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Infolettre métropolitaine #15 : Récap du conseil du 8 décembre 2022 
Infolettre métropolitaine #15 : Récap du conseil du 8 décembre 2022 

Infolettre métropolitaine #15 : Récap du conseil du 8 décembre 2022 

Agathe Roby prononçant son liminaire. ©Léandra Deutsch
Agathe Roby prononçant son liminaire. ©Léandra Deutsch
Jamal El Arch pendant son intervention. ©Léandra Deutsch
Jamal El Arch pendant son intervention. ©Léandra Deutsch
« Bonjour les gens !

Bref préambule. Non, pas bref, mais préambule quand même

Jeudi 8 décembre, on avait conseil métropolitain.

Conseil métropolitain particulier, parce qu’on était au 6ème étage de la Médiathèque de Toulouse à côté de la gare, et parce que nous étions toutes et tous orphelins de not’président de métropole : bon-papa Moudenc était au fond de son lit, terrassé par le Covid (ou LA Covid, si vous y tenez, mais on est d’accord que c’est moche, hein, LA Covid, donc nous on dit LE Covid, et de toute façon, si ça vous plaît pas, changez le mot dans votre tête, c’est une infolettre dont vous êtes le héros ou l’héroïne, vous pouvez faire des modifications si vous voulez, on est comme ça, nous, la générosité c’est notre caractéristique principale… Bon, heu… On en était où ? Parce que là, à force de nous interrompre, vous nous faites perdre le fil. D’ailleurs pourquoi on vous vouvoie ? Si ça se trouve, on se connaît, hein, donc on se tutoie, comme dans la vie de tous les jours. T’as remarqué à quel point la digression de cette parenthèse est suuuuuuuuuper longue ? On a toutes et tous oublié ce qu’on était en train de dire ; ah oui, ça y est : bon-papa Moudenc cloué au fond de son lit par le Covid. Le ou LA Covid ? Nous on dit LE Covid parce que… Ah, on a déjà eu la discussion ? Pardon. Bref, reprenons : ) ; en fait, non, en vrai, il n’était pas si terrassé que ça, a priori il n’a pas eu de lourds symptômes, mais comme c’est un homme prudent et respectueux de la santé des autres, il s’est isolé.

 

Bon, s’il avait pu être encore plus prudent, respectueux de la santé des autres, vue la vague Covid que se prend Toulouse depuis quelques semaines, il aurait pu fortement recommander l’utilisation du masque pour touTEs les conseillerEs présentEs, mais ça n’est pas allé jusque là, faut pas déconner non plus.

 

Et donc, certains d’entre nous s’étaient dit “ah bah chouette alors, vu que quand il doit s’absenter, c’est Karine Traval Michelet qui le remplace, pour une fois on va avoir un conseil entièrement présidé par une femme, ça fera du bien au niveau de l’égalité femmes-hommes ». Que nenni, c’était Vincent Terrail Noves qui a pris les rênes du conseil. Et alors là, ça a donné un concours de quéquette à distance avec bon-papa Moudenc. On a bien senti que Vincent, il allait montrer que lui, quand il préside, c’est nettement moins le bordel, qu’on est efficace, et qu’il sait cadrer une réunion, LUI.

 

Alors pour être efficace, ça a été efficace : il a adopté un management digne d’un jeune dirigeant de start-up : on était toutes et tous convoqués à 9h, habituellement les liminaires commencent pépouze vers 9h30, tranquillement, et ensuite le conseil ronronne. Bah là à 9h25 ça a commencé tambour battant, on a fait les liminaires (on y reviendra), puis on a passé le loooooooong chapitre 4, puis le chapitre 5, et ensuite vu qu’on avait un peu de rab avant 13h, il a enchaîné tous les chapitres sur lesquels il y avait une ou deux délibérations sans demande de parole ni de vote disjoint, et il les a tous fait voter en quelques minutes. PAF DANS TA GUEULE T’AS VU COMMENT JE LES TIENS, MOI ???

 

Pareil pour le retour du repas : il avait annoncé une reprise à 14h, à 14h10 y’a eu la sonnerie habituelle, il a dit “reprise”, comme au tennis, il a aussi dit “comme au tennis” d’ailleurs, et PAF ON REPREND alors qu’il y avait au moins la moitié des personnes encore en salle de bouffe.

