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Infolettre municipale #21 : Retour sur le conseil du 20 septembre 2024
Infolettre municipale #21 : Retour sur le conseil du 20 septembre 2024

Infolettre municipale #21 : Retour sur le conseil du 20 septembre 2024

Les éluEs du groupe AMC dans la salle du conseil le 20/09/2024
Les éluEs du groupe AMC dans la salle du conseil le 20/09/2024

Conseil Municipal de Toulouse du 26 juin 2024

Bonjour les gens !

Vendredi 20 septembre a eu lieu le conseil municipal de Toulouse. Premier conseil municipal depuis les élections législatives, après avoir passé tout l’été à fêter la nomination de Lucie Castets et son gouvernement avec Marine Tondelier, Clémence Guetté, Olivier Faure et tous les autres, qui ont déjà commencé à mettre en œuvre les mesures nécessaires pour que notre vie de tous les jours aille dans le bon sens. 

 

Bah quoi, faut bien se permettre de rêver un peu, non ? On ne va quand même pas se laisser miner par l’annonce d’un gouvernement composé majoritairement de gens issus de formations politiques élues minoritairement ! 

 

Ok, on retourne à la réalité, alors. Ce conseil s’annonçait long, il l’a été. Il s’annonçait tendu, il l’a été. Nous sommes arrivés un peu décimés, avec Aymeric à plat car sortant de 6 jours de Covid, et sans Odile, qui ne fait désormais plus partie du groupe AMC ; c’est un choix qui permet à Odile d’avoir une totale liberté de parole pour porter les idées de PEPS, et la conséquence très drôle et qui ne va pas ravir la majorité, c’est qu’en tant qu’indépendante, elle a désormais un liminaire d’une minute à chaque conseil et 3 vœux possibles à porter ! Après, ça ne change rien dans nos relations avec Odile, on continue à discuter volontiers avec elle, et nous porterons encore des combats ensemble face à la majorité moudencquienne pour leur plus grand bonheur ! 

 

Donc, conseil municipal : vendredi 20 septembre, convoqués comme d’hab pour 9h30, et avec un début réel juste avant 10h. Mais depuis 8h30, il y avait des manifestantEs devant le Capitole pour interpeler les éluEs avec des banderoles : des personnes du quartier Borderouge-3 cocus et des Pradettes, pour protester contre les abattages d’arbres et le saccage de la nature dans leurs quartiers. Bizarrement y’a plein d’éluEs de la majorité qui ont rasé les murs en mode “JE VOIS PAAAAAAAAAAAAS JE SUIS PAS LAAAAAAAAAAAAAA” ; ces manifestantEs, c’est un peu nos Michels Barniers à nous, en quelque sorte. 

 

Lors du conseil, pour le groupe AMC, Agathe, Jamal, Caro et Maxime sont intervenuEs : vous avez toutes les interventions accessibles sur notre site ici https://groupe-amc.org/?tag=20240920 et comme d’habitude, quand une intervention sera évoquée dans cette infolettre, il y aura le lien direct. 

 

Le conseil débute donc avec la sempiternelle clochette de Joyeux Jean-Luc (ouais, on innove, pour cette infolettre, on va taper dans le conte Blanche-Neige et les sept nains, parce que c’est toujours bien de faire référence à la culture populaire, revisiter les classiques, tout ça…) qui appelle tous les animaux de la forêt à rejoindre la salle du conseil pour entamer ce marathon. C’est une belle forêt qu’on a à Toulouse d’ailleurs parce qu’on trouve une belle diversité d’animaux, on a de la chance d’avoir une telle richesse, avec des cerfs, des biches, mais aussi des ours, des éléphants (oui oui !) et des blaireaux. Sans compter les faucons qui planent dans le ciel en compagnie de leurs cousins lointains, les vrais, qui eux planent, mais même quand ils ne sont pas dans le ciel. 

