Monsieur le Maire chers collègues,
J’aurais plusieurs questions concernant cette délibération, au-delà du fait de ma surprise de constater qu’une telle convention n’existait pas par ailleurs.
La convention que vous nous proposez de voter est floue et j’aurais des questions.
Vous détaillez les animaux qui ne sont pas concernés par ladite convention et qui tombent sous le joug de la fourrière animale : pouvez-vous donner des exemples d’espèces animales concernées qui conduisent à la créations de cette convention ? Les autres espèces animales feront l’objet d’une analyse au cas par cas et pourront éventuellement être redirigées vers l’ENVT. Sur quels critères est-il décidé que des animaux doivent être capturés et redirigés vers l’ENVT ?
L’euthanasie est mentionnée sans qu’il soit fait état des méthodes de mise à mort qui seront utilisées ? Et il semble fondamental de savoir comment seront tués les animaux quand on voit ce qu’il se passe dans le refuge ATPA SPA sur lequel je reviendrai juste après.
De façon générale, cette convention est floue et semble finalement être mise en place pour pouvoir tuer des animaux liminaires (les animaux qui cohabitent avec les humains dans les villes) . Précisons, car nous étions déjà intervenus sur ce sujet en conseil, que les pigeons et les rongeurs font déjà l’objet de méthodes létales à Toulouse qui pourraient être évitées. Finalement, on peut s’interroger si cette convention s’inscrit dans une politique publique de la ville qui a pour but d’exclure certains animaux de l’espace urbain, cela va donc à l’encontre de la condition animale c’est-à-dire d’une cohabitation pacifique avec les animaux.
Et j’en viens tout de même au constat scandaleux qui a été fait par nos députés de la France Insoumise pas plus tard qu’hier au refuge ATPA-SPA qui est conventionné avec la Mairie de Toulouse.
Des méthodes scandaleuses avec des euthanasies d’animaux faute de places et non pour des raisons de santé. Des animaux tués, à même le sol, sans sédatif et au regard des autres animaux. Comment peut-on permettre cela ? Que comptez vous faire ? Il est je pense plus que temps d’y réfléchir sérieusement puisque c’est là qu’attérissent les animaux qui sont récupérés par la fourrière animale. Si la Mairie ne peut pas s’assurer que des conditions décentes, et dignes sont réunies, peut être qu’elle devrait réfléchir à remettre cette compétence dans le giron municipal ou métropolitain.