Après plus d’un mois de paralysie de la collecte, le travail à accomplir dans nos rues est conséquent pour qu’elles retrouvent leur état antérieur.
Cela devrait durer 2 à 3 semaines et mobiliser tous les agents. Ceux-ci se sont d’ailleurs proposés pour travailler plus, via des heures supplémentaires, pour résorber l’excédent plus vite, tout en leur permettant de compenser en partie la perte d’argent des jours de grève, qui rappelons-le, est la conséquence de l’inaction et l’absence de dialogue de l’exécutif de la Métropole.
Cette proposition de résorption était « gagnant-gagnant » pour reprendre l’expression de Jean-Luc Moudenc dans Actu le 13 janvier.
Mais les agents ont eu à faire face à une petite mesquinerie paternaliste de sortie de grève de la part de Jean-Luc Moudenc. En effet, leur proposition a été refusée et le travail de résorption de l’excédent confié à…. des sociétés privées alors que notre Métropole bénéficie de tous les moyens et la bonne volonté nécessaire. Un dispositif qui est une perte de temps et une complexité accrue (et à quel surcoût pour le contribuable ?!), tout ça pour punir les agents: ce n’est pas à la hauteur de la situation et des nuisances que subissent les habitantEs.
Ainsi, alors que nous demandions la semaine dernière dans notre dernier communiqué à ce que Jean-Luc Moudenc et Henri De Lagoutine reviennent maintenant à un dialogue respectueux et constructif avec l’ensemble des agents, les mauvais signes ne se sont pas fait attendre.
Un autre élément a été passé sous silence lors de la fin de négociation. Officiellement, Jean-Luc Moudenc annonce la fin du « fini-parti » (Actu 13/01) en ces termes : « On faisait partie des dernières agglomérations à encore l’appliquer ». Dans les faits, discrètement, un service entier est pour l’instant totalement escamoté de l’accord qui doit être formalisé le 28 janvier en Comité Technique avec les agents de collecte : le service de nuit de l’hypercentre.
Ce service mobilise 34 agents sur les 600 de la collecte et va continuer à pratiquer le « fini-parti » considéré pourtant par Vincent TERRAIL NOVES comme « illégal » (Le Figaro 25 novembre 2021). Ce traitement spécifique inquiète les syndicats qui y voient une possible privatisation par tranche se profiler à l’horizon. Alors que, toujours dans la presse (La Dépêche du 13 janvier), Vincent TERRAIL NOVES clame que « La régie est en effet sauvée », est-ce vrai ?
Nous demandons donc des éclaircissements écrits à M. Terrail-Noves et Moudenc :
- Qu’en est-il de la fin de la pratique du « fini-parti » pour le service de nuit de l’hypercentre?
- Confirmez-vous le maintien en régie de ce service ?
Mensonge sur l’illégalité ou entourloupe cachée, il va falloir choisir.