 

Toute la forêt est donc réunie pour commencer le conseil, et Joyeux Jean-Luc débute son bref discours d’introduction, qui durera à peine 30 minutes. 

 

Ouais, 30 minutes. 

 

C’est long, hein ? Bah on se le tape à chaque fois.  


Il faut bien lui reconnaître des qualités, à Prof Jean-Luc, et parmi celles-ci y’a cette capacité à pouvoir parler pendant très longtemps en brodant sur ses thèmes habituels, mais en pouvant le personnaliser par quartier, quand il fait des inaugurations par exemple. Il est capable de tenir la jambe pendant des heures sans s’arrêter, avec un discours lénifiant et souvent un peu creux, mais dans lequel il arrive toujours à instiller certaines idées qui quand on les écoute bien font un peu penser au jeune Michel Barnier. 

 

Bon, donc il a parlé, parlé, parlé. Parlé des JO, pour dire à quel point c’était incroyable et magique, parlé des Velotoulouse, pour dire à quel point c’est incroyable et magique (nous on a un avis plus nuancé là-dessus, voir les tweets d’Aymeric sur le sujet), les cours oasis qu’ils mettent en place dans les écoles, pour dire à quel point c’est incroyable et magique (bon, pareil : c’est bien, ça va dans le bon sens, mais une oasis c’est pas censé avoir de la verdure ?), le plan 100.000 arbres, à quel point c’est incroyable et magique et qu’en plus ils sont en avance sur le plan d’avancement, … 

 

Il aura parlé de plein de sujets, mais il a oublié de parler des législatives. C’est ballot quand même, non ? En tout cas, s’il y a une chose à retenir, c’est qu’il est très content de tout ce qu’ils font. 

 

On enchaîne fort logiquement avec les liminaires, à 10h22 ; Antoine fait celui de son groupe, comme chaque fois, immuablement, et nous comme chaque fois, immuablement, on fait tourner la parole entre nous : c’est Jamal qui commence, en parlant politique sécuritaire et précarité, puis Agathe qui enchaîne, en rappelant qu’il y a eu des législatives, parlant des nominations probables au gouvernement, et elle rappelle qu’il est un maire de droite qui applique une politique de droite à Toulouse. 

 

Odile prend la parole ensuite pour son liminaire en tant qu’indépendante, pour regretter la fin de la diffusion des conseils en LSF, et François Briançon pour dire qu’il trouve que les échanges au conseil municipal, c’est pas gentil-gentil, et qu’il y a de l’exagération dans les deux camps, mais que lui, il est au milieu et qu’il est plus gentil. 

 

Fin des liminaires, grincheux Jean-Luc annonce que pluplugas va prendre la parole pour répondre aux liminaires, et que lui, il va nous quitter et laisser la présidence à Marion Lalane de Laubadère parce qu’il va inaugurer une nouvelle usine de fabrique de médicaments. 

 

Pire du pire, il passe la parole à Esnault en fin de liminaire. Et là, magique : on n’est plus dans un liminaire, on est dans des interpellations directes d’un mec qui se donne en mauvais spectacle, tout bouffi d’orgueil qu’il est, et très fier de taper sur “ces personnes dangereuses de l’opposition”. 

 

Maxime prend la parole pour rappeler que le but des liminaires n’est pas pour jouer au ping-pong avec les questions. Antoine répond aussi pour dire que traiter les gens de « dangereux » en conseil, bof. 

 

Et Marion prouve qu’elle prend vite le pli de l’abus de position dominante en concluant par une petite phrase minable : « on voit qu’il y a des positions dogmatiques, et nos positions qui sont pragmatiques » : ça c’est la technique de tonton Jean-Luc : fin des liminaires, le Maire clôt les débats, personne ne peut parler après lui, donc paf, on en profite pour glisser une petite saloperie comme ça, ça énerve les “dangereuses personnes de l’opposition” qui n’ont pas le droit de répliquer ensuite. 

