Infolettre métropolitaine #13 : Compte-rendu du Conseil de Toulouse Métropole du 20 octobre 2022
Bonjour les gens !
Jeudi 20 octobre 2022 avait donc lieu le conseil métropolitain de rentrée à Compans Caffarelli.
Comme d’habitude on est convoqués à 9h, et comme d’habitude ça ne commence pas avant 9h30.
On commence par une minute de silence pour Fabien Jouvet, élu PS de Colomiers, candidat malheureux aux législatives (battu par 4 voix d’écart au second tour), et décédé brutalement cet été. Puis on passe aux liminaires.
Pour AMC, c’est pour la première fois à la métropole un binôme mixte, avec Aymeric puis Caroline : ils ont parlé de Tisseo, principalement, et notamment de la “déconstruction organisée” et la “découverture” du réseau, l’allégement des fréquences pour faire des économies. IIs mettent la pression aussi sur les agents et les cadres, avec une situation humaine déplorable. Retour également sur ce projet coûteux et inutile de Jonction Est, qui va rajouter une infrastructure routière lourde totalement dispensable vue la faible distance avec les bretelles existantes entre lesquelles ça doit s’insérer.
Bon, notre liminaire devait tenir en 6 minutes, on a débordé, on a fait 7 minutes et 11 secondes, donc on s’est fait engueuler par bon-papa Moudenc, qui a fait remarquer que notre groupe était coutumier du fait, et que manque de respect alors qu’on faisait sans arrêt la leçon aux autres, et qu’on était des vilains pas beaux. Bon. Y’en a d’autres qui débordent, il ne leur dit pas, et ses sbires passent leur temps à nous donner des leçons, mais visiblement dans ce sens-là, ça passe crême.
Après les liminaires, on passe aux différentes nominations pour les remplacements notamment de Dominique Faure, qui est désormais ministre, donc il faut la remplacer sur les différents postes qu’elle occupait dans diverses commissions. Bon-papa Moudenc explique pour les différentes nominations qu’il a fait ça en respectant les accords passés en début de mandat avec les autres groupes (mais pas le nôtre, évidemment), en respectant les équilibres et les provenances de communes. Il annonce aussi que c’est Hélène Magdo qui est nommé scrutatrice, et elle le découvre en séance, assez surprise mais en acceptant le poste : visiblement personne n’a jugé bon de convenir de ça avec elle.
Bon-papa Moudenc annonce le retrait de 2 délibérations, sans qu’on sache vraiment pourquoi : une pour une subvention à une association contre les nuisances aériennes, et une concernant une exonération totale sur la location du Stadium pour la rencontre de rugby France-Japon au profit de la FFR. Renseignements pris auprès de Laurence Arribagé, la FFR avait refusé certaines des compensations demandées, donc bah tant pis pour eux, ils paieront la location.
On procède donc aux votes à bulletin secret, dans la désorganisation totale, pendant que François Chollet présente les différents rapports de la commission écologie dans l’indifférence quasi générale. Ça continue avec la présentation du PCAET ; chose très forte, dans le PCAET acte II : ils osent mettre en avant le « doublement de la ligne de tramway vers Ancely ». En vrai de vrai, c’est suite à la fermeture pour 3 ans de la desserte de l’aéroport par le tramway qu’ils affectent tous les trams vers Ancely ; donc tous les gens qui prenaient le tramway pour aller à l’aéroport iront en voiture, et on double la fréquence vers une destination utilisée par les seules personnes qui vont au MEET en tramway, donc juste personne, en fait, à part 5 éluEs lorsqu’il y a un conseil métropolitain là-bas.
Il parle aussi du futur des vélo Toulouse, avec les VAE qui vont arriver pour 50% du parc et aller vers d’autres communes, ce qui est une bonne chose, mais à laquelle on n’est évidemment pas associée.
