Groupe politique des élus et élues d'opposition à Toulouse et sa Métropole. Démocratique, solidaire & engagé pour le climat.
Infolettre municipale #9 : RĂ©cap du Conseil du 09 novembre 2022
Infolettre municipale #9 : RĂ©cap du Conseil du 09 novembre 2022

Infolettre municipale #9 : RĂ©cap du Conseil du 09 novembre 2022

Maxime le Texier dans la salle du conseil municipal
« Bonjour à toutes et tous !

Mercredi 9 novembre a eu lieu le conseil municipal. Conseil particulier pour nous, parce que c’était le dernier de François : il l’a annoncĂ© durant le liminaire (on y reviendra plus en dĂ©tail aprĂšs), mais pour que les choses soient dites, comprises et claires, on va s’attarder un peu sur le sujet. François avait toujours annoncĂ© ĂȘtre contre le cumul des mandats, et donc depuis juillet dernier, les remarques persiflantes se multipliaient sur “et alors, pourquoi il est toujours conseiller municipal ? Il cumule, il profite des indemnitĂ©s, gnagnagna pas bien caca boudin” (bon, c’est un rĂ©sumĂ© Ă  notre sauce, hein, c’est peut-ĂȘtre pas totalement les termes exacts, mais dans l’esprit, c’est vachement proche de ça). 

Départ de François et gestion du groupe.

Pour les indemnitĂ©s, dĂ©jĂ  : François a annoncĂ© que depuis son Ă©lection Ă  l’assemblĂ©e nationale, il reversait ses indemnitĂ©s d’élu local Ă  des associations. Pour celles et ceux qui en douteraient, bah contactez-le directement, hein.
Alors pourquoi avoir attendu aussi longtemps ? Pour bien comprendre, il faut revenir sur la notion de groupe politique. Un groupe politique, c’est pas juste une expression pour dire que des Ă©luEs bossent ensemble et parlent ensemble : c’est un acte administratif officiel, dĂ©posĂ© par lesdits groupes auprĂšs des services municipaux et mĂ©tropolitains ; ça rĂ©git pas mal de chose, entre autres la durĂ©e du liminaire accordĂ© Ă  chacun des groupes, en fonction du nombre de personnes, et surtout Ă©galement des moyens financiers allouĂ©s, pour embaucher des collaborateurs / collaboratrices de groupe.

Nous, à AMC, on a 3 collaboratrices (mairie et métropole mélangées) :

‱ CircĂ© Collongeon, qui faisait partie de la liste Archipel Citoyen, qui est lĂ  depuis le dĂ©but

‱ Ariane Laude, qui fait partie d’un certain nombre d’associations Ă©cologiques et humanitaires, qui nous a rejoint il y a un peu plus d’un an

‱LĂ©andra Deutsch, qui nous a rejoint il y a presque un an, qui s’occupe de toute la partie communication, rĂ©seaux sociaux, graphisme (et qui nous fait de jolies infographies).

Avant elles, il y a eu Olivier Gazzera, Manuel Leick-Jonard et Tien Tran. Nos collaboratrices (et nos anciens collaborateurs aussi) font un boulot indispensable et extrĂȘmement prĂ©cieux pour nous : veille des actualitĂ©s locales et nationales, organisation des documents que l’on recueille et que l’on produit, communication, prĂ©paration et suivi des commissions, organisation et compte-rendu de nos diffĂ©rentes rĂ©unions pĂ©riodiques, rĂ©daction des tribunes politiques, lien avec les services et l’administration municipale / mĂ©tropolitaine, recherches et analyses sur les thĂ©matiques municipales et mĂ©tropolitaines, et encore d’autres choses. C’est dire Ă  quel point leur travail nous est utile, sans elles, on aurait beaucoup moins de possibilitĂ©s d’expression et de travail.

Alors pourquoi on vous raconte tout ça ? DĂ©jĂ  pour le dire, parce qu’on ne le dit pas assez souvent : le boulot de collab est assez ingrat, ils ne sont jamais dans la lumiĂšre, alors qu’ils font souvent plus de boulot que les Ă©luEs (d’une façon gĂ©nĂ©rale, hein, on parle de l’ensemble des groupes, lĂ ).

Ensuite parce que la consĂ©quence du dĂ©part de François, c’est une personne en moins dans notre groupe AMC, Ă  la ville comme Ă  la mĂ©tropole. Et donc une somme d’argent allouĂ©e en moins chaque mois. Et donc moins d’heures pour nos collaboratrices, donc une perte de revenu pour elles. VoilĂ  pourquoi la dĂ©cision a mis autant de temps Ă  ĂȘtre annoncĂ©e, parce qu’on cherchait les diffĂ©rentes possibilitĂ©s pour ne pas pĂ©naliser nos collaboratrices. Et on n’a pas trouvĂ©. On va vous Ă©pargner les diffĂ©rentes tractations et solutions envisagĂ©es, de toute façon ça n’a pas abouti.
Et pour venir corriger ce qui a Ă©tĂ© annoncĂ© dans la presse, par mauvaise interprĂ©tation des propos de François : il reste officiellement et administrativement dans notre groupe jusqu’à la fin de l’annĂ©e, mais ne participera pas aux prochains conseils mĂ©tropolitain et municipal, justement pour faciliter la gestion des contrats de nos collaboratrices, mais ne sera donc pas encore remplacĂ© lors de ces 2 conseils. 

