« Bonjour les gens !
Bon, on s’était quittés en avril, et depuis il s’est passé tout plein de choses : des élections avec une poussée regrettable et inquiétante de l’extrême-droite poussée et dédiabolisée par certains médias, parce que “bardella il est tro cool tavu il fait des vidéos tiktok de ouf et tro bogoss le mec”, une annonce surprise de dissolution de la part d’un mec qui pense à ses ambitions personnelles et fait un pari avec le R-Haine, et donc re-des élections bientôt, qui vont impacter fortement notre pays, dans un sens ou dans l’autre.
Et entre ces 2 séances d’élections, 2 conseils : le conseil municipal qui arrive le mercredi 26 juin, et le conseil métropolitain qui avait lieu jeudi 20, aux espaces Vanel, au-dessus de la médiathèque à Marengo.
Donc : conseil métropolitain !
Comme d’habitude, ascenseur obligatoire pour monter au 6ème étage : 4 personnes ont néanmoins tenté de prendre l’escalier courageusement : Caroline Honvault, Michèle Bleuse, Aymeric Deheurles, et Jean-Noël Gros, le journaliste de la Dépêche ; ils sont montés au 6ème pour s’apercevoir que la porte était fermée, sont redescendus au 2ème où une porte était ouverte, ont laissé passer 2 ascenseurs montants blindés, puis en ont pris un qui redescendait, et sont enfin arrivés au 6ème étage. C’est un peu dommage de ne pas laisser les gens qui le souhaitent ne pas utiliser l’ascenseur ; mais bon, on est passés à rien du tout d’un article posthume dans la Dépêche pour raconter leur fin tragique, enfermés dans les escaliers, les faisant entrer dans la postérité. Tant pis, la gloire, ça sera pour un autre jour.
Début à 9h15 : on sent que tout le monde a conscience que le conseil sera long, parce qu’habituellement le bon président Moudenc laisse traîner les gens jusqu’à 9h30. Et effectivement, lors de son discours introductif, il appelle à l’auto-limitation des prises de parole, rappelant que l’ordre du jour était chargé. Il parle ensuite des élections et appelle à être ensemble face aux extrêmes, en particulier le RN. Bon, il a quand même dit “les extrêmes”, hein, histoire d’être cohérent avec leur discours cherchant à faire peur aux électeurices de gauche, du centre et de droite modérée, leur faisant croire que LFI et EELV (et pourquoi pas le PS tant qu’à faire) sont une bête immonde d’extrême-gauche ; on rappelle au passage que si on compare leurs programmes respectifs avec celui de François Mitterand quand il est arrivé au pouvoir en 1981, c’est son programme à lui qui paraît d’extrême-gauche. Et que si on compare n’importe lequel de ces programmes avec ce que dit réellement la vraie extrême-gauche, on est toutes et tous à droite. Va falloir qu’on se rachète une boussole, on est paumés, là. Ou tout simplement faudrait arrêter de croire les discours de la droite.
Liminaire de Karine Traval-Michelet, la maire PS de Colomiers : elle commence à prendre ses distances vis-à-vis du bon président Moudenc. Petit tacle sur le courrier qu’elle lui a envoyé sur la conférence sur le wokisme organisée par tonton Moudenc à Toulouse, attaques à fleurets mouchetés, sourire crispé du bon président Moudenc à côté d’elle. Les municipales se rapprochent, les législatives anticipées encore plus, et ça va finir par faire mauvais genre de diriger la métropole avec la droite : il y a de la stratégie politique qui se met en place...
Liminaire de Thomas Karmann pour le groupe des écologistes : il parle des déchets verts payants, et tacle aussi Sachounet Briand sur une intervention radio qu’il a faite il y a peu de temps, où il a déclaré que la seule chose qui le gênait dans le RN était son programme économique. Propos hallucinants et révélateurs du positionnement à droite de Sachounet : visiblement taper sur les immigrés et favoriser le racisme, ça reste totalement acceptable et républicain pour lui.
