Toulouse est géré par Tisséo, qui agit à l’échelle de la Métropole et plus large sur le périmètre du PDU.
Faire Métropole c’est partager à l’échelle de toute la métropole, ce n’est pas offrir des moyens supplémentaires au Maire de Toulouse. Alors une suggestion pour terminer et amener ce sujet au débat de l’équilibre entre Toulouse et les 36 communes de cette salle: 100 stations de plus , qui assurerait un maillage cohérent et puissant, c’est 1,7 million d’euros. . Quand Toulouse Métropole paye 4,7 millions d’euros pour trois jours de spectacle des Gardiens du Temple cantonnés dans l’hyper-centre toulousain, quand Toulouse Métropole va devoir bientôt payer 200 millions par an à Tisséo pour la troisième ligne, prenons en compte cet élément.