 

Alors les avis sont partagés. Y’a certaines personnes, assez rigides et hyper rigoureuses, qui considèrent que bah oui, en fait, on a affaire à des adultes, on a indiqué un horaire de reprise, s’ils sont pas foutus de s’organiser pour être à l’heure, on va les brusquer un peu, ça leur apprendra la ponctualité. Et puis y’a les autres, plus souples, qui disent “oui mais quand même, ça ne se fait pas de reprendre avec une salle à moitié vide, et les personnes dans la salle de repas n’ont pas forcément entendu la sonnerie”. Ces mêmes personnes ont aussi fait remarquer que bon-papa Jean-Luc, lui, il annonce au moins les titres des chapitres de ce qu’on vote, alors que Vinçounet il s’est contenté d’annoncer les numéros, sans présenter les thèmes, en mode “de toute façon vous avez les specs sous les yeux, RTFM” (pour les non-initiés à l’informatique : “Read The Fucking Manual” ; pour les non-initiés à l’anglais : “Lisez la Putain de Doc”. Pour les non-initiés à quoi que ce soit, démerdez-vous).

 

Du coup, au final, on a terminé le conseil à 17h10, un record de précocité à mettre au crédit du jeune cadre dirigeant qui aime montrer son torse nu sous twitter après un marathon à Balma et qui… pardon, on s’égare. Mais on a bien senti le match à distance pour montrer T’AS VU MOI JE SUIS EFFICACE TU VAS VOIR EN 2026 JE VAIS TE MARAVER LA GUEULE ; BISOUS QUAND MÊME.

Oui parce que bisous parce que faut quand même pas trop mal se mettre avec bon-papa Jean-Luc tant que c’est lui le patron. On montre des velléités d’escarmouches, on sort un peu les griffes, mais pas trop, faut garder la vice-présidence, y’a Philippe Perrin qui s’est déjà fait placardiser et rétrograder pour insubordination, il avait osé faire remarquer qu’on ne mettait pas suffisamment de volonté et de moyens dans le développement cyclable.

 

Bref. JE, CHAUSSETTES et MASQUES pour le startuper balmanais. Ah non, JEU, SET et MATCH pardon. Mais ça marche, hein, JE pour l’égo (et pas playmobil), CHAUSSETTES parce qu’on s’est un peu caillé quand même quand on était dehors ou qu’on aérait mais pas trop parce que les consignes à 19° du gouvernement c’est pour les manants, pas pour les éluEs, MASQUES parce que Covid, mais on va dire à la louche que 10% des personnes présentes seulement en portaient un. Pourtant, ils étaient pas mal à être cas contact de bon-papa Jean-Luc, et en matière de responsabilité on a déjà vu mieux.

 

Odile a passé son temps à faire remarquer aux personnes des services que son capteur CO2 dépassait largement les limites acceptables, sans réussir à faire changer quoi que ce soit de prime abord, mais quand elle a publié sur twitter sa vidéo faite dans la salle, ça commencé à bien être repris. Mais pourquoi elle fait tout ça, Odile ? Pas juste pour emmerder le monde, c’est pas son genre ; plutôt pour protéger sa santé, celles des agentEs et des autres éluEs.

Il y a encore plein d’éluEs, peut-être même la majorité (et ça la fout mal quand on sait qu’il y a 2 professeurs de médecine dans la salle) qui croient que porter un masque chirurgical, le masque bleu, c’est pour se protéger. Il y en a même qui croient qu’on se protège très bien en le portant sous le nez. Et qu’avec le masque bleu on n’a pas à faire chier les autres et que tout va bien. Y’en a aussi qui croient que le vaccin empêche de contaminer, que le Covid est fini, que de toute façon c’est surtout les vieux et les handicapés qui crèvent donc c’est pas trop grave. Que nenni : déjà, c’est grave, et en fait le seul masque qui protège celui qui le porte, c’est le fameux FFP2 et à la seule condition de le garder intégralement plaqué sur le visage sans arrivée d’air et donc ça c’est pas génial pour prendre son café ou avaler le croissant du p’tit déj comme les collègues. Mais le virus est aéroporté. Kézako ? Ben tout simplement que quand on n’aère pas un max (maximum, hein, pas Maxime, il n’a pas plus besoin que les autres de se faire aérer) et qu’il y a une blinde de monde dans la salle, il suffit d’un seul contaminé, sans forcément le savoir d’ailleurs, qui ne porte pas son masque et il contamine jusqu’à l’autre bout de la pièce. Alors tout ça pour dire que ceux qui ricanent mettent en danger les agentEs et les éluEs les plus fragiles, mais pas seulement, car il y a maintenant plus de 2 millions de personnes, dont un bon nombre qui étaient en bonne santé, qui souffrent de Covid long. Ils s’en foutent ou ils sont cons ? Nous ne nous permettrons évidemment pas de trancher.

Le liminaire d’Agathe

Après ce bref préambule (si, deux pages, c’est bref, hein), LE CONSEIL : et il a commencé pour nous par le liminaire d’Agathe.