 

C’est un beau monde, la politique, ça nous le prouve encore et encore, jour après jour, conseil après conseil. Et ces gens-là sont fier de ce qu’ils font. 

 

On parle des “décisions du maire” (un ensemble de textes pour lesquels le Maire a  pouvoir de décider tout seul, sans consulter personne, et qu’il faut éplucher consciencieusement quand on reçoit l’ordre du jour pour vérifier s’il n’y a pas des truc bizarres) : habituellement c’est voté sans discussion. Là y’a 5 mains qui se sont levées : Vincent Gibert, Agathe, Antoine, Odile, Caro. Agathe fustige le fait que les suppressions de tarifs réduits passent en catimini dans les décisions du maire, sans débat. 

 

Marion tente de dire devant le nombre de mains levées qu’elle voudrait que ça aille vite, Antoine dit que s’il y a des choses à dire, on les dit, Marion réplique « ouais mais dans le temps imparti », Antoine dit « comme votre représentant de la majorité dans le liminaire » (ouais, parce que Esnault, forcément, il a largement débordé du temps imparti : il est incapable de faire court), Marion répond « On prend exemple sur vous ». Ça fait trop longtemps qu’elle est adjointe à l’éducation, elle tient des propos de cour d’école. 

 

Les débats sont longs, les interlocuteurs insistent pour avoir des réponses. 

Marion souligne que ça serait bien qu’on les prévienne à l’avance quand on a des questions sur les décisions du Maire, pour qu’ils préparent les réponses. 

Nous on a mieux : proposer que ça passe en délibérations et non plus en décisions du Maire, comme ça les points seront clairement identifiés et on pourra en discuter en commission et en conseil ! 

 

11h54, on va enfin attaquer le premier chapitre.12h15, premier vote ! 

 

Agathe intervient sur la 1.6 et la convention CLAE, et en profite pour échanger quelques flèches avec Marion, qui nous a dit « si vous étiez dans les conseils d’école » : elle lui dit que nous, on attend pour y aller, pas de souci, mais Marion dit que bah non, on peut pas. Agathe lui fait remarquer qu’elle nous fait donc des reproches à la con (bon, c’est pas dit comme ça, parce qu’Agathe, elle est bien élevée et polie, hein, mais là c’est résumé pour que vous compreniez bien parce qu’on ne connaît pas le degré d’intelligence de nos lectrices et lecteurs : si ça se trouve, y’a Nicolas Misiak dans le lot, donc faut faire simple). 

 

12h21, fin du chapitre 1, et le 2 est voté dans la foulée. 

 

On commence le chapitre 3 avec le rapport de développement durable, pour lequel 45 minutes de débat sont prévues. 

Longue présentation de François Chollet, belle intervention de Maxime, longue réponse de Chollet. Pour résumer, ils font tout vachement bien, et les gens leur disent : dommage que les manifestantEs devant le Capitole du matin soient déjà partiEs, ça leur aurait fait plaisir de l’apprendre. 

 

Encore de longs débats, puis Clément Riquet qui fait une réponse où il tape sur les 3 cocus et les Pradettes, on n’a pas trop compris, visiblement il n’aime pas être accueilli par des personnes qui manifestent le matin avant son café. 

Et pour finir, Philippe Perrin qui répond à son ancien groupe sur le PCAET, et avec des beaux scuds : “M. Chollet, c’est moi qui vous ai appris que la chaufferie bois, ça polluait”. Il dézingue ses anciens amis sur des budgets qui ont été remodelés, sur des passerelles déjà financées qui n’ont pas vu le jour… 

 