Conseil municipal et Les au revoir de François à Jean-Luc Moudenc (avec un petit bilan salé)

AprÚs ce bref préambule, donc : le conseil municipal.
Il commence par une minute de silence (en fait, ça ne dure jamais une minute, hein, c’est une vingtaine de secondes, vous savez comment ça se fait) Ă  la mĂ©moire d’une ancienne conseillĂšre municipale de Toulouse, disparue en septembre dernier.

Puis viennent les liminaires. 
Liminaires exclusivement masculins pour une fois. Parce que pour Aimer Toulouse, MECTS et les non-inscrits, c’est toujours un homme qui parle (respectivement Esplucarglass, Antoine, et soit Vincent Gibert soit Pierre Lacaze), et chez nous, habituellement, c’est un binĂŽme mixte. Mais lĂ , c’étaient les adieux de François, donc il a fait le liminaire seul. Et pour son cadeau de dĂ©part, il s’est lĂąchĂ©. Il a attaquĂ© frontalement bon-papa Moudenc et a listĂ© les diffĂ©rentes casseroles de certaines des personnes don’t il s’est entourĂ© lors du mandat prĂ©cĂ©dent et du mandat actuel. Etaient visĂ©Es pour ce mandat JJB-bien manger, et Laurence ArribagĂ© (en plus de papa Moudenc lui-mĂȘme, Ă©videmment). On ne peut pas retranscrire correctement par Ă©crit ni le ton ni l’ambiance, et ça rallongerait considĂ©rablement l’infolettre, donc on vous invite Ă  aller regarder sa vidĂ©o sur Youtube (8 minutes) ici :

À noter que pendant le liminaire de François, au moment oĂč Il Ă©voque la tour Occitanie, on entend quelqu’un tousser volontairement trĂšs fort : cette personne Ă©tait dans le maigre public autorisĂ© au conseil, et s’est fait sortir gentiment mais fermement par le vigile : on ne doit pas troubler le dĂ©sordre des dĂ©bats en conseil : il n’y a que les Ă©luEs qui ont le droit de se quicher la gueule.
Alors forcĂ©ment, le liminaire n’a pas plu. Sauf au tout dĂ©but, quand François annonce sa dĂ©mission, saluĂ©e par des cris de soulagement approbateurs de certaines personnes de la majoritĂ©, conscientes qu’elles vont avoir un peu de rĂ©pit, parce que François fait clairement partie des quelques Ă©luEs d’opposition les plus virulents (mais qu’ils ne se fassent pas d’illusions : il nous reste de trĂšs bonnes personnes, qui prendront parfaitement le relais) 

À noter que bon papa Moudenc a habilement, plus tard dans le conseil, tentĂ© de retourner la situation en parlant “d’abandon des toulousains de la part de François Piquemal”. Ce qui montre tout d’abord que pour notre bon maire, il n’y a que des hommes Ă  Toulouse, pas de toulousaines qui pour lui ne sont que des maisons a priori, et ensuite que le cumul des mandats, lui, peu lui chaut : de toute façon un conseiller municipal / dĂ©putĂ©, il connaĂźt bien, vu qu’on a droit Ă  de nombreux conseils Ă  l’absence de Jean-François Portarrieu, qui lui n’a pas abandonnĂ© les fameux toulousains, vu qu’il cumule allĂšgrement, mais se contente juste de ne jamais ĂȘtre Ă  Toulouse. C’est donc un non-abandon sans jamais ĂȘtre lĂ , jolie dĂ©finition. Mais comme dirait Audiard, y’a certaines personnes qui osent tout, mĂȘme qu’il paraĂźt que c’est Ă  ça qu’on les reconnaĂźt. Dans le mĂȘme genre, on a eu droit Ă  une superbe phrase Ă  la Macron Ă  propos du festival Rose : on a osĂ© dire que c’était un bide, et esplucarglass a sorti le remarquable “Ce n’était pas un bide, c’était un succĂšs relatif”. Dans la mĂȘme veine qu’Emmanuel Macron nous sortant Ă  la tĂ©lĂ© pour l’appli “tous anti-Covid » : “je ne dirai pas que c’est un Ă©chec : ça n’a pas marchĂ©â€. VoilĂ  voilĂ .
C’est sĂ»rement par appĂ©tence pour les pĂ©riphrases osĂ©es que bon-papa Moudenc a annoncĂ© quelques jours avant le conseil qu’il quittait Les RĂ©publicains, pour devenir indĂ©pendant : premiĂšre Ă©tape pour se rapprocher d’Emmanuel Macron, selon nombre d’observateurs. 