Alors là, ils étaient nombreux dans la majorité à se réjouir secrètement du départ de François (rappelons qu’il a démissionné de son mandat local en novembre dernier, conformément à son engagement, pour se consacrer à son mandat de député), en se disant que désormais, ça serait quand même un peu plus pépère, y’aurait juste Odile. EH BAH NON. Agathe, là, elle a envoyé du bois, et bon-papa Jean-Luc du fond de son lit, il n’a pas dû apprécier des masses son liminaire.

Elle a parlé de quoi Agathe ? Elle a parlé du RER Toulousain. Parce que not’bon président Macron a jeté un pavé dans la mare récemment, et Elisabeth Borne en a rajouté une couche en déclarant “Quand on voit les embouteillages à Toulouse, c’est très important de développer ce RER”.

Donc Agathe a demandé à bon-papa Moudenc s’il était sourd. Elle l’a accusé d’être « le serial killer de la transition écologique, et le serial menteur de la 3ème ligne de métro”. Elle a fait des propositions concrètes, mais qui forcément ne plaisent pas aux capitalistes, en demandant un plan Marshall des transports en commun, qui serait financé par les grandes entreprises, en annulant la suppression de la CVAE et en mettant en place la taxe bureau. Et elle a aussi fait remarquer à Sachounet et bon-papa Moudenc que dans leurs additions sur le budget de la 3ème ligne de métro, y’avait la modique somme de 377 millions d’euros qui avait disparu, volatilisée on ne sait pas où. De quoi rassurer sur leur sérieux.

Alors là, Vinçounet s’est fâché très fort, parce que “Serial Killer”, c’est injurieux et c’est vraiment manquer de respect à bon-papa Moudenc (qu’il bat largement dans la tenue d’un conseil métropolitain mais telle n’est pas la question mais c’est quand même bon de le rappeler au passage). Et donc il appelle Agathe à plus de tenue parce que quand même, hein, bon, lui il peut défier le chef, mais l’opposition non quoi, ça va, un peu de sérieux madame. Mais alors bizarrement, Sachounet, quand il a fait les réponses aux liminaires, il a répondu à tout le monde mais il n’a pas moufté sur l’intervention d’Agathe. Profil bas. Faudrait surtout pas essayer de nous faire croire que c’est par galanterie ou respect, on le connaît Sachounet, ça ne l’a jamais dérangé, ça.

Avant-repas

Bon, ensuite c’était le budget, donc on va passer rapidement hein, sinon ça va encore faire une infolettre de 15 pages. Marc a bataillé avec Sachounet avec l’aide de Michèle, ils ont échangé plein de chiffres, Marc a été brillant comme d’habitude alors que Sachounet paierait pour l’être (vous avez remarqué le super jeu de mot avec inversion des noms de famille ? Non ? Bah merde alors, relisez la phrase. Pour vous aider, c’est Sacha Briand et Marc Péré. Voilà.)

À la fin de ce chapitre, il y avait une délibération sur le règlement d’attribution des subventions. C’est un sujet sur lequel on porte le fer depuis le début du mandat, parce que nous, on pense que pour que gens arrêtent de penser que la politique c’est tout pourri, c’est mieux si les critères qui permettent de bénéficier d’une subvention sont lisibles et transparents. Bon, ils ont fini par entendre un peu, le projet de règlement présenté le démontre, mais nous on trouve que ça va pas encore assez loin. Caro a expliqué tout ça et dessiné quelques propositions d’améliorations, des fois que quelqu’un l’écouterait au Conseil (bah quoi, on peut espérer, non ?).

Puis on est passés au chapitre 5 : Aymeric s’est lancé dans un panégyrique de Zefil, avec une intervention qui n’était que pour dire du bien, parce que nous on est comme ça aussi, quand y’a des choses bien, on le dit. C’est pour ça qu’on se tait souvent, on peut pas faire de miracles non plus.

Puis Odile, en mode vénère, a interpelé bon-papa Moudenc dans son lit et Grégoire Carneiro, le vice-président en charge des routes mal entretenues pour leur dire que les associations de piétons, de cyclistes et de personnes à mobilité réduite avaient l’impression qu’ils n’en ont rien à faire de leur sécurité et préfèrent faire des économies et laisser les entreprises du BTP les mettre en danger. Elle a cité le chantier de l’avenue de Lyon où aucun d’entre nous n’aurait envoyé sa grand-mère ou sa femme avec le bébé (ou sa femme avec la grand-mère, sauf si c’est sa belle-mère, là y’a moyen de tenter un truc). Sur la route de Fronton c’est Jean-Michel Lattes qui réduit les trottoirs et les pistes cyclables pour faire passer un bus.

