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Infolettre métropolitaine #26 : Retour sur le conseil du 4 avril 2024
Infolettre métropolitaine #26 : Retour sur le conseil du 4 avril 2024

Infolettre métropolitaine #26 : Retour sur le conseil du 4 avril 2024

Marc lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Marc lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Jamal lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Jamal lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
« Bonjour les gens !

Après un week-end de 3 jours qui nous a permis de récupérer du conseil municipal, nous avions rendez-vous le jeudi 4 avril à la grande Halle de l’Union pour le conseil métropolitain (retrouvez sur notre site toutes nos interventions de ce conseil). 

 

C’est plutôt bien, ces conseils métropolitains hors de Toulouse : ça permet de faire découvrir un peu les autres communes aux différentes personnes élues dans le conseil communautaire, et ça permet de ne pas tout centrer sur Toulouse. L’idéal serait qu’on puisse aller dans toutes les communes, mais pour ça il faudrait plus de conseils (5 par an sur 6 ans, ça fait 30 conseils, et il y a 37 communes), et de toute façon il y a beaucoup de communes qui n’ont pas de salle assez grande pour accueillir le conseil. 

 

Bon, après, faut pas se le cacher, quand on est en conseil, on est enfermés toute la journée, on ne voit quasiment rien de la ville hôte. Mais au moins ça permet de voir tout bonnement comment se rendre là-bas et les problématiques de transport (notre groupe est venu en transports en commun, et on doit être à peu près les seuls à ne pas être venus en voiture). Et si on est curieux, on peut se promener un peu dans le quartier qui nous accueille pendant la pause de midi, celle où la moitié du conseil sort pour fumer. 

 

L’Union, donc. Qui fait la force, on le rappelle, donc la Force est avec nous. 

 

Voilà, ça c’était pour évacuer les jeux de mot obligatoires. 

 

Nous étions donc convoqués à 9h, et comme d’habitude on n’a pas commencé à 9h ; 9h24, on commence : la musique d’appel est super forte et très désagréable comme il est d’usage, et comme à chaque fois les gens studieux déjà installés se disent qu’ils auraient mieux fait de faire les cancres comme tous les autres, ça permet de ne pas subir cette sonnerie infâme. 

 

Et Marc est de retour à la tribune ! Rappelons que sous cette mandature, vu que tonton Moudenc a appelé tous les maires des communes de la métropole SAUF LUI pour proposer son pacte de gouvernance, il ne lui a jamais proposé de vice-présidence ni un quelconque rôle d’influence, et qu’il est donc dans la salle avec les autres. Mais là, pour son discours d’hôte d’accueil, il est invité à la tribune, s’insérant entre tonton Moudenc et Karine Traval Michelet

 

Pour rappel, Marc il est donc dans notre groupe (groupe AMC), il est maire de la ville de l’Union, donc c’est le seul conseil métropolitain se déroulant chez un non-pacteux de tonton Moudenc. 

 

Marc fait un discours fleuve (normal, on va parler de l’eau un bon moment) tout en étant percutant, sur les enjeux climatiques qui nous obligent en tant que collectivité à anticiper fortement les questions à la fois de consommation et production d’énergie. Il remercie particulièrement les équipes de la métropole pour la préparation et l’installation de la salle, et Zefil pour avoir fibré la grande Halle de l’Union afin qu’on puisse avoir une connexion internet digne de ce nom. Au début, c’était une société privée qui avait été contactée pour la fibre, on ne citera pas son nom, parce que c’est une couleur et ça la rendrait donc identifiable, et ça coûtait la peau des fesses pour juste 2 jours de connexion. Les services de la métropole ont donc suggéré de plutôt passer par Zefil, un peu au dernier moment (un mois avant, ce qui fait court comme délai), et ils ont réussi dans les courts délais impartis, pour un coût deux fois moindre et pour une connexion permanente. C’est aussi ça, la puissance de la métropole ; le plus dingue c’est que parmi touTEs les éluEs de la métropole, très peu réalisent à quel point ils ont un outil remarquable à leur disposition, et qui permet de faire des économies plutôt que de filer son fric au privé, et pour de meilleurs résultats. Comme quoi un service de la Métropole en régie plutôt qu’en délégation de service public, ça peut très bien marcher, hein ; tant qu’on en est aux jeux de mots pourris avec l’eau, on peut dire que Zefil, ils marchent sur l’eau. 

