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Jean-Luc Moudenc et Toulouse : les copains d’abord 
Jean-Luc Moudenc et Toulouse : les copains d’abord 

Jean-Luc Moudenc et Toulouse : les copains d’abord 

Quelques jours après avoir appris la démission du directeur de cabinet du Maire, nous avons découvert avec stupeur sa reconversion expresse et son embauche au poste de directeur général délégué du syndicat mixte de la SEMECCEL (organisme semi-public gérant la Cité de l’Espace). Une embauche extrêmement rapide et sans préavis, pour celui qui est le bras droit de M. Moudenc depuis 12 ans. Ses conditions de recrutement interrogent, surtout pour un poste à 110 000€ de rémunération par an. De plus, la méthode consistant à placer l’intégralité du Comité d’Administration devant le fait accompli, sans concertation préalable, de l’embauche d’un personnage éminemment politique est très questionnable et a fait grincer des dents, comme le relate La Dépêche.  

Ces pratiques nous interrogent et nous choquent quant à la vision de l’éthique et de l’exemplarité de notre Maire-Président. Sur une affaire de justice, où Laurence Arribagé, son adjointe à la Mairie, est poursuivie pour une affaire de recels de dénonciation calomnieuse, de violation du secret professionnel et de prise illégale d’intérêt. Le porte-parole de son groupe politique, M. Esplugas estime qu’il s’agit de « faits qui ne sont pas si graves que ça », tandis que M. Moudenc lui apporte son soutien inconditionnel. Quelle conception de la justice et de la probité de la vie publique faut-il avoir pour considérer qu’une potentielle affaire de corruption chez des élus n’est « pas si grave que ça » ?  

Il est vrai que M. Moudenc a une vision de la justice et de la réglementation qui lui est propre, et qui ne va pas toujours dans le sens de ce que le législateur décide.

Deux exemples :

  • Il se réjouit d’une action illégale dans l’affaire de l’expulsion des jeunes migrants des Tourelles (le tribunal ayant jugé qu’une solution de relogement devait être trouvée avant expulsion)
  • Il critique vertement les décisions du même tribunal quand ce dernier annule malheureusement à juste titre nos plans d’urbanisme ET de déplacement.

M. Moudenc a un sens de la justice à géométrie variable : dur avec les plus fragilisés, tendre avec ses amis. En tous les cas, nuisible à la démocratie et dangereux face au dérèglement climatique.