Après le chapitre 5 et après avoir expédié tous les chapitres qui ne prêtaient le flanc à aucune discussion, on nous a présenté tous les artisans locaux qui avaient l’honneur de nous sustenter pour le repas de midi. Alors oui, c’était bien de tous nous les présenter un par un, mais ça faisait un peu publicité à peine déguisée avec un petit côté malaisant (c’est très moche ce terme). Par contre, faut reconnaître que c’était super bon, comme d’habitude. Mais ça a permis de redonner du grain à moudre à Agathe dans son affrontement twitteresque avec JJB sur les repas, la cantine, etc. Mais ça c’est un sujet municipal, on n’en parlera pas ici.

Après-repas, si vous suivez bien

Après la reprise qui s’est faite un peu en précipitation pour les ceusses qui ne s’attendaient pas à une gestion de start-up des horaires, on a Jamal qui a pris la parole sur le sujet “adoption d’une convention de partenariat avec l’état dans les territoires de reconquête républicaine du Grand Mirail”. Si le titre ne vous pose aucune question, vous pouvez vous adresser à la majorité pour entrer dans leur groupe. Pas de honte, on ne juge pas. Jamal, lui, ça lui a posé question, quand même, de se demander comment on considérait les jeunes du Mirail. Parce que bon, voilà, quoi.

“tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes” ; en réalité les questions sociales et humaines ont été abandonnées au bénéfice des questions foncières et immobilières, résultat :

– les écarts de développement se sont accrus entre les quartiers PV et le reste du territoire

– le taux de chômage est toujours en augmentation par rapport à la moyenne nationale

-un tiers des habitants vit en dessous du seuil de pauvreté

Donc Jamal se permet modestement de remettre en question le constat de la majorité. Mais modestement, hein, on voudrait pas déranger.

Dans ce chapitre 7, il y avait aussi le rapport égalité femmes-hommes qui présente les actions mises en place en externe (pour les gens, surtout des actions de sensibilisation) et en interne (pour les agents) pour atténuer les inégalités. Caro est intervenue et a invité tout le monde à faire un pas de côté, en se demandant pourquoi dans les conférences, rassemblements organisés sur cette question, souvent, il y a très peu d’hommes… C’est quand même dommage parce qu’en fait, ils font partie de l’équation, donc on peut pas la résoudre s’ils ne participent pas. Elle a été approuvée par Karine Traval-Michelet qui a fait remarquer qu’elle était la seule femme sur la tribune des vices-présidentEs de la métropole.

Caro est intervenue sur la délibération qui met en place un pass d’exception de 52 jours par an pour la ZFE à destination des petits rouleurs. Odile est intervenue sur la ZAC Ferro-Lèbres de Tournefeuille pour pointer les incohérences du dossier : elle a fustigé le refus de communiquer l’ensemble du dossier en temps et en heure, énième illustration de l’obstruction au travail de l’opposition. Un projet mal ficelé avec des grosses inconnues sur les risques d’inondation, des transports sous-dimensionnés et déjà saturés, que la densité c’était là et pas chez les bourgeois du centre-ville, que le promoteur allait se gaver et qu’il y aurait autant de terrain pour 12 maisons que pour 350 à 400 logements sociaux.

Un p’tit vœu pour la fin ?

Et puis bah voilà : on est arrivés aux vœux, il y en a 2 qui sont passés, ceux portés par MESC et cosignés par nous : le premier qui demande à l’Etat de trouver et donner des sous pour aider les collectivités dans la transition écologique, le second pour la libération et l’accélération du développement de l’énergie solaire, en gros mieux aider les gens qui veulent installer des panneaux photovoltaïques.

Et notre vœu en 3ème, sur la suppression des panneaux publicitaires numériques. Présenté et porté par Agathe. On nous a répondu que oui mais non mais oui, que déjà on avait pris la décision de ne plus en mettre de nouveaux, que sur les existants on réfléchissait à mettre en place des capteurs de présence et de luminosité pour réduire la durée et la puissance d’éclairage, et ils ont voté contre. Voilà la volonté politique de la métropole en matière d’environnement, de pollution lumineuse, d’économie d’énergie. Et quand on dit “ils ont voté contre”, ça inclue le groupe mené par Karine Traval-Michelet, donc le PS. On dit ça, on dit rien, hein. Mais on le pense quand même.

 

Voilà, fini pour 2022 pour la métropole ! Prochain conseil le jeudi 16 février.

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Odile. ©Léandra Deutsch
Odile. ©Léandra Deutsch
Maxime, Caro, Marc (caché), Brigitte, Aymeric. ©Léandra Deutsch
Maxime, Caro, Marc (caché), Brigitte, Aymeric. ©Léandra Deutsch

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