(Re)censure d’Odile par J-L Moudenc

À noter, une nouvelle fois, la censure de la parole d’Odile qui a voulu rĂ©pondre Ă  Pierrot Pluplugas, lequel l’a une nouvelle fois diffamĂ©e dans son liminaire, mais bon-papa Moudenc a coupĂ© le micro. DrĂŽle de conception de la dĂ©mocratie…
Odile a donc rĂ©pondu sur twitter aux propos diffamatoires la prĂ©sentant comme condamnĂ©e par la justice, alors qu’en tant que professeur de droit, Pierrot sait parfaitement qu’une condamnation n’existe pas tant qu’il y a des recours non jugĂ©s. Ou alors il ne le sait pas, et dans ce cas on peut se demander ce qu’il fout Ă  son poste. Puis elle a commentĂ© les dĂ©cisions prises par le Maire, qui use d’un Ă©norme pouvoir sans vraie transparence, et dont certaines dĂ©cisions semblent illĂ©gales, nous amenant Ă  saisir le prĂ©fet au titre du contrĂŽle de lĂ©galitĂ© et si besoin le tribunal administratif. Ouais parce que contacter le prĂ©fet, on aime bien ça, nous. Enfin surtout Odile, qui doit faire environ trouzemille courriers par semaine dont quarante-douze au prĂ©fet.

Une note de perdue, 10 de retrouvées ?

On ne va pas faire le dĂ©roulĂ© complet du conseil, parce que c’est infiniment chiant, et surtout que notre scribe qui prenait consciencieusement des notes pour prĂ©parer l’infolettre a perdu toutes ses notes vers 17h30 et a dĂ©cidĂ© que rien Ă  battre, on ferait tout de tĂȘte, ce qui marche toujours trĂšs bien, tant qu’on n’a pas d’exigence particuliĂšre. On va quand mĂȘme vous partager ici la super blague dudit scribe sur le dĂ©part de François, qui sera remplacĂ© en 2023 par un autre François (Briançon, Ă©lu PS) : “depuis le liminaire de François et son annonce de dĂ©mission, y’a un murmure, un son qui s’amplifie, un son Ă©clatant, lumineux, bref un brillant son qui approche”. VoilĂ . C’est pas un bide, c’est un succĂšs relatif.

On a eu droit à la séquence classique du remontage de bretelles par bon-papa Moudenc trÚs fùché qui reproche à son opposition de parler beaucoup plus longtemps que ce qui a été convenu en conférence des présidents sur les sujets clef.  
C’est quoi la confĂ©rence des prĂ©sidents ? C’est une rĂ©union qui a lieu quelques jours avant le conseil, oĂč les prĂ©sidentEs des diffĂ©rents groupes politiques (donc AMC, MECTS et Aimer Toulouse) se mettent d’accord sur les points de l’ordre du jour qui nĂ©cessitent un temps consĂ©quent de dĂ©bats et conviennent ensemble d’un temps allouĂ© pour ces dĂ©bats.

Donc pour le rapport sur le dĂ©veloppement durable, il y avait 30 minutes de prĂ©vues, et au final ça a pris une heure. Pour le DOB (dĂ©bat d’orientation budgĂ©taire), il y avait une heure de prĂ©vue, ça a durĂ© 1h30.

Donc bon papa Moudenc Ă©tait fĂąchĂ© tout rouge. En fin de conseil, il Ă©tait plus conciliant, il est revenu sur le sujet plus calmement en expliquant qu’il Ă©tait pour qu’on prenne tout le temps nĂ©cessaire pour discuter des sujets essentiels, mais que ça serait bien qu’on estime mieux dĂšs le dĂ©but le temps Ă  y consacrer et qu’on le respecte. Et en vrai de vrai, lĂ -dessus, il n’a pas tort.

 

Résumé de la matiné

Pour rĂ©sumer la matinĂ©e rapidement, on a fait les 4 premiers chapitres, justement jusqu’au rapport sur le dĂ©veloppement durable. Comme trop souvent, François Chollet a prĂ©sentĂ© le rapport dans une indiffĂ©rence quasi-gĂ©nĂ©rale, avec des gens qui parlent entre eux et un brouhaha assez insupportable, alors que le sujet est d’importance. Passe d’arme entre Maxime et F.Chollet sur le rapport dĂ©veloppement durable. F.Chollet critique (sans le moindre argument) la façon dont a Ă©tĂ© calculĂ© par les Faiseurs de ville le bilan carbone de la 3Ăšme ligne que l’on ressort Ă  chaque fois ; Maxime lui propose un dĂ©bat public, pour confronter les chiffres et les mĂ©thodes de calcul. Quelque chose nous dit qu’ils ne vont pas s’y risquer. Pourtant ça serait intĂ©ressant et instructif : chacun est de bonne foi, a priori, et ça permettrait Ă  chacune et chacun de se faire sa propre opinion.

