À la lecture des tableaux de subvention proposés au vote de ce conseil, nous remarquons que la réponse à nos questions et préoccupations concernant les critères d’octroi ou de refus restent suspendue.
La partie politique de la ville ne mentionne pas les associations refusées, à croire que le groupe de travail constitué à cet effet n’a aucun sens et n’est qu’une vitrine.
La confusion continue à caractériser vos pratiques et cette situation n’est pas digne d’une politique publique pour la promotion de la vie associative nécessaire à l’exercice de la démocratie sociale.
L’arbitraire et le clientélisme ne peuvent pas être des mécanismes de gestion de l’argent public.
Voici deux exemples loin d’être exhaustifs, ils sont cependant significatifs.
L’association des seniors d’Empalot, « Générations solidaires » à qui la collectivité a octroyé 45 000 € et qui a obtenu un premier acompte de 40 000 €, est proposé ce jour au vote pour un complément de 6 000 € au lieu de 5 000. J’ai posé la question à Mme Lefévre pensant qu’il s’agissait d’une erreur, et oh surprise elle me confirme qu’elle a décidé de rajouter 6 000 € parce qu’elle estime que leur bilan est positif sans même une demande formelle de ladite association.
Comment comprendre ce traitement spécifique ? et pouvez-vous nous dire s’il s’agit d’un critère à généraliser ? auquel cas j’imagine que ce n’est pas la seule association dont le bilan est positif et que d’autres méritent aussi une rallonge ! À moins que nous ne devions comprendre qu’il s’agit d’une bonne opération…
Maintenant, une association refusée et qui pourtant répond à l’esprit de la délibération de M. Grasse concernant l’expérimentation culturelle.
Je veux parler de l’association Moshan sur le quartier de Reynerie qui souhaitait renouveler l’organisation du Grand Bal Occitan sur le site du château de la Reynerie. Cette association a déposé une demande de subvention de 4 000 € qui lui a été refusée, alors qu’elle avait précédemment obtenu une subvention de 8 000 € dans le cadre de l’expérimentation culturelle en préfiguration de la Cité de la Danse. L’association Moshan est soutenue par la DRAC, par ailleurs elle est implantée dans le quartier, son siège social s’y trouve depuis 2019. Elle a, elle aussi un bilan très positif en termes d’ateliers proposés, de recherche chorégraphique et musicale, d’organisation d’évènements culturels avec les habitants. Elle est membre du conseil citoyen et beaucoup de ses adhérents sont habitants du quartier.
Les deux exemples illustrent parfaitement mon propos et légitiment complètement nos interrogations sur les questions des critères de transparence et de suivi des subventions attribuées aux associations.