Alors oui, “anciens amis”, parce que lors de son liminaire, Antoine a réussi un coup de maître : il a annoncé que Philippe Perrin rejoignait leur groupe. Souvenez-vous, après une année de mandat et quelques, Simplet Jean-Luc avait annoncé tout fièrement qu’il avait piqué une personne à Archipel, en l’occurrence la traîtresse opportuniste qui cherchait à gagner plus de sous en ne faisant pas grand-chose (et qui a considérablement dynamisé l’équipe de Moudenc, hein : elle n’a jamais ouvert sa voix en conseil, c’était vraiment une belle prise de leur part). Là, y’a un mouvement dans l’autre sens : Dormeur Jean-Luc avait promis à Philippe Perrin (pas n’importe qui, quand même : astronaute français qui a fait des séjours dans la station spatiale internationale, entre autres) qu’il pourrait s’occuper de l’écologie, et sitôt son élection, il a été mis avec les gueux, pas de poste d’adjoint, et pas d’écologie ; du coup au fil du temps, Philippe a été écarté de l’équipe Moudenc, et là il est clairement passé de l’autre côté, en déclarant “il ne peut pas y avoir d’écologie de droite”. Et ça, tonton Atchoum Jean-Luc, il n’a pas apprécié DU TOUT. 

 

13h30, vers la fin du débat sur le développement durable, retour du roi Moudenc ! Il met au vote le fait qu’on ait débattu, siffle la fin de la récré, et annonce le repas (plutôt bon, ça fait longtemps qu’on ne vous en a pas parlé, mais rassurez-vous, on mange toujours aussi bien au conseil). 

 

14h46, reprise, avec le débat d’orientation budgétaire : les débats sont prévus pendant une heure, on ne va pas en parler, c’est toujours la même chose, avec les mêmes intervenantEs : on signale juste l’intervention de Caro, et le fait que Maxime a profité d’une prise de parole pour répondre aux attaques minables d’Esnault lors des propos liminaires du matin : la marâtre Moudenc lui coupe le micro, purement et simplement, pour bien montrer comment il se représente la démocratie. 

 

À la fin, Timide Jean-Luc nous demande de voter la prise d’acte que le débat a eu lieu : on vote contre, parce que le foutage de gueule, c’est gentil, mais ça lasse. 

 

Antoine prend la parole pour dire que la vilaine sorcière Moudenc annonce encore une fois que le temps avait été convenu en conférence des présidents, mais que les temps sont imposés par la majorité, et annonce que par conséquent on ne participera plus aux conférences des présidents. C’est quoi la conférence des présidents ? C’est un point d’une demi-heure quelques jours avant les conseils pour déterminer les délibérations stratégiques et allouer du temps de débat spécifique. Donc en général l’opposition demande un certain temps, la majorité dit que ouh là là c’est beaucoup trop et que on fera moins mais que vous-inquiétez-pas-on-laissera-plus-de-temps-si-besoin, et puis au final en conseil, Jean-Luc le chasseur dit que ouh là là on a dépassé le temps, à quoi ça sert qu’on fasse la conférence des présidents ? Ça aussi, c’est bien rôdé dans le genre foutage de gueule. 

 

16h, fin du chapitre du budget. Donc fin du 3ème chapitre sur 41. On a commencé à 9h55 pour rappel : on commence à se dire qu’on va viser une heure de fin vers 23h. 

 

On arrive à la délibération 6.1, avec une intervention de Jamal pour dénoncer le manque de transparence sur l’attribution des subventions à certaines associations. 

 

Prof Jean-Luc s’apprête à faire voter, voit quelque chose en fond de salle, et s’aperçoit que la petite souris Marine Lefèvre demande la parole pour répondre, elle est tout colère, elle n’a pas aimé une phrase de Jamal. 

 

Délibération 8.1 sur le repos dominical : il lance les votes et n’attend même pas qu’on ait pu lever la main avant d’annoncer que la délibération est adoptée. On sait déjà que nos votes ne changent rien, il prend un malin plaisir avec ce comportement minable pour bien nous le rappeler. Ça aussi, c’est une pratique bien rôdée chez lui ; ça participe de la sape morale discrète mais permanente qu’il inflige à ses adversaires, en grand professionnel de la politique dégueulasse. 

