Depuis le début du mandat, nous n’avons cessé d’alerter sur l’état déplorable des piscines municipales de Toulouse. C’est un sujet d’autant plus inquiétant, que les vagues de chaleur se sont succédées cet été, dépassant plusieurs fois les 40°. Dans de telles conditions, l’accès à l’eau pour que les habitants et habitantes puissent se rafraichir est un enjeu majeur. Or ; entre les problèmes sanitaires à la Base de Loisirs de la Ramée, et les fermetures en chaîne des piscines, trouver où se baigner cet été à Toulouse relevait du véritable casse-tête.
Face à cette inquiétude, nous demandions début août un diagnostic urgent sur l’état des piscines toulousaines. Nous nous inquiétions notamment de l’état de la Piscine Nakache, demandant à la mairie des explications. La nouvelle est tombée dans la presse : le bassin d’hiver de la piscine Nakache menace de s’effondrer, entraînant sa fermeture. Quel constat d’échec pour un plan Piscine présenté par la mairie comme ambitieux !
Nous savions déjà que Jean-Luc Moudenc n’était pas particulièrement inquiet du dérèglement climatique, ni pressé de mettre en œuvre des mesures ambitieuses pour le limiter. Nous découvrons maintenant (et sans surprise), que l’adaptation de la ville à l’augmentation des chaleurs n’est pas non plus à l’ordre du jour.
Comment peut-on aujourd’hui accepter des politiques qui laissent décrépir des équipements collectifs comme les piscines, et qui vont investir des millions dans des quartiers intégralement bétonnés et invivables en été ?
Comment peut-on aujourd’hui défendre le droit aux piscines privées en période de sécheresse, tout en refusant d’investir dans des piscines publiques utilisées par des milliers de personnes ?
M. Moudenc, à l’image de sa famille politique, se complait dans l’inaction climatique, et les cris d’orfraie face à toute proposition de changement. Or, nous en avons tous et toutes fait l’expérience cet été, entre la sécheresse et la canicule, continuer de s’enfermer dans l’inaction politique face à ces sujets est criminel.
Nous demandons encore une fois, à la mairie de Toulouse de faire un bilan public et transparent de l’état des piscines de la ville au plus vite. Et nous enjoignons M. Moudenc à prendre urgemment les mesures nécessaires pour garder notre ville habitable en été, même sous 40°.