Maxime en profite pour revenir sur une rĂ©flexion de pierrot pluplugas dans sa rĂ©ponse aux liminaires, qui reprochait Ă  François d’ĂȘtre dans l’insulte : il demande Ă  notre ennemi pierrot, au clair de la Lune, de relire toutes les tribunes municipales et mĂ©tropolitaines de “Aimer Toulouse” depuis 2 ans, et de chercher l’argumentaire dedans, Ă©tant donnĂ© que leur seul discours depuis le dĂ©but, c’est “gnagnagna LFI EELV caca pas beaux, Maxime le Texier caca pas beau, Agathe Roby caca pas belle, Odile Maurin caca pas belle” etc. Alors que nous, chacune de ces magnifiques tribunes qui ont Ă  peu prĂšs autant de lectrices/lecteurs que notre infolettre, ce sont des propositions, des idĂ©es.

Rapport développement durable

Mais sur ce rapport, on a aussi eu une intervention, ou plutĂŽt un rĂ©quisitoire d’Agathe, pour dĂ©noncer la vision de l’écologie de bon-papa Moudenc ; extraits choisis : “Nous sommes tous des Ă©cologistes” selon Pierre Esplugas Labatut, on y croirait presque. Sauf que ce rapport sonne terriblement creux ; c’est de la poudre aux yeux. Vous arrivez quand mĂȘme Ă  vous fĂ©liciter que 75% des idĂ©es pour mon quartier concerne l’écologie! Mais c’est parce que vous faites tellement peu que les habitants en sont Ă  vous tendre des perches pour que vous fassiez quelque chose. Ils en sont Ă  faire le travail Ă  votre place : quel aveu d’échec pour un maire qui prĂ©tend que ce mandat allait ĂȘtre celui de l’écologie. Elle rĂ©pond Ă  bon-papa qui nous reproche de scander “RER, RER, RER” qu’il se complaĂźt lui-mĂȘme Ă  scander “3Ăšme ligne, 3Ăšme ligne, 3Ăšme ligne”. Qu’il dit que la mairie accompagne les habitants dans les rĂ©novations Ă©nergĂ©tiques alors que nos Ă©coles sont des passoires thermiques.
Autre extrait : “MĂȘme si vous continuerez quand mĂȘme Ă  dire que nous sommes une opposition stĂ©rile, des propositions nous en avons, nous vous les formulons rĂ©guliĂšrement. Engager un grand remplacement du bĂ©ton, arrĂȘtez de dĂ©truire des terres naturelles comme vous le faites avec la Jonction Est. Écoutez les habitants des Pradettes qui demandent de prĂ©server un Ăźlot de fraĂźcheur. Sortir de la bĂ©tonnisation Ă  outrance pour vĂ©gĂ©taliser. C’est le parvis Matabiau qui a besoin d’arbres, pas la tour Occitanie. Faire des Ă©coles des bĂątiments exemplaires, investir en terme de rĂ©novation de ces bĂątiments publics, parce que nous voulons le meilleur pour les enfants de cette ville. En commençant par les Ă©coles des quartiers prioritaires. Devenir une commune Ă  Ă©nergie positive, pour ne pas subir la crise Ă©nergĂ©tique. Engager un rĂ©el plan de dĂ©veloppement des transports en commun avec le RER toulousain, en multipliant les lignes de bus et en investissant massivement dans les pistes cyclables continues pour pouvoir circuler en toute sĂ©curitĂ©.”
Elle est bien, Agathe. Pour celles et ceux de la majoritĂ© qui soufflent avec le dĂ©part de François, ils n’ont pas anticipĂ© le deuxiĂšme effet kiss cool.

Pause repas et vote du budget

AprĂšs le dĂ©bat sur le rapport du dĂ©veloppement durable, donc, pause de midi (Ă  13h pour ĂȘtre prĂ©cis). On a eu un repas digne d’un repas de NoĂ«l, on se demande ce qu’on aura pour le dernier conseil de l’annĂ©e ; ou alors ils avaient anticipĂ© que c’était le dernier conseil de François : on a eu des huĂźtres, des moules, des langoustines, des bulots, une mayonnaise Ă  tomber par terre, puis des pommes de terre/champignons avec de l’émiettĂ© de canard super bon ou du poisson pour celles et ceux qui prĂ©fĂ©raient. Bon, par contre, pour les vĂ©gĂ©tariens, bah… des lĂ©gumes, hein, on va pas se casser la tĂȘte pour elles et eux. Confirmation, d’ailleurs, avec Riton de Lagoutine qui en croisant Aymeric et son assiette remplie de fruits de mer lui a dĂ©clarĂ© “ah bah au moins vous n’ĂȘtes pas vegan”. On suppose que dans sa bouche c’est un compliment ; il devait s’imaginer, ce brave Riton, que toutes les personnes de ce qu’ils nomment “l’extrĂȘme-gauche” (et qui est simplement la gauche) sont des vegans assoiffĂ©s de sang et 
 ah non merde, assoiffĂ© de sang pour des vegans, ça marche pas. Bref, la vision d’Aymeric et de son assiette de fruits de mer ne rentrait pas dans le stĂ©rĂ©otype de Riton, ça l’a perturbĂ©.