Maxime enchaîne avec son intervention : il arrive à nous parler de Star Wars et d’Astérix, avec « la guerre des clones » et la recette du pudding à l’arsenic (cf. L’excellentissime “Astérix et Cléopâtre”). Il dénonce leur façon de faire du greenwashing, maquiller et détourner les actes pour faire croire que c’était pour autre chose ; les passerelles vers l’île du ramier, les vélos passent dessus ? Hop, budget vélo ! La voirie où passent des voitures, y’a aussi des vélos ? Hop, budget vélo !
Cool, on a dépensé plein de sous pour les vélos, on a bien fait notre boulot.
Bon, les débats durent une heure, avec moins de brouhaha maintenant que les votes sont finis, mais toujours dans une indifférence générale, dommage pour des sujets majeurs comme ça : ça a une influence énorme sur la vie des gens de tous les jours, et l’assemblée s’en contrefout.
Enfin, pas tout le monde : François Chollet est tout fâché par rapport à ce qu’ont dit Maxime et Antoine.
Il rappelle que la métropole a mis en place des aides. Des aides, des Z, des ZFE ? Ah bah oui, ça se tient.
François veut prendre la parole après Maxime, bon-papa Moudenc lui refuse parce qu’on a déjà beaucoup parlé. François va tranquillement s’installer derrière le micro pendant que M. Chollet répond. Il gronde Maxime (François Chollet, pas François Piquemal) : « je m’attendais à ce que vous me posiez des questions en commission, je m’étais préparé » : Méchant Maxime qui ne pose pas les questions au bon moment alors que tout est prêt.
François Chollet parle des 36 propositions d’Archipel qu’il est allé lire. « Y’a rien de neuf ! »
« Alors faites-le » répond Maxime.
« Il n’y a aucune étude d’impact. Vous nous parlez du RER, mais j’ai fait les calculs ! »
Verdict : les calculs sont pas bons Kevin.
François peut prendre la parole, grâce à la mansuétude de bon-papa Moudenc, alors qu’on a déjà dépassé de 4 minutes le temps imparti. Petit cours d’histoire sur le peuple de Gaule qui vivait à l’emplacement de Toulouse avant nous.
Par contre, on a eu un beau jeu d’acteur avec la valse-hésitation de François Chollet qui fait genre “on a préparé une diapositive, j’hésitais à la montrer, mais vu que vous poussez le bouchon vraiment trop loin, Maurice, donc je vais la montrer, tant pis pour vous”. Mais en fait, en faisant ça, il officialise quand même le rôle d’opposant d’Archipel, on le remercie de mettre le mouvement à l’honneur.
François Chollet présente donc la diapositive supplémentaire qui illustre l’effet supposé des mesures d’Archipel Citoyen ; bon-papa Moudenc demande à ce que ça soit diffusé à la presse, mais empêche Maxime de répondre (il aurait pu indique qu’il ne s’agit pas du programme complet mais juste de mesures d’urgences proposées à la rentrée). Bel exemple de démocratie.
On approche de 13h quand les votes commencent enfin à avancer. Le pauvre François Chollet a beaucoup de boulot, il doit beaucoup parler pour présenter les différentes délibérations. On passe à la délibération 4.5, où Toulouse Métropole propose de s’appuyer sur la connaissance des chasseurs pour la régulation de la faune sauvage, et de leur filer 2000 euros ; intervention d’Hélène Cabanes qui demande innocemment s’il n’y aurait pas eu possibilité de contacter des associations de défense de l’environnement, tout autant qualifiées, voire un chouïa plus. Mais bon, c’est vrai que les chasseurs sont les premiers écolos de France, toujours prêts à réguler la population des nuisibles, comme les promeneurs et les cyclistes.
13h05 : on va manger, et voter en même temps, mais au passage on a élu Laurence Arribagé en questrice. Oui, questrice, vous savez, ce poste où on désigne une personne intègre en charge de la gestion administrative et financière de l’assemblée. Donc Laurence Arribagé. Le fait qu’elle soit malencontreusement mise en examen et sous contrôle judiciaire, pas de raison que ça puisse avoir une influence quelconque sur la possibilité de la désigner, il n’y a absolument rien de choquant ni contradictoire.