Et on passe au liminaire de Maxime, pour notre groupe, que vous retrouverez en intégralité sur notre site : quand il parle de l’avenir que réserverait une présidence RN, on entend les protestations et les exclamations de JB de Scoraille, JJ Bolzan et leurs potes les plus à droite. Visiblement, la ligne Ciotti, elle leur plaît bien, à eux. C’est assez comique d’entendre justement les protestations bruyantes de la droite, la même qui parle d’outrance quand les personnes de gauche osent avancer leur mécontentement. Toujours le “2 poids 2 mesures”, et l’aplomb de reprocher aux autres leur propre comportement.
On passe à la réponse de Briand : comme attendu, il trouve les liminaires de Maxime et Thomas particulièrement remplis de haine. Bah tiens. Il a osé dénoncer une “conflictualisation systématique des sujets”, ce qui est exactement ce qu’ils font nous concernant. Il parle aussi de la situation du parti LR en disant que c’est “la bérézina” (assez dingue de l’entendre qualifier ainsi la situation de son propre parti, même si c’est exactement ce qui se passe), mais que ceux qui ont fait le choix de s’allier avec le RN se comptent sur les doigts d’une main.
Bon, visiblement il a de très grandes mains avec beaucoup de doigts.
Il parle de la suppression du « porte à perte » des déchets verts : superbe lapsus. « vous parlez d’une réduction du service public, mais le service public ne se cantonne pas à ça »
Bah oui, mais ça en fait partie, coco.
Bon, on vous épargne le reste de sa logorrhée, ça n’a que peu d’intérêt. Globalement, ils ont été assez mous dans l’ensemble, on sent qu’ils sont fébriles, et ils ont raison de l’être, ils se préparent une grosse branlée, et certaines et certains d’entre eux sont légitimement inquietEs aussi de la montée de l’extrême-droite. Mais pas tous.
Fin des propos liminaires, on vote rapidement les 3 premiers chapitres, et on attaque le chapitre 4, qui est le vrai premier chapitre, sur le PLUiH ; le bon président Moudenc fait applaudir les agentes et agents qui ont bossé sur le sujet qui sont présentEs dans la salle. On applaudit de bon cœur nous aussi, tant le boulot a été considérable et la pression sur leurs épaules forte, vu que tout ce boulot leur a été imposé par la majorité suite à l’annulation du précédent PLUiH pour insincérité sur les chiffres d’artificialisation, il faut le rappeler. Et puis c’est parti pour 2 heures de débat. Ça serait mensonger de dire que ça intéresse toute la salle, y’a pas mal de discussions. Et pourtant, le PLUiH, c’est extrêmement important : c’est ce qui permet de réglementer et d’harmoniser les constructions dans les différentes communes, pour faire très simple.
Il y a plein de lycéens dans la salle qui sont là pour leur super stage d’observation obligatoire, ils et elles doivent être raviEs d’écouter tout ça.
Les 2 heures de débat commencent à 11h15 : de notre côté, on a Odile, Maxime, Marc et Caro qui sont intervenuEs sur le PLUiH, on ne va pas résumer les échanges, ça ferait 15 pages, on va vous renvoyer vers notre site avec l’intégralité des interventions.
Karine Traval-Michelet répond à Odile, en commençant par « Madame Maurin… Madame Maurin, Madame Maurin, Madame Maurin, Madame Maurin… Madame Maurin«
On sent la décompression qui s’exerce pour rester courtoise et souriante.
Elle fait même de l’humour, elle dit « nous, ici, on ne peut pas dissoudre », ça fait sourire tout le monde, même son président assis à côté d’elle.
Annette Laigneau répond à la toute fin : elle dit « Madame Maurin, j’ai l’impression que vous dites tout le temps la même chose » (c’est marrant, nous a la même impression, mais dans l’autre sens. Comme quoi en politique, tout est question de point de vue…) Elle n’arrête pas de proposer de discuter avec les gens en aparté : Romain, Maxime, on sent qu’elle a envie de papoter avec eux.
Et enfin, c’est le Patron qui répond à Odile (en commençant par l’attaquer, histoire de rester cohérent dans la durée avec son comportement envers elle) : « Je pense que le PLUiH qui va vous être proposé au vote est un bon PLUiH, très écologique et très social »
Bon, ben on va espérer que dans 3 ans il ne soit pas annulé par la justice.
Et il parle des groupes d’oppositions : « les 2 groupes qui sont dominés, l’un par EELV, l’autre par la France Insoumise »
P’tain, on s’en doutait qu’on était toutes et tous sous l’influence d’Agathe, mais on ne l’avait jamais réalisé. Heureusement qu’il est là pour nous ouvrir les yeux.