  

Les liminaires commencent : à noter que KTM (Karine Travail Michelet) dans son liminaire se montre extrêmement critique sur les pistes d’économie du gouvernement, et – surprise – demande à tonton Moudenc d’accepter de présenter notre vœu sur l’avortement, vœu qu’il s’obstine à refuser à chaque conseil où nous le présentons. 

 

Jamal fait le liminaire pour notre groupe, qui commence avec des jeux de mots pourris fournis par Aymeric, marque de fabrique (« L’Union fait la force », « je vais vous parler de l’eau mais la source ne sera pas tarie ») : vous pouvez retrouver l’intégralité de son discours sur notre site

 

C’est comme toujours Sachounet qui répond aux liminaires, avec ses diatribes habituelles : gauche extrême écolo et prolétarienne, qui parle d’une vision apocalyptique ; il confirme son climatoscepticisme, fidèle à lui-même, avec un discours très à droite à défaut d’être très adroit. Il parle à 2 reprises de la « semaine sainte » et du “wokisme” par rapport à l’éducation de nos enfants avec “des idées pernicieuses”. Rien que ça. Pour un peu, il serait une caricature des idées zemmouristes (on dit “zemmouriennes” ? Si on dit “pourries”, ça marche aussi, en fait). 

 

On a ensuite Marie-Christine Jaillet, présidente du CODEV qui intervient comme chaque année. Elle prend la place de Marc à la tribune. Il y a des échanges avec les différents groupes ; Maxime intervient pour nous, il en profite malicieusement pour glisser un mot sur les immeubles qui s’écroulent, ça déplaît à tonton Moudenc, qui reprend la parole pour dire que « non c’est de la merde » ; forcément Maxime lève la main pour répondre mais pas de bol, Tonton Moudenc ne le voit pas.  

 

Le conseil à proprement parler commence : on vote les 3 premiers chapitres, on arrive au 4 (“MODERNISATION DE LA COLLECTIVITE ET FINANCES”) à 11h20 : 30 minutes de “débat stratégique” ont été accordées en conférence des présidents. Pour rappel, la conférence des présidents, ce sont les présidentEs de chaque groupe qui se réunissent quelques jours avant le conseil pour indiquer les délibérations sur lesquelles ils voudraient avoir un certain temps de parole, supérieur aux 2 minutes 30 indicatives habituelles. Marc parle de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) dont on a fait cadeau aux entreprises (disparition pure et simple en cours de cette taxe décidée par le gouvernement) et de l’amendement qu’il propose au nom de notre groupe, pour modifier légèrement une autre taxe, la CFE (Cotisation Foncière des Entreprises). Comment ça marche ? (Suivez bien parce que c’est votre argent, hein ! Parce que bon, si cet argent n’est pas demandé aux entreprises, ben… Soit les particuliers payent, soit les services publics se dégradent) 

 

Hé bien l’Etat communique chaque année à Toulouse Métropole (et à tous les EPCI en France) le taux de CFE à appliquer si notre collectivité veut que ce taux suive l’évolution du niveau des taxes foncières dans nos 37 communes (pour l’année précédente). Et là, au lieu d’appliquer ce taux, Sachounet propose un cadeau : maintenir le taux (plus bas) des années précédentes à 36,58% plutôt que d’appliquer celui proposé par l’Etat à 36,94%. Ça semble pas grand chose, mais ce cadeau mis de côté depuis 3 ans, ce sont … 29 millions d’euros ! Soit 3 fois le fonds vert de la Métropole pour les projets de développement durable, fonds qui est sur 6 ans ! 

 

Joseph Carles prend la parole pour expliquer pourquoi son groupe ne votera pas l’amendement : les petites entreprises sont contre l’augmentation de la CFE. Les socialistes prennent la parole pour dire qu’eux non plus ne voteront pas l’amendement. Le groupe des verts ne le votera pas non plus, bref on est les seuls à se dire que ça pourrait être une bonne chose d’arrêter un peu les cadeaux aux entreprises (la suppression de la CVAE c’est 300 M d’euros annuels de cadeaux déjà !) quand le commun des mortels se retrouve avec la TVA à payer à 5% de taxe en plus minimum (inflation) sur ses denrées alimentaires ou autres. En bref 0.5% d’augmentation d’une taxe pour les entreprises c’est honteux, 5% pour les particuliers, ça passe…. 