Reprise Ă  14h15, et dĂ©bat sur le DOB. Alors le DOB, c’est le dĂ©bat d’orientation budgĂ©taire, donc discuter des choix de budget, c’est suivi dans un dĂ©lai rĂšglementaire par le vote du budget, qu’on aura la joie et l’honneur de voter lors du conseil du 16 dĂ©cembre. Donc bah lĂ  classique, hein : Sachounet Briand, puis Maxime qui s’invite dans les dĂ©bats, puis MichĂšle Bleuse, puis Sachounet, puis MichĂšle, coupĂ©e plusieurs fois par Sachounet, et elle proteste, Ă  juste titre, contre ce malotru qui coupe trop souvent la parole aux femmes. Il se dĂ©fend, et rappelle bien qu’il ne s’oppose pas aux personnes (alors qu’en fait, il avait prononcĂ© plusieurs fois des reproches adressĂ©s Ă  MichĂšle elle-mĂȘme) mais aux opposantEs d’une façon gĂ©nĂ©rale, et “qu’il nous embrasse tous”. Bon, merci mais sans façon. Sur le fond du DOB, Maxime a fait noter la diffĂ©rence de traitement de la mairie de Toulouse par rapport Ă  la MĂ©tropole. Bon papa Moudenc gĂšre la mairie en pĂšre de famille plan-plan :  il refuse d’investir (alors qu’il le pourrait) dans le bĂąti public, comme nos Ă©coles, qui sont vĂ©tustes et abandonnĂ©es depuis des dĂ©cennies, ce qui Ă  moyen terme permettrait des Ă©conomies substantielles et du bien-ĂȘtre pour nos pitchouns sans toucher au budget de fonctionnement.

Et du coup, ben il Ă©trangle financiĂšrement la MĂ©tropole et TissĂ©o, sur le dos des 36 autres maires qui n’ont pas voix au chapitre. Et on parlait tout Ă  l’heure de cumul : Jean-Luc Moudenc, c’est du triple cumul : maire de Toulouse, prĂ©sident de MĂ©tropole et haut-fonctionnaire de Bercy (eh oui ! À 8000 euros par mois ! Mais bon, il dit qu’il le fait la nuit et les week-end grĂące Ă  une puissance de travail exceptionnelle
 C’est beau !). En tant que cumulard, ses 2 premiers mandats lui permettent de financer tranquille les investissements coĂ»teux de la ville via la MĂ©tropole. Donc Toulouse prend sa grosse part du gĂąteau, et les autres se partagent les miettes.
Fin des dĂ©bats Ă  15h45, colĂšre de papa Moudenc sur le non-respect du temps dĂ©volu, et inquiĂ©tude gĂ©nĂ©rale parce qu’on en est Ă  la 14Ăšme dĂ©libĂ©ration sur 155.

AprÚs-midi chargée entre démocratie façon Moudenc et culture en danger

Puis intervention rapide d’Odile sur un terrain prĂ©emptĂ© au Mirail soi-disant pour ouvrir le quartier, mais manque de pot, ça va juste permettre de tourner en rond, et au profit de qui ? Des promoteurs ! C’est ballot, pour un peu on pourrait croire que c’est volontaire.
On ne voit pas la fin arriver, pas grave, on avance. Toujours dans les dĂ©libĂ©rations de Sachounet pas brillant, l’implantation d’une chaufferie Biomasse dans le secteur de l’avenue d’Atlanta. Nous demandons via Maxime Ă  ce qu’une concertation rĂ©elle avec les habitantEs ait lieu, mais ça ne leur plaĂźt pas, Ă  la majoritĂ©, parce que quand on demande aux gens, ils ne sont pas d’accord, ces cons, et ils posent des questions en plus. Donc c’est plus simple de passer en force. C’est un peu comme la Jonction Est : 94% des gens sont contre dans la concertation publique donc
 ben c’est qu’il faut voter pour. C’est quand mĂȘme pas compliquĂ© la dĂ©mocratie façon Moudenc.
Arrive le vote d’une subvention pour le Rose Festival : problĂšme la dĂ©libĂ©ration est rĂ©troactive donc illĂ©gale, ce qu’Odile soulĂšve. Ça ne dĂ©range pas bon-papa Moudenc qui la fait voter quand mĂȘme. Odile va saisir le prĂ©fet au titre du contrĂŽle de lĂ©galitĂ© et si besoin le tribunal, donc Ă  suivre.
Caro fait remarquer qu’une des dĂ©libĂ©rations anonymes noyĂ©e dans la masse des autres actes, et non prĂ©sentĂ©e en commission (mais dĂ©busquĂ©e heureusement par le flair d’autiste d’Odile), traite sans le dire explicitement de la dĂ©molition de Mix’art Myrys, alors mĂȘme qu’une action judiciaire a Ă©tĂ© lancĂ©e par le collectif, et que ça pourrait laisser penser Ă  une volontĂ© de forcer la main du juge.  On avance. Comme chaque annĂ©e Ă  la mĂȘme pĂ©riode, on vote contre la rĂ©solution qui liste le nombre de dimanches oĂč on a droit de demander aux gens employĂ©s dans les grandes surfaces d’aller bosser mĂȘme s’ils ne sont pas d’accord.