Odile tente de répondre à 3 reprises à ses attaques, son micro est systématiquement coupé au bout d’une seconde : là non plus, les choses ne changent pas. L’abus de pouvoir, c’est toujours satisfaisant pour lui.
Escarmouches, échanges, et déchets
13h15, pause repas. Assez bordélique d’ailleurs : il y a eu quelques plateaux distribués au début, puis plus rien, et pour prendre les différents plats proposés, fallait jouer les équilibristes pour ensuite aller manger comme on pouvait, vu qu’il n’y a pas assez de tables pour tout le monde.
14h45 : reprise des débats.
Intervention d’Odile, et échange assez cocasse :
Le bon président Moudenc demande « est-ce que vous voulez que je réponde ? «
Odile « si vous voulez me répondre, vous devez aussi me permettre de répondre à ce que vous avez dit contre moi tout à l’heure »
JL Moudenc « Vous voulez que je vous réponde ? »
Odile « Oui »
JL Moudenc » À quoi sert que je vous réponde vu que vous partez du principe que je vous mens ? »
Odile « C’était par pure politesse »
Bon, ça chambre, mais ça reste bon enfant, on sent qu’il n’a pas envie de conflit ouvert dans ce contexte politique.
15h10, les votes pour la délibération 4 du premier « vrai » chapitre sont lancés.
15h12 on passe au chapitre 5, sur le compte administratif, et on est partis pour 45 minutes de débats. Marc titille Briand avec les 25 millions d’euros filés par la métropole à Tisseo ; il demande à l’adjoint chargé des finances de discuter avec le vice-président des finances de tisseo puis s’exclame « ça tombe bien, vous occupez les deux postes ».
Michèle Bleuse prend la parole juste après et souligne elle aussi que le cumul de ces deux postes pose quand même un gros problème. Parce que ça signifie concrètement que Sacha Briand fait ce qu’il veut pour les transferts d’argent entre la métropole et Tisseo, avec une certaine opacité et en persistant à éluder les questions qu’on lui pose à ce sujet.
Briand répond, accusant Marc de mauvaise foi, et racontant tellement de conneries qu’il a fait buguer la restranscription automatique du conseil : ça reste bloqué pendant plusieurs minutes, et ensuite on a un résumé succinct qui apparaît.
Bon, y’a encore des escarmouches, Marc qui s’adresse directement à Sachounet en le tutoyant, et à Vinçounet Terrail Noves aussi. Donc ça se met à parler chiffres et tutoiement à tout va. Au final, bien évidemment, ils ne sont pas d’accord.
Pour le vote des comptes administratifs, le bon président Moudenc doit quitter la salle. Il laisse donc Vincent Terrail-Noves présider. Et lui, il est taquin, il fait pas voter dans le même ordre. Donc il demande en premier « qui vote contre ? » ; on a failli se faire avoir, mais ça va, on a géré. On a eu chaud n’empêche : pour un peu, on n’aurait pas levé la main, et ça n’aurait strictement rien changé au résultat final (pardon, cher lecteur : si tu sens une pointe de résignation ou de découragement, c’est totalement assumé).
Chapitre 6, on vote la plupart des délibérations. Odile intervient sur les parkings vélos afin d’éviter de voir trop de vélos attachés contre des barrières dans l’hypercentre qui bloquent le passage des PMR. Maxime Boyer répond en disant qu’ils en ont conscience et que ça progresse petit à petit. Il rappelle que Maxime (le nôtre) avait fait une proposition qu’ils avaient travaillée avec lui (stationnement des scooters Yego sur les places de stationnement voiture) et qui marche plutôt bien, et que l’expérimentation des stationnements des 2 roues à moteur est aussi en cours : ça, ça fait plaisir. Exemple très rare de travail collaboratif majorité – minorité qui fonctionne. Dommage que ça ne soit pas plus fréquent.