 

Marc reprend la parole, pour rappeler que cet amendement, c’est une mesure de gauche. Alors ça, ça ne plaît pas à KTM, qui répond tout colère que son groupe est libre, et dit clairement que si elle doit un jour voter en dehors du pacte au risque de perdre ses délégations, elle le fera (le tout à côté de Tonton Moudenc qui reste impassible face à ce message/menace), et qu’elle n’a pas de leçon de gauche à recevoir. Bon, ok, mais il n’empêche qu’ils ont tous refusé une mesure qui aurait risqué de les rendre impopulaires. Nous on s’en fout, on n’est déjà pas populaires. 

 

Maxime demande la parole : tonton Moudenc dit « bon, je ne vais pas donner la parole à 2 personnes du même groupe, donc je donne la parole à Monsieur le Texier ». 

 

On pense que lui-même, il n’a pas compris sa phrase. 

 

Maxime reprend la parole pour dire que non, ce n’est pas une augmentation des impôts aux entreprises, c’est un maintien du taux proposé par l’État. Il donne aussi son exemple personnel (faut toujours faire gaffe en tant qu’élu quand on défend l’intérêt général à ne pas mélanger cas personnel et cas général mais là il le précise bien dans son intervention) étant à la fois entrepreneur et membre d’un foyer de 4 personnes, pour dire qu’il voit bien ses factures de denrées quotidiennes augmenter bien plus vite que sa CFE.  

 

Sachounet Briand balaye de la main tout ça et répond en défonçant Marc, et en sortant un « Dans le monde de Marc Péré, y’a les gentils et les méchants ». 

 

Sans blagues… 

 

Et il fait quoi, lui, quand il parle des wokistes / écolos / gnagnagna ? Ce type n’a décidément aucune vergogne. 

 

Bon, si vous n’avez pas tout compris sur l’objet du débat, vous avez plus haut les liens vers ce qu’est la CVAE, ce qu’est la CFE, ce sont deux taxes qui constituent la CET, ce qui pourrait pour certains paraître une goutte d’eau quand on va voir les montants concernés et la liste des personnes / professions exonérées. Alors que l’eau, elle, on en reparlera beaucoup plus longtemps dans le conseil, par contre. 

 

On avance : Aymeric intervient sur la 5.1, sur le règlement intérieur, avec humour et quelques sarcasmes gentiment glissés à l’encontre de la majorité et de son président. Vous pouvez aller lire, c’est drôle. Si si. Bon, il manquait la moitié des personnes dans la salle quand il a parlé, vu que la grande majorité s’en fout du règlement intérieur qui est adapté pour venir nous casser les pieds à nous et aux verts, mais c’était drôle quand même. Surtout qu’il y a eu une pseudo concertation sur le sujet, avec un groupe de travail, pour au final nous imposer des choses qui vont contre nous. Hélène Cabanes prend le micro dans la foulée pour indiquer tout ce qu’ils ont laissé tomber, puis Vincent Terrail-Noves leur répond à tous les deux en prouvant qu’il n’a pas tout écouté, ou pas tout compris ; quoi qu’il en soit il est à côté de la plaque. 

 

On avance encore : Agathe intervient sur le renouvellement de la DSP du zénith de Toulouse, pour dénoncer le manque d’attention pour les personnes en situation de handicap. C’est moins drôle, parce que le sujet ne s’y prête absolument pas, tellement c’est scandaleux ce qu’il se passe.   

Agathe lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Agathe lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Caro lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Caro lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Une élection ratée ? Ben on la refait !

Pause midi ; on mange, puis la commission voirie est réunie pour refaire l’élection de son président, parce que la dernière fois, on a mal voté. 

 

Mais si, souvenez-vous, c’était dans la dernière infolettre métropolitaine : Ida Russo avait changé de groupe pour rejoindre Metropole d’Avenir (le groupe de Tonton Moudenc) avec la garantie que la présidence lui reviendrait. Manque de bol, Didier Castera du groupe des indépendants s’était présenté contre elle et avait été élu. 

 

Donc là, tonton Moudenc nous a réunis pour nous expliquer que oh bah tiens, il avait vu 2 délégations qui traînaient, là, orphelines, et qu’il s’était dit « mais tiens mais quoi, pourquoi pas les donner à ce brave M. Castera, pour le remercier d’avoir fait foirer mon plan prévu d’avance pour l’élection d’Ida ? »

 

Et alors malencontreusement, le poids de ces délégations a écrasé M. Castera, qui a été contraint la mort dans l’âme de se dire que ça en plus de la présidence, ça faisait trop et hop, tiens, je vais me retirer de la présidence, parce que en fait, j’en ai jamais vraiment voulu, tout compte fait, et pouf, ça provoque une nouvelle élection, et une deuxième chance pour Ida Russo. 

