Lors du renouvellement du contrat et de la flotte de nos vélos en libre-service VélôToulouse, Tisseo avait annoncé un grand plan d’extension du service, avec l’intégration de nouvelles communes.
Dix communes hors Toulouse devaient initialement accueillir des stations. Un an plus tard, seules six en sont effectivement dotées.
La raison ? Le coût prohibitif demandé : 17 000€ par station, un tarif dissuasif pour de nombreuses communes qui participent déjà au budget mobilité de Toulouse Métropole et au financement de Tisseo.
Nous avons alerté sur cette situation injuste et entravant le développement des mobilités douces. Tisseo devrait porter cette dépense, il ne s’agit pas de vendre une prestation aux communes mais d’accomplir sa mission d’offrir un véritable service public de mobilité.
Grâce à la mobilisation et au dialogue, une division par deux du coût pour les communes a été obtenue. Il est désormais ramené à 8 800€ par station, grâce à la mutualisation des recettes.
C’est une première avancée mais Toulouse Métropole devrait aller plus loin. Comme le SICOVAL, elle pourrait soutenir ses communes en prenant à sa charge 50 % du coût des stations. Le tarif pour les communes tomberait à environ 4 500€, ce qui permettrait au réseau de s’agrandir.
Cependant, pour être totalement cohérent et avoir une politique réellement ambitieuse, la métropole et Tisseo devraient assumer 100 % de cette dépense. Après tout, demande-t-on aux communes de financer la ligne C du métro selon qu’elles accueillent ou non une station ? Alors pourquoi faire différemment pour les vélos en libre-service ?
Nous demandons à Tisseo et à Toulouse Métropole d’assumer pleinement leur rôle : faire de VélôToulouse un véritable service public métropolitain, accessible à toutes et tous, sur l’ensemble du territoire, de “Faire (vraiment) métropole” !