16h40, on a torché les chapitres 6, 7, 8, il ne reste qu’une intervention de Maxime sur la 8.19, et une de Agnès Benoit-Lutman sur la 8.18 : première fois qu’on l’entend en conseil métropolitain, habituellement cette élue n’intervient qu’en commission (oui, parce qu’il se passe pas mal de choses en commissions aussi, mais on ne peut pas tout raconter, ou alors il faudrait rédiger une encyclopédie). On sent que le PS, après plusieurs années à co-diriger la Métropole avec la majorité, tente de se singulariser un petit peu. Nous aurons ainsi droit à plusieurs primo-interventions d’éluEs ce qui nous change.
Il est 16h45, on file ; on arrive à la délibération 10.6, et Caro intervient sur la parcelle de MyxArt et la construction d’une école à cet endroit-là et surprise : alors que la majorité, pour faire avaler la pilule de l’expulsion des artistes, avait juré mordicus que c’était pour mettre une école, hé ben la parcelle n’a pas été fléchée en service public dans le PLUiH. Certes, on pourra peut-être y construire une école mais aussi plein d’autres choses. Là encore, filouterie et noyage de poisson. C’est Brigitte qui prend la parole ensuite.
16h52, on est au chapitre 13 et Jamal prend la parole pour la 13.2 sur l’immeuble messager. À la fin de son intervention, le bon président Moudenc dit « Jamal parle, Gaëtan répond » : il est décidément taquin et de bonne humeur, aujourd’hui.
On file jusqu’au chapitre 15 « économie circulaire et déchets » : intervention d’Aymeric pour critiquer non pas la mesure en elle-même, mais la façon dont ça a été mis en place.
Réponse de VTN : non, ce n’est pas une pompe à fric, il y a des broyeurs à disposition, et on viendra broyer à domicile pour les personnes qui ont plus de 2 mètres cube et puis la location d’une benne pour 500 euros, c’est pas cher, tout le monde pourra se la payer... Pour la communication et l’accompagnement, il y aura 2 associations qui vont promouvoir les actions.
Seul problème : qui en a entendu parler ? C’est là qu’il y a la faille dans la communication.
On passe ensuite au chapitre 16, avec une intervention d’Odile sur Bagatelle où les habitantEs ne sont pas écoutéEs sur la rénovation du quartier. Il y a plein de personnes qui parlent dans le fond de la salle, ça fait un brouhaha permanent assez désagréable.
On a énormément de délibérations au chapitre 16, on avance à marche forcée ; Isabelle Hardy fait une intervention, le bon président Moudenc lui répond et se moque d’elle en disant qu’elle aurait pu y penser quand elle était dans la majorité ; elle veut répondre, il l’empêche de répondre (toujours aussi classe) et déclenche les votes.
Chapitre 17 à toute allure aussi : il est 17h53.
Fin du chapitre 17 à 17h58, on passe au 18, on sent qu’il veut finir vite.
Tous les chemins mènent au sexisme
Intervention d’Hélène Cabanes contre la nouvelle voie créée vers Cornebarrieu. L’occasion pour le détestable Grégoire Carneiro de prendre la parole avec son arrogance habituelle. Alain Toppan prend la parole pour soutenir le projet qui servira sa commune.
Déclenchement des votes, et il va tellement vite qu’au moment où on lève la main pour voter contre, il annonce déjà que c’est adopté. Comment nous faire sentir encore plus inutiles…
Le chapitre 19 file aussi assez vite, seule Hélène Cabanes est assez courageuse pour faire une intervention, d’autres passent leur tour, tout le monde fatigue, et elle se prend une réponse de Carneiro, qui répond avec la même morgue que quelques minutes plus tôt, et à côté de la plaque (ça aussi, c’est assez habituel en fait).
Bon président Moudenc fait voter, ne lève pas les yeux de sa table, et déclare que ça a été voté à l’unanimité alors qu’on a voté contre : en même temps, est-ce si important ?
Maxime prend ensuite la parole sur la 19.14 pour une activité logistique fluviale sur les canaux dénonçant une opération de com plus qu’une volonté de limiter les livraisons en camion au centre-ville. L’occasion pour François Chollet de se prendre les pieds dans le tapis sur le dossier qu’il semble maitriser assez peu. Au final aucune réponse à nos questions…
Nouvelle séquence rigolote : Hélène Cabanes prend la parole et commence par apporter des précisions sur une réflexion qui lui avait été faite auparavant. Le bon président Moudenc lui demande s’il peut lui répondre : Hélène lui réplique « je ne sais pas, ce n’est pas moi qui distribue la parole », rappelant ainsi la pratique habituelle du président sur qui a le droit de parler ou pas, dont il use et abuse fréquemment. Énorme, merci Hélène.