 

On croit apercevoir quelques sourires narquois, là : kewââ, vous croiriez qu’il y a eu des magouilles et des rapports de force derrière tout ça ? Maaaaaaaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis nooooooooooooooooon ! Jamais ça se fait en politique, ça ! 

 

Bon, ça devait être une formalité, mais l’opposition est joueuse. Hélène Cabanes a décidé de se présenter, au dernier moment.  

 

Alors gros suspense, du coup : qui qui donc allait être élu ?  

 

À l’annonce des résultats, tonton Moudenc a fait durer un peu le suspense : il a proclamé le nombre de votants : 37. 

 

Tiens, 37 ?  

Mais au dernier conseil, c’était 31… 

 

Ah mais oui mais le matin, on a voté une délibération qui changeait la composition des commissions. Et pouf, 6 nouvelles personnes qui arrivent dans la commission, et les 6 qui viennent de Metropole d’Avenir, et qui potentiellement apportent donc des voix supplémentaires pour leur membre de toujours-d’il-y-a-deux-mois-Ida-Russo. 

 

Donc 37 votantEs. 

  • 4 bulletins blancs ou nuls. 
  • 21 voix pour Ida Russo 
  • 12 voix pour Helene Cabanes. 

 

Bah mine de rien, ça ressemble quand même à un mini-camouflet.  

Bon, la brave Ida n’a pas changé de groupe pour rien, l’honneur est sauf.  

Cette formalité de correction d’un résultat démocratique erroné étant faite, le conseil peut reprendre.  

Rien que de l’eau, de l’eau de pluie, de l’eau de là-haut 

Et on passe au gros dossier du conseil : l’eau, avec la mise en place annoncée et voulue par tonton Moudenc de la tarification- saisonnière : plus cher de 42% pendant les 5 mois les plus chauds et moins cher de 30% pendant les autres mois, avec des arguments qui tiennent moyennement la route, mais surtout l’absence totale de réflexion sur d’autres possibilités, notamment la tarification progressive avec premiers mètres cubes gratuits, puis tarification qui évolue pour contraindre à la limitation de consommation pour les usages superflus. Mais aussi la tarification différenciée selon les usages professionnels et personnels, une étude de parangonnage qui aurait pu être faite quand on voit Lyon se lancer dans justement la tarification progressive etc… 

 

KTM prend la parole, et montre qu’elle est colère : elle dépasse son temps imparti, mais là on a droit à Karine la Rebelle, qui dit « bah oui bah je vais dépasser pour une fois parce que je suis en colère » : vous voyez, elle le dit elle-même. Donc elle annonce clairement que les socialistes voteront contre toutes les délibérations. Nous aussi, les verts aussi, les communistes aussi. Mais ça passera quand même, parce que tonton Moudenc et les indépendants ont la majorité avec leurs deux groupes. Et ça ressemble un peu à un scandale démocratique. 

 

On retiendra la phrase suivante, assez polémique : « toute goutte d’eau non nécessaire à la Garonne qui va dans l’océan est une goutte d’eau perdue » (Pierre Trautmann). 

 

Mais quoi ???? 

 

Merci pour les océans, pour la faune maritime, pour l’ensemble des autres pays qui bénéficient de l’océan… Visiblement, d’après eux, Toulouse et sa métropole ainsi que tout usager sur le trajet sont les propriétaires de l’ensemble de l’eau de la Garonne, et les autres, on les emmerde. 

 

Plusieurs intervenants, des débats contradictoires, est-ce que oui ou non Veolia s’en met plein les fouilles et qu’on leur reverse un complément pour compenser la perte de chiffre d’affaire ? 

 

Et tonton Moudenc donne la parole : Marc, Pierre Lacaze, Robert Medina, Pierre Trautman… Pendant ce temps y’a Michèle Bleuse et Hélène Magdo qui lèvent la main, mais comme d’habitude le président a un filtre qui zappe les femmes. Ah non, il a fini par les voir, mais elles passeront en dernier. Très bonnes interventions d’Hélène Magdo qui maîtrise bien le sujet, qui pose des questions percutantes et prend à témoin les maires de la majorité. 

 

Nous de notre côté, c’est donc Maxime, Marc et surtout Jamal qui ont parlé ; durant ce conseil, entre le liminaire et le débat sur l’eau, on a eu tout plein de Jamal, qui a été un très bon porte-parole. 