 

On avance. Pour la premiĂšre fois depuis le dĂ©but du mandat, on n’a aucune intervention sur les dĂ©libĂ©rations de Marion Lalane de LaubadĂšre ; elle a dĂ» ĂȘtre déçue, c’est un rendez-vous habituel, et elle prĂ©pare toujours ses Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse. Du coup on l’a fait bosser pour rien. Pardon, Marion, on fera mieux la prochaine fois, tu pourras nous dĂ©foncer comme tu aimes si bien le faire.

 

On avance. On passe Ă  Saint-Émilion, le Kyan Khojandi pas drĂŽle et pas bref. Aymeric intervient pour parler pĂȘle-mĂȘle de l’affaire du Caousou oĂč des parents d’élĂšves ont protestĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© verbalisĂ©s pour ĂȘtre stationnĂ©s sur une voie de bus pour dĂ©poser leurs enfants Ă  l’école (c’est vrai quoi : si on ne peut mĂȘme plus se garer comme une merde sans prendre une prune, oĂč va-t-on ?) et qui ont eu droit Ă  une petite ristourne par la maire de quartier (Mme ArribagĂ©, cf. plus haut), puis rappeler a contrario que la mise en place des rues des Ă©coles Ă©tait une trĂšs bonne chose, comme pour l’école Viollet Le Duc rĂ©cemment aux Pradettes, et que la lutte contre les stationnements anarchiques devait se poursuivre, incluant les scooters Yago qui pullulent sur les trottoirs et entravent les dĂ©placements des PMR.  Puis Odile intervient sur les amendes (pardon, les FPS :  “forfaits post-stationnement » : c’est la mĂȘme chose pour l’usager mais ça fait mieux), et s’inquiĂšte des remontĂ©es syndicales et des agents sur la souffrance au travail des ASVP malmenĂ©s par leur hiĂ©rarchie. Elle interroge Saint-Émilion (en vrai Esnault chef de la police) sur le nombre de recours que les personnes handicapĂ©es ont dĂ» faire suite Ă  des verbalisations illĂ©gales avec la sulfateuse Ă  PV, le LAPI : le saint a Ă©tĂ© incapable de rĂ©pondre. On avance. On discute sur les crĂšches avec Laurence Katzenmayer. On avance encore.
DĂ©tail super important, capital mĂȘme, Ă  signaler : depuis que nous sommes dans la salle du conseil municipal, nos collabs sont dans une autre piĂšce plus lointaine, mais Ă  cĂŽtĂ© des toilettes. Ils ont des Ă©crans qui diffusent le conseil, et des haut-parleurs pour entendre les dĂ©bats. RĂ©sultat, mĂȘme quand on va pisser, on peut entendre Odile qui parle : ça n’a pas de prix. Limite faudrait leur souffler, Ă  Toulouse, de mettre en boucle des enregistrements de conseil dans les longues pĂ©riodes qui sĂ©parent nos joyeuses rĂ©unions, ça motivera les gens Ă  faire court.
Sinon, nouveautĂ© du conseil municipal, lĂ  : comme pour les discours du prĂ©sident, on a eu droit Ă  un sous-titrage en direct et une diffusion sur youtube. On n’arrĂȘte pas le progrĂšs.

Bref, aprĂšs cette digression aussi intĂ©ressante d’instructive, reprenons notre cours du conseil : Ă  un moment donnĂ© bon papa Moudenc a pris l’autoroute, en faisant dĂ©filer les chapitres Ă  toute allure, et on devait s’accrocher pour capter le bon moment oĂč lever la main. Il aime bien faire ça, ça doit l’amuser de voir les mains se lever en dĂ©calĂ© et en retard parce qu’il enchaĂźne les quineprendpaspartauvotequis’abstientquivotecontrec’estadoptĂ©.