Repas frugal, on a même eu un paquet de chips chacun, on sent qu’on fait des économies partout.
Nan, quand même, on a eu du Parmentier de canard qui déchirait. Mais pour Marc et Aymeric, il manquait un morceau de ration, ils ont des grandes carcasses à nourrir.
14h20 : repas terminé: seul le chapitre 4 a été voté, on sent une sourde inquiétude pointer chez les personnes présentes sur l’heure de fin de ce conseil.
Sachounet présente le contexte du DOB (débat d’orientation budgétaire), puis c’est parti pour 45 minutes de débat. Pendant ce temps, la commission mobilité se réunit pour élire le nouveau président, suite au bordel de renouvellement qu’il y a eu au CA : 3 postes à pourvoir : Nicolas Misiak est parti parce que cumul avec Tisséo Voyageur, Dominique Faure, elle est ministre, Jean-François Portarrieu, il est sinistre.
Débat : comme d’habitude on retrouve les mêmes intervenants : KTM, Sachounet, Michèle, Marc. Ils se connaissent tellement bien qu’ils peuvent anticiper les arguments et les réponses de chacun. Là on a eu Pierre Lacaze en guest star, et Joseph Carles aussi.
Marc offre un petit intermède en interpelant Christophe Alves, qui n’avait rien demandé et qui se prend une balle perdue, avec un « Christophe Alves, il m’écoute, lui », provoquant l’hilarité confuse du banc concnerné, juste derrière le brillant orateur.
Joseph Carles conclut avec un « je me rends compte que je suis encore plus cohérent que je le pensais » : belle auto-satisfaction, en tout cas, il a bien récité un bon discours de droite, porte-parole du MEDEF.
Sachounet fait une longue réponse chiante : il sort un « je vais demander à François Piquemal pour la loi d’orientation budgétaire, il était à l’assemblée nationale hier, pas moi ». C’est beau, cette humilité. Il reconnaît enfin qu’il a besoin de François. Dans 3 mois il prend sa carte à LFI.
On a la preuve que Sacha Briand raconte des conneries ! Il a dit « une corollaire », alors qu’on dit « un corollaire » Voilà, c’est acté, il dit n’importe quoi.
Sacha Briand termine en déplorant qu’il est seul contre tous, provoquant des soupirs compatissants de la part de notre groupe.
Ou alors de foutage de gueule, je sais pas trop. Mais sûrement de la compassion, on n’est pas comme ça, nous.
On attaque le chapitre 6 : Aymeric fait une remarque sur le parking du Capitole non adapté aux personnes en situation de handicap : Pierre Trauttman répond en relisant les éléments de la note qui nous avait été envoyée sur la négociation avec Indigo, sans répondre aucunement sur la question du handicap.
Hélène Magdo intervient sur le renouvellement de la DSP de gestion des espaces Vanel et du centre des congrès en faveur de la régie de Montpellier au détriment de GL Events : Pierre Trauttman répond en relisant les éléments de la délibération, sans répondre aucunement aux interrogations d’Hélène.
En fait Pierre Trauttman, c’est un logiciel non modifiable : il est programmé à l’avance, et ne s’adapte pas en temps réel aux questionnements.
On a parlé de Zefil pour louer les qualités du service et des équipes, il bafouille et s’en remet aux membres du conseil d’administration.
On pourrait en déduire que Pierre Trauttman ne sert pas à grand-chose, mais on vous laissera la responsabilité de cette conclusion, parce que ça serait quand même vraiment méchant.
Caroline parle ensuite de l’ancienne prison Saint Michel, interrogeant bon-papa Moudenc sur ses récentes déclarations : il fait une réponse politique, en prenant soin de ne pas se fâcher avec le préfet.
Il se défend de ne pas avoir fait aboutir les projets d’auditorium, mais c’est de la faute de l’Etat qui ne s’est pas engagé. Pourtant ce sont ses potes au pouvoir, non ?