 

Sur la 8.2, intervention de Maxime sur la démocratie ; Grincheux Jean-Luc se permet un rappel en disant « j’entends beaucoup parler de la Jonction Est, mais aucun euro ne sera fourni par la ville de Toulouse, c’est une compétence de la métropole ».  

 

À la fin de la réponse d’Olivier Arsac, Maxime reprend la parole pour remercier Grincheux de sa précision et lui demande de bien penser à transmettre ces informations au président de la métropole, s’il le croise un jour. Grincheux grinche, comme son nom l’indique : il n’aime pas cet humour. C’est con, nous on aime bien, donc on continuera. 

 

Y’a ensuite le débat sur le PLUiH pendant une heure. Bon, on a déjà tout dit dessus, si vous voulez, vous pouvez aller relire les précédentes infolettres qui en parlent. Juste un fait pour illustrer le manque de classe : pendant toute la fin du débat sur le PLUiH, Philippe Perrin lève la main pour parler, Simplet Jean-Luc le voit mais donne systématiquement la parole à d’autres : le patron a la rancune tenace. 

 

17h55, on a fini le débat sur le PLUiH.  Antoine fait remarquer à Dormeur Jean-Luc qu’il aurait dû donner la parole à Perrin. Simplet répond en toute mauvaise foi que le temps était limité et que c’est à nous de nous organiser pour nous répartir la parole : or à chaque fois que Philippe Perrin avait levé la main, d’autres personnes avaient la main levée aussi, et Prof les choisissait systématiquement. La mesquinerie, vous connaissez ?  

 

Antoine fait remarquer qu’en conférence des présidents il avait demandé 1h30 et non pas 1h. Nicolas Misiak intervient tout content de lui pour dire qu’en conférence des présidents, il n’y avait qu’Antoine et pas les autres représentants. Côté AMC, nous avions prévenu que Agathe et Maxime étaient indisponibles, Aymeric devait les remplacer, mais était aphone mercredi et a prévenu en avance. Mais bon, on ne va pas empêcher la mauvaise foi et Misiak aime bien être exécrable et minable pour faire plaisir à son chef : y’a un concours entre Esnault et lui, apparemment, pour se faire bien voir par le patron en se montrant infect avec l’opposition : p’têt un important poste d’adjoint en jeu pour 2026, qui sait ? 

 

18h15 : intervention d’Agathe sur la 11.2 concernant les bidonvilles. Chapitre 11 à 18h15, on rappelle qu’il y a toujours 41 chapitres prévus.  

 

19h : on attaque le chapitre 13. 2 minutes après, le temps de voter plein de trucs en masse, on est au chapitre 17 : c’est ça la beauté du conseil, aussi : passer des heures sur quelques délibérations, et en torcher une trentaine d’un coup en quelques secondes. 

 

Et le chapitre 17, c’est rigolo, c’est Djilali Lahiani qui répond à Odile, et qui utilise plusieurs fois le terme « porteur de handicap » qu’on a clairement demandé plusieurs fois de ne plus utiliser. Visiblement ça ne rentre pas, chez lui. Atchoum Jean-Luc lance les votes, Odile lève la main pour reprendre la parole, il l’ignore, continue à lancer les votes, passe aux délibérations suivantes, puis donne enfin la parole à Odile qui reprend Lahiani sur le terme « porteur de handicap » : c’est laborieux et il réutilise plusieurs fois le terme, mais sur la fin il semble comprendre et arrive miraculeusement à dire “en situation de handicap”. Putain, une victoire ! Faut savoir se contenter de petits accomplissements, sinon on finit toutes et tous dépressifs. 

