La confirmation de l’annulation du Plan Local d’urbanisme de la Métropole (PLUiH) fait les gros titres en ce moment.
Elle nous laisse sans cadre fort et moderne pour l’urbanisme toulousain. La rédaction du PLUiH doit démarrer rapidement et associer beaucoup mieux toutes les parties prenantes.
Malheureusement l’actualité nous montre crûment sur deux sujets d’urbanisme, la vision actuelle de la concertation de Jean-Luc Moudenc : l’implantation de l’annexe de la fourrière décrétée de manière unilatérale à Lafourguette (artificialisant des sols au passage) et la construction d’une chaudière biomasse à Negreneys avec les mêmes procédés.
Dans les deux cas, un même mode opératoire, caricatural : des décisions prises sans les parties prenantes et les habitantes et habitants ; réunions faussement de « concertation » mais qui ne sont que des réunions d’information descendantes ; colère et mobilisation des habitantes et habitants, créant un climat tendu et peu propice à la co-construction, d’autant que les solutions alternatives ne sont pas explorées, ce qui aboutit à une perte de temps pour tout le monde.
Face à la problématique de réaffectation des sols et d’artificialisation nous proposons depuis plusieurs semaines de recenser l’ensemble des friches disponibles sur le territoire de la Métropole. Nous avons ainsi réussi, de manière inédite, à faire voter un amendement en conseil de Métropole de ce 10 février, entérinant la nécessité de ce recensement.
Maintenant il s’agit de ne pas jouer la montre comme souvent mais de lancer ce recensement immédiatement :
- Pour pouvoir identifier des solutions alternatives liées aux questionnements des habitantes et habitants sur l’artificialisation d’un côté à Lafourguette et sur l’impact pollution/perte d’espace ludique pour les enfants de l’autre à Negreneys
- Pour être prêts au lancement de la co-construction du PLUiH
Jean-Luc Moudenc doit tirer les leçons de ses échecs et prendre en compte l’appel montant des françaises et français pour à la fois plus de démocratie et d’écologie populaire. Et cesser de décider systématiquement sans les habitantes et habitants de la Métropole.