Cette délibération est injuste, inappropriée au regard e la crise du logement qui continue de s’aggraver.
Le marché de l’immobilier exclut de plus en plus de gens car les loyers sont de plus en plus chers et inabordables. La régulation que nous souhaitons de ce marché par les pouvoirs publics est loin d’être acquise.
Cette décision de démolition est inappropriée car le marché de la construction est en crise et parce qu’elle ignore aussi les problématiques liées au climat.
Il me semble bien que nous avions voté en décembre 2023 une réserve de 160 000 € pour indemniser Les Chalets dans le processus de relogement des propriétaires.
Ce que je remarque c’est que ce qui donné au Chalets de la main gauche est repris aux propriétaires de la mains droites car si mes informations sont exactes vous voulez prélever un abattement qui pourrait aller jusqu’à 20% sur les biens des propriétaires, alors même que le prix au m2 est de 1041 €, prix ridicule au vu de la situation du marché toulousain.
Les relogements proposés aux familles sur Messager sont des logements très petits en termes de surface, chers et loin. On les envoie à Plaisance du Touch, Muret ou Cugnaux. Des loyers chers qui ne correspondent pas du tout aux ressources des personnes et des familles.
Notre inquiétude c’est que du statut propriétaire on passe à celui de locataire et que de celui de locataire on passe à sans-abri car incapable de payer les loyers et les charges bien au dessus des ressources familiales.
Votre politique est non seulement anti-sociale mais en plus elle organise la précarisation des familles.
En août 2023 le commissaire enquêteur avait suggéré d’enlever l’immeuble Gluck et Cambert des dispositifs de démolition et de préserver les espaces verts attenants. Nous nous félicitons donc de votre décision de conserver Cambert et nous regrettons le maintien de la décision de démolir Gluck.
Sauvegarder Cambert alors qu’il était destiné à une mort certaine prouve et confirme que notre position contre les démolitions à tout va est juste et que la mise en place d’un moratoire est plus que jamais nécessaire. Mettre à plat ces projets dits de renouvellement urbain nous permettra de mieux réajuster, adapter les projets aux besoins de la situation actuelle, bref réhabiliter ce projet dans une démarche d’une politique urbaine équilibrée, négociée et partagée par l’ensemble des acteurs, je dis bien l’ensemble des acteurs, habitants et associations compris.
La ville appartient à toutes celles et tous ceux qui l’habitent, quel que soit leur statut.