17h : on attaque le chapitre 12, Odile commence sa première intervention : ça fait depuis ce matin qu’elle se chauffe, mais elle a failli se louper, elle était partie faire un tour, on l’a rappelée en urgence, elle a fait un sprint de malade avec son fauteuil à pleine vitesse, avec un virage à la corde qui a failli entraîner Maxime, tout ça pour entendre la cloche de fin d’intervention au moment où elle s’apprêtait à commencer à parler, provoquant l’hilarité générale.
Ça parle AirBnB et demande d’Odile de commencer à taxer dès la 1ère habitation louée plus de 120 jours par an hors résidence principale et non pas dès la 4ème habitation. KTM propose le rejet de l’amendement d’Odile, on met donc aux voix l’amendement : M. Moudenc égrène : qui ne prend pas part au vote ? Qui s’abstient ? Qui vote contre ? Et là Moudenc lève le bras, et toute son équipe de la majorité est prise au dépourvu, y’en a plein qui ne se sont même pas aperçu qu’il fallait lever le bras et ont l’air totalement perdus.
Bah oui, vu que pour eux le conseil est une chambre d’enregistrement, ils votent “pour” par défaut toutes les délibérations, donc les rares fois où ils doivent agir, c’est la débandade.
Chapitre 13 sur les mobilités : Odile présente un amendement pour améliorer la délibération, concernant la gare de Lespinasse, pour inscrire dans la délibération ladite gare et le maintien du saut-de-mouton de Matabiau (cliquez sur le lien pour voir ce que c’est : hé oui, on vous informe et on vous instruit, c’est comme ça, c’est cadeau), le tout afin de ne pas faire obstacle au projet de RER toulousain.
Ca concerne les AFNT (Aménagements Ferroviaires du Nord de Toulouse), et hop, nouveau lien, parce que c’est notre mission de vulgariser les termes politico-politiciens.
Débat de 15 minutes sur cette délibération : on parle quand même du RER qui ne doit pas s’appeler le RER sans parler du RER qui ne doit pas s’appeler le RER, parce que sinon dans la majorité, ils sont colère, parce que le RER c’est un réseau dédié, alors que là pas du tout, donc ça ne doit pas s’appeler le RER. Soit. On va appeler ça le “Toulouse Express”, proposition du groupe AMC, si c’est adopté on veut des droits d’auteur hein !
On parle cadencement des TER, réaménagement des voies, réhabilitation des gares. Et beaucoup de groupes différents s’expriment pour tous aller dans le même sens. Le propos global, c’est de dire qu’on a envie d’aller vers un meilleur fonctionnement des trains.
Jean-Michel Lattes s’exprime sur l’amendement d’Odile en disant qu’il est juridiquement réservé. Il est favorable à la gare de Lespinasse, mais a peur qu’en mélangeant plusieurs notions différentes sur la délibération, ça puisse être attaqué en justice. Odile insiste en disant que son amendement était justement suffisamment ouvert pour ne pas risquer ça, et propose à JM Lattes de reformuler s’il est possible. KTM intervient pour soutenir la position de Jean-Michel Lattes, réaffirmant ainsi son allégeance à JL Moudenc.
Au final amendement rejeté, les moutons ont suivi la voix de leur berger.
Mais on note quand même avec satisfaction le changement de position de la majorité de Toulouse, foncièrement opposée au RER Toulousain depuis longtemps, et qui tient désormais un discours plus mesuré.
17h45, on passe au chapitre 14, économie circulaire et déchets. Débat entre Hélène Cabanes et Vincent Terrail Noves sur le rapport sur les ordures ménagères. Par rapport aux inquiétudes de Marc sur le dépôt de l’Union : il y a un souci avec ce dépôt, si la régie ne fonctionne pas, il faudra tenter le privé. Menace même pas voilée.
Bon, il est venu ensuite discuter avec Marc en privé pour éclaircir les points.