 

Vous pouvez retrouver les interventions sur l’eau qui étaient déjà rédigées : celle de Jamal, et celle de Maxime (sur les PFAS notamment). Il y a eu d’autres prises de parole, mais non préparées à l’avance, donc non retranscrites par écrit, mais si ça vous intéresse, il y a la vidéo du conseil sur youtube. 

 

Le débat devait durer 1h, il a duré 1h40, preuve qu’il y avait des choses à dire. Mais tonton Moudenc clôt les débats au bout d’un moment, en expliquant qu’il a bien écouté tout ce qu’on avait à dire, que ce sont des positions politiques qu’il respecte, mais que maintenant on passe au vote et qu’on va adopter les délibérations même si tous les groupes sauf les deux majoritaires votent contre, parce qu’au final, le Patron, c’est lui, hein.  

 

Il est 17h, on passe au chapitre 7 (sur 19) : intervention de Caroline sur le Pacte National des solidarités de Toulouse Métropole dont tout le monde se fout, parce que c’est vrai que la pauvreté, c’est pas un sujet méga important, quoi.  

 

Délibération 7.2 : encore un débat qui traîne en longueur, on sent tonton Moudenc inquiet, il demande à Gaëtan Cognard de « répondre rapidement, car on a encore beaucoup de délibérations à examiner » ; visiblement ils ont prévu des trucs le soir-même et ils ne veulent pas être en retard. 

 

Délibération 7.3 : intervention de Caro sur le guide de la prévention spécialisée. 

 

Votes à toute allure, puis intervention de Caro sur la 9.3 sur le fonds d’urgence pour la culture. 

 

Re-votes à toute allure, et Maxime loupe son intervention sur Paleficat, il était parti aux toilettes et tonton Moudenc en a profité : c’est pas gentil, ça ! Bon, il est bon prince, il permet à Maxime de faire son intervention en décalé. Par contre quand Maxime veut reprendre la parole pour répondre à Annette Laigneau, qui le prend à partie, il décide que faut quand même pas pousser mémé (attention, pas Annette, hein) dans les orties, donc Maxime n’a pas le droit de répondre. Lui, par contre il en profite pour parler beaucoup. 

 

Maxime un peu plus tard essaie de reprendre la parole par rapport à une attaque contre lui par Moudenc le matin sur le CODEV : dès que Maxime dit qu’il veut revenir là-dessus, il se fait couper le micro par le président, qui argue que « Je suis là pour ordonner les débats, pas pour nous laisser dicter les interventions selon votre calendrier : vous êtes confusant ». 

 

Bon, ben s’il ne veut pas qu’on cherche à répondre, ça serait pas mal qu’il s’abstienne de nous attaquer non ? ‘Fin nous, on propose ça, on n’a pas sa sagesse, hein.  

 

On arrive aux vœux ; tonton Moudenc confirme qu’il refuse de mettre le vœu sur l’avortement à l’ordre du jour, disant que ce n’est pas de compétence métropolitaine : même KTM à la tribune fait la moue ; vue la vitesse à laquelle ça va, fin 2025 elle votera peut-être avec nous. 

 

Alors là pour les vœux, il a été expéditif : (si vous voulez lire la description complète des vœux, vous pouvez aller les voir ici sur notre site, notamment le fameux vœu avortement qui propose de lancer une campagne d’information sur ce droit qui vient d’être inscrit dans la constitution ; mais pour être garanti, un droit, il faut le connaître ; et la responsabilité d’une collectivité, c’est de participer à cette information, c’est tout ce qu’on essaie de dire en fait) 

  • avortement : retiré de l’ordre du jour 
  • notre vœu pour un juste partage de la ressource en eau et une politique tarifaire équitable : il explique qu’on a déjà assez discuté de l’eau comme ça, lance les votes directement, lève la main pour voter contre, et là on voit timidement des mains se lever petit à petit dans son groupe, genre « merde, le patron nous fait lever la main ». Il balance directement « le vœu est rejeté », alors que franchement, vu le peu de mains levées, y’avait match. 
  • Et son vœu à lui “en faveur de la généralisation de l’installation des compteurs d’eau individuels”, il déclenche les votes directement, adopté. 

Fin du conseil à 18h15, visiblement il était pressé d’en finir. On a balayé 11 chapitres en une heure, c’est pas loin d’être un record.  

Bon ben voilà : rendez-vous en juin pour les prochains conseils : le jeudi 20 juin pour le prochain conseil métropolitain, et le jeudi 27 juin pour le prochain conseil municipal. 

À bientôt les gens ! 

 

Aymeric lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Aymeric lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Maxime lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union
Maxime lors du conseil du 4 avril 2024 à l'Union

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