Intervention d’Aymeric Ă  nouveau sur le chapitre de JiBi de Scorraille, sur une dĂ©libĂ©ration qui parle d’éclairage public : retour sur ce qui a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© dans le liminaire d’Antoine, questions sur le pourcentage de LED dans les Ă©clairages publics (65% environ, objectif 100% en fin de mandat), et sur les Ă©clairages intelligents avec dĂ©tecteur de prĂ©sence. Petit Ă©change acrimonieux entre JiBi et Aymeric, parce que le sieur de Scorraille a commencĂ© sa rĂ©ponse par “dans les mairies tenues par vos amis” (ils ont l’habitude de rĂ©pondre comme ça aux Ă©luEs EELV, pour toujours faire des combats de quĂ©quette entre villes de droite et villes “vertes”). Aymeric a repris la parole en disant “je n’ai pas compris de qui vous parliez, je n’ai pas d’amis en politique”. Jibi reprend en prĂ©cisant “Grenoble, Paris, blablabla”. Aymeric rĂ©pond en disant qu’il a effectivement des amis dans la rĂ©gion de Grenoble, mais qu’à sa connaissance ils ne sont pas dans la politique. Bon papa Moudenc intervient pour tenter de dĂ©rider l’auditoire avec un “il manque peut-ĂȘtre une apostrophe, ils sont dans l’apolitique”. Bon, ça a fait un succĂšs relatif, ça aussi. 


Odile revient (et elle est pas contente) pour Ă©voquer la diffĂ©rence criante de moyens entre la politique d’aide au ravalement de façades en quartier pĂ©riphĂ©rique et dans l’hyper centre, habitĂ© comme chacun sait par de pauvres propriĂ©taires parmi les plus pauvres, ne possĂ©dant pour certains que quelques immeubles 
 LĂ  c’est minimum 3 millions d’euros sur 6 ans donnĂ©s par la ville sans tenir compte des niveaux de ressources de ces propriĂ©taires. Et pour l’adaptation du logement pour les vieux et les handicapĂ©s, 975 000€ sur 3 ans, Ă  peine plus que ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©pensĂ© pour les façades pour 2022. Ça situe les vraies prioritĂ©s de cette mairie…

On avance. Echanges encore plus acrimonieux (on vous laissera chercher dans le dictionnaire, vous aurez appris un mot, c’est cadeau) entre Riton de Lagoutine et Caroline : petit rappel, si vous avez loupĂ© les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents : lors du dernier conseil mĂ©tropolitain, Riton avait usĂ© d’un qualificatif peu aimable Ă  notre encontre, et limite qualifiĂ© Caroline de menteuse. Caroline revient Ă  la charge lors de ce conseil pour dire que suite Ă  leurs Ă©changes, elle a vĂ©rifiĂ© ce qu’elle avait dit, et qu’elle confirme que ça figure bien dans la FAQ (Foire Aux Questions) du site officiel de la mairie. Riton confirme sa mĂ©connaissance totale des outils informatique en disant que “ouimaisouimaisnon c’est pas parce que vous avez lu un truc sur un forum que c’est vrai”. RĂ©ponse traduite de Caro : “c’est pas un forum, ducon, c’est le site officiel”. Bon, elle l’a pas dit comme ça, mais ça aurait pu, et ça aurait Ă©tĂ© mĂ©ritĂ©.
Bref, dialogue de sourd (attention, ceci est une expression validiste, Ă  proscrire totalement. Nous allons donc dire que c’est un dialogue d’incomprĂ©hension mutuelle entre personnes souffrant d’un dĂ©ficit auditif).
Puis autoroute de chapitres Ă  nouveau, avec 6 chapitres complets votĂ©s en moins d’une minute.

Politique de la ville et clubs sportifs

On avance. Politique de la ville : longue intervention de Jamal : Ă  la lecture de ce rapport, on comprend vite que la question sociale du dĂ©veloppement du quartier a Ă©tĂ© abandonnĂ©e pour laisser place Ă  une approche immobiliĂšre et de rĂ©cupĂ©ration du foncier. Les crĂ©dits spĂ©cifiques ne compensent pas l’inĂ©gale allocation des moyens de droit commun et de services publics, opĂ©rĂ©s par toutes les politiques sectorielles de l’Etat et des collectivitĂ©s. RĂ©ponse de GaĂ«tan Cognard (toujours rien Ă  voir avec Harry Potter et le Quidditch) qui lui dit entre autres qu’il aurait pu ĂȘtre photographe (cherchez pas le rapport, ou bien tapez-vous le visionnage du conseil), et Jamal lui demande d’éviter ce genre de rĂ©ponse visant les personnes qui n’apporte rien au dĂ©bat. Paf, renvoyĂ© Ă  grand coup de batte vers le joueur adverse le cognard (lĂ  c’est du Harry Potter par contre).