18h45, on attaque le chapitre 20, dernier chapitre avant les vœux.
Et on a plusieurs interventions de Caroline, là.
Caro parle des violences sexistes et sexuelles, et fait remarquer aimablement au président Moudenc que les personnes à qui il avait coupé le micro aujourd’hui, par exemple, c’étaient des femmes. Vague de protestations dans la salle, et le bon président Moudenc qui secoue la tête avec un petit sourire. Mais bon, c’est factuel, en fait. Michèle Bleuse intervient ensuite et en remet une couche : elle parle du sexisme ordinaire et interpelle le président Moudenc et Riton De Lagoutine. Et elle cite notamment le tweet de Briand qui met en visibilité leur collaboratrice de groupe.
Bon président Moudenc se défend en disant qu’il ne coupe pas la parole en fonction du genre de la personne qu’il a en face de lui, mais qu’il est garant de la bonne tenue des débats. Il arrive à retourner la situation en disant que si c’est le cas, ça serait parce que les élues seraient plus indisciplinées que les hommes : beau retour de sexisme.
Caro reprend la parole sur proxima, et pour répéter qu’une formation aux comportements sexistes serait très bien pour l’ensemble des éluEs pour faire avancer la culture commune au sein de la communauté
Réponse : « tout est sexisme dans votre bouche Madame Honvault« . Très classe.
Julie Escudier répond qu’il y a eu une formation « S’attaquer aux racines du sexisme » qui a été proposée à l’ensemble des agentEs et qui pourrait être proposée aux éluEs ; nous, on demandait carrément que la formation soit obligatoire, pas juste proposée, parce qu’il y a du boulot, hein !
Elle conclue en disant « on pourrait faire remarquer que beaucoup de gens parlent pendant qu’une femme parle, et que c’est aussi du sexisme ». Et elle a parfaitement raison.
On note, parce que quand il y a du positif, on le note et on le fait remarquer, que le ton des réponses de Henri de Lagoutine est nettement plus courtois qu’avant. Il reste en désaccord avec ce que dit Caro, mais le ton n’est plus hargneux comme ça a pu l’être auparavant (à voir si ça dure dans le temps).
19h30 : fin des délibérations, début des vœux.
Il est évidemment annoncé que le vœu rituel de l’A69 ne sera pas retenu.
De notre côté, nous avions un vœu sur les mobilités douces porté par Maxime et qui avait été travaillé de manière collaborative avec de nombreuses associations en s’inspirant de la Métropole de Lyon. Bilan : rejeté par la majorité au prétexte qu’il faut attendre de voir ce qui se passe à Lyon (alors qu’on aurait très bien pu lancer l’étude en parallèle). En matière de transport, la procrastination est une culture dans la majorité qui reste bien ancrée ; nous avions aussi cosigné un vœu présenté par Isabelle sur des congés menstruels accordés aux agentes de la métropole ; vœu amendé par la majorité et accepté.
À la toute fin, Maxime reprend encore la parole (la majorité implorant pitié des yeux pour que ce soit court) pour demander où en est le projet de Jonction Est, et surtout s’il va être remis en question vu que les hypothèses du projet (enquête ménage déplacement de 2013) se sont écroulées avec les nouveaux résultats de l’enquête ménage 2023). C’est court : 10 secondes. La réponse est plus longue, Grégoire Carneiro lisant la réponse qu’on lui a préparée pour éviter de tomber dans le sarcasme dénigrant. C’est long, mais c’est creux. Mais c‘est long. On vous la fait court : malgré les hypothèses caduques, les risques juridiques et la concertation qui a vu le projet refusé à 96%, la majorité fonce vers l’enquête publique ! On change rien et on garde le projet conçu en 1980 ! Jean-Luc Moudenc veut son A69 locale.
Voilà, c’est tout pour le conseil. Prochain rendez-vous, le conseil municipal du mercredi 26 juin, ça va être chargé aussi, avec 175 délibérations dans 41 chapitres. Pensez à nous suivre sur twitter ou sur le site de Toulouse si vous voulez voir les débats en direct.