 

On approche tout doucement de 19h45, beaucoup de gens papotent dans la salle pendant que les interventions se font ; y’a toujours Jean-Nono Gros, de la dépêche, qui tient salon au fond de la pièce pour préparer ses prochains articles ; certains rôdent vers le hall pour guetter si de la pitance est proposée : on est en train de parler de la 25.2, la GEMAPI, avec proposition de sortie du syndicat de l’Hers-Girou (ce qui contrôle la prévention des risques d’inondation, entre autres). Sujet assez important, donc que personne ne connaît dans le grand public comme souvent ;  pour information et comme on la cite peu, c’est Nicole Miquel-Belaud qui est responsable du sujet. 

 

20h10, intervention d’Agathe sur la 34.2, sur les horaires d’ouverture des bibliothèques. 20h15, délibération 35.2, intervention de Caro sur le règlement intérieur de la maison des associations. 

 

37.1, Maxime intervient sur la délibération proposant d’offrir un plant d’arbre pour chaque nouveau-né à la maternité Paule de Viguier. On trouve le symbole super beau, mais pourquoi ça rentre dans le plan 100 000 arbres ? 

Grincheux Jean-Luc : “depuis le début, le plan 100 000 arbres vous dérange, je comprends pourquoi : c’est de la vraie écologie”, dit-il, satisfait.  

 

Ah bon, la vraie écologie c’est de planter des arbres, et c’est bon ? Ça explique pas mal de choses. 

 

20h34, fin des délibérations, on passe aux vœux.  

 

On retire nos 2 vœux qui ont été vidés de sens par la majorité, mais on vous les rappelle ici, parce qu’ils sont cools, nos vœux :  

Maxime en profite pour récapituler ce que sont devenus nos vœux sur les 4 dernières années : quasiment aucun n’a donné quoi que ce soit. 

Agathe commente le vœu piscine porté par la majorité, qui est une succession d’auto-congratulations. Y’a pas mal de discussions, Dormeur Jean-Luc explique la situation compliquée avec Sevran assuré d’avoir une piscine (olympique, venant des sites des JO), Bagnolet qui aurait une demi-piscine (heu… ouais ? Avec un demi-maître-nageur et des demi-nageurs fournis, ça se passe comment ?) 

 

Bref : on ne prend pas part au vote, et le vœu est adopté. 

 

Dernier vœu : pour dire que les gens du voyage, c’est pas cool et qu’il faut que l’ État les dégage quand ils occupent des lieux illégalement. Odile prend la parole et dit toute l’indignation que lui évoque ce vœu.  

 

Ça s’éternise un peu, parce que la majorité explique que ce ne sont pas les gens qui sont visés, mais les agissements ; on ne prend pas part au vote, le vœu est adopté.  

 

Dernière intervention, une question diverse de Sachounet : il précise qu’avec le rush d’inscriptions sur les listes électorales pour les législatives anticipées, certains contrôles de pièces d’identité ont été plus cléments que d’habitude, pour ne pas bloquer l’inscription des personnes, mais que ces vérifications vont se faire sur les prochains mois pour s’assurer que toutes les inscriptions sont valables. 

 

Fin du conseil à 21h15, plus rapide que prévu. Rendez-vous le jeudi 17 octobre prochain pour le conseil métropolitain, et pour celles et ceux qui voudraient un retour beaucoup plus rigolo que ça sur le conseil, il y aura le spectacle de Gaspard, qui assiste à tous les conseils depuis le début, le dimanche 20 octobre à 18h à la cave Poésie rue du Taur à Toulouse. 

À bientôt les gens !  

 

Jamal au conseil municipal du 20/09/2024
Jamal au conseil municipal du 20/09/2024
Agathe au conseil municipal du 20/09/2024
Agathe au conseil municipal du 20/09/2024

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Aymeric Deheurles, Caroline Honvault, Agathe Roby, Jamal El Arch, Maxime Le Texier, éluEs AMC ville - Septembre 2024
Aymeric Deheurles, Caroline Honvault, Agathe Roby, Jamal El Arch, Maxime Le Texier, éluEs AMC ville - Septembre 2024