On avance. Un dernier dĂ©bat entre Caroline et Julie Pharamond sur l’aide aux clubs sportifs, dans une ambiance fatiguĂ©e parce que ça sent l’écurie, on en est au 40Ăšme et dernier chapitre : pour faire des Ă©conomies Ă  tout prix, l’Ă©quipe Moudenc, de maniĂšre insidieuse, Ă  travers une dĂ©cision du Maire au cours de l’Ă©tĂ©, a modifiĂ© le recueil des tarifs et obligĂ© les assos Ă  s’acquitter de l’utilisation des Ă©quipements sportifs sans plus aucune prise en compte de leur situation. Le rĂ©sultat, c’est que soit un certain nombre d’assos vont mettre la clef sous la porte, soit rĂ©percuter ces coĂ»ts sur les adhĂ©rents, limitant l’accĂšs Ă  ces activitĂ©s. Face Ă  la bronca dĂ©clenchĂ©e, ils ont reculĂ© temporairement, nous on demandait que ce soit durable. Affaire Ă  suivre…

ET ON PASSE AUX VOEUX !

Alors on vous avait annoncĂ© 3 vƓux, on n’en a que 2.
Celui sur les femmes iraniennes proposé par Jamal a été retoqué par le maßtre de cérémonie. On subodore que la référence à la liberté des femmes de porter le voile ne leur a pas plu.
Voici pour information le contenu exhaustif des dangereux articles que nous avions proposĂ©s pour ce vƓu :  

Article 1 : le Conseil Municipal rĂ©unit le 09/11/2020 exprime son soutien Ă  la lutte des femmes iraniennes pour la libertĂ© d’aller et venir vĂȘtues comme elles le souhaitent.
Article 2 : le CM exprime aussi son soutien Ă  la famille de Mahsa Amini et s’engage Ă  nommer une des rues de Toulouse au nom de Mahsa Amini pour perpĂ©tuer Ă  travers sa mĂ©moire la lutte des femmes iraniennes.
Article 3 : le CM dĂ©nonce la rĂ©pression contre des femmes et des hommes qui manifestent pacifiquement pour l’égalitĂ©, la libertĂ© et la justice.
TrĂšs subversif, donc, comme vƓu.  Bref.

2 vƓux, donc : un prĂ©sentĂ© par Agathe sur le parrainage de familles de sans-papiers par des Ă©luEs du conseil municipal. C’est Marion Lalane de LaubadĂšre qui prend la parole pour expliquer qu’ils voteront contre ce vƓu parce qu’ils estiment qu’ils font dĂ©jĂ  plein de choses pour aider les familles en difficultĂ© et que cette notion de parrainage ne serait pas universelle et que donc ben non en fait. Donc non, vƓu rejetĂ©, mais c’est bien, comme chaque fois ça a permis de rĂ©veiller touTEs les Ă©luEs de la majoritĂ© en leur faisant faire un peu d’exercice : lever la main au bon moment, de façon totalement dĂ©synchronisĂ©e. Second vƓu, donc : portĂ© par Maxime, sur l’accĂšs aux douches municipales, avec adaptation des horaires et travail avec les associations. La majoritĂ© a totalement revu le vƓu, en rĂ©Ă©crivant quasiment toutes les phrases, mais ça va quand mĂȘme dans le bon sens, donc le vƓu est acceptĂ© dans sa version remaniĂ©e, Ă  l’unanimitĂ© et la satisfaction gĂ©nĂ©rale. Moudenc en profite pour se contredire totalement et fĂ©liciter notre approche constructive sur ce coup lui qui nous dĂ©crivait comme des opposants sans aucune capacitĂ© de proposition. Ah oui ! La presse Ă©tait partie depuis un bout de temps, on comprend mieux


Fin du conseil municipal Ă  20h.  

Il est Ă  noter que le changement d’appartenance politique a fait un bien fou Ă  Mme Mukabucyana : quand elle Ă©tait dans l’opposition, elle n’intervenait quasiment jamais ; alors que lĂ , bah… bah rien, aucune prise de parole, et elle a soigneusement Ă©vitĂ© tout contact voire tout Ă©change visuel avec les personnes avec lesquelles elle s’est faite Ă©lire. Y’aurait-il un soupçon de honte ? Nous avions pensĂ© Ă  lui offrir un petit cadeau de dĂ©part, on avait pensĂ© Ă  une veste dĂ©jĂ  retournĂ©e, ça pourrait lui servir.

Fin de conseil, donc : au revoir François, et merci. L’opposition perd 2 personnes lors de ce conseil : toi tu nous manqueras, tu Ă©tais brillant, utile, efficace, percutant, travailleur, pertinent, avisĂ©. L’autre personne, bah… rien.

Rendez-vous sur nos réseaux et notre compte Twitter @groupeamc pour suivre la suite de nos actus !

Nous sommes :

🩜💬 Le groupe des Ă©lues et Ă©lus d’opposition Ă  Toulouse pour une alternative citoyenne dĂ©mocratique, solidaire et engagĂ©e pour le climat.

đŸ™‹â€â™€ïž Sur Twitter & Instagram : @GroupeAMC ‱ đŸ™‹đŸ»â€â™‚ïž Facebook : @AMCToulouseMetropole ‱ đŸŽ„ Youtube : Groupe AMC