15.6 : délibération sur le quartier de la Reynerie, renouvellement urbain, et démolitions des logements. Jamal intervient, et commence par féliciter Dominique Faure pour sa nomination en gouvernement en ajoutant qu’on allait lutter contre l’action de ce gouvernement, combattre sa politique anti-sociale, anti-écologique et anti-démocratique, ainsi que notre soutien au Maire de Stains, M. Azzedine Taib, attaqué récemment par l’extrême-droite.
Bon, Jamal, quand il parle, il parle. Y’a eu 4 rappels de limitation de temps, mais Jamal il s’en balek, c’est un rebelle, lui, et celui ou celle qui le fera taire, il n’est pas né.
Maxime enchaîne sur l’aspect des coûts de démolition et reconstruction. On aurait pu économiser 230 millions d’euros en faisant de la réhabilitation plutôt que de la démolition/reconstruction. C’est une affaire de choix politiques.
François intervient, et remet en balance la destruction de la Reynerie alors que les habitants veulent y rester, et la construction sur la friche de Bordeblanche aux Pradettes alors que les habitants veulent une ferme agro-urbaine.
Bon-papa Moudenc répond à Jamal, mais ne répond pas à François, et refuse la parole à Maxime quand il cherche à répondre.
18h25 : chapitre 16 ; on parle des fonds de congrès, Marc fait remarquer qu’on donne plein de sommes importantes, notamment 150 000 euros pour un congrès en particulier au MEETT, du13 au19 novembre. Et il se demande à quoi va servir cette somme ; il rappelle combien a déjà coûte le MEETT, qui était utile pour attirer les congrès, et questionne pour savoir si on paye les organisations pour les faire venir au MEETT auquel cas on paye deux fois, en fait.
Odile intervient au chapitre 17 sur 2 délibérations :
Elle critique l’aménagement de la route de Revel que la métropole prétend aménager avec une ligne de bus en site propre et un réseau express vélo mais ils n’en feront pas plus de 2 kms avant 2027 ! Qui osera envoyer ses enfants faire du vélo dans ces conditions sur un parcours plein de trous donc dangereux. Pareil, comment espérer faire passer de la voiture au transports en commun si le bus est aussi pris dans les bouchons ? Mais non, l’argent ils préférent le mettre dans une jonction Est inutile et contestée à 98% !
Elle critique la volonté de bon papa Moudenc de récupérer la gestion des routes nationales : problème de légalité car la délib aurait du être votée avant le 30 septembre, et que bon papa Moudenc ne sait toujours pas si l‘Etat compensera réellement et pleinement les charges transférées et Odile soulève donc le risque financier. Balayé d’un revers de main par la majorité incapble de justifier sa position. Ca promet…
19h : on a reparlé de la Jonction Est, Grégoire Carneiro n’est pas content, il a qualifié notre point de vue de lilliputien. Il est très agréable, ce type. Nous en sommes au chapitre 17, délibération 6. Il reste 8 délibérations et les vœux.
Le chapitre 18 a été balayé en une minute. Dernier chapitre, l’heure de gloire de riton de Lagoutine, histoire de bien achever les personnes encore conscientes.
Caroline s’exprime sur le projet Proxima et sur le mal-être des agentEs, obligéEs de candidates sur des postes sans connaître les services ni même les chefs de service. Une candidature obligatoire à l’aveugle, donc.
Riton répond et il est pas content, comme d’habitude, donc il nous dit que c’est faux ce qu’on raconte, c’est de la propagande pas vraie, et on est des gros méchants ; Je vous la fais courte, hein, parce qu’en vrai c’est ça, mais en long et insipide.
Riton dit que c’est lamentable, Caroline fait remarquer que ses termes sont pas super top, et qu’il nous accuse de mentir, mais qu’elle ne fait que répéter ce qu’ont compris les agentEs, et que ça génère du mal-être. JL Moudenc reprend la parole pour dire que la réforme est prévue de longue date, qu’elle va se mettre en place, et qu’elle est conçue de telle manière que les effets de bord indésirables seront corrigés au fur et à mesure, et qu’il y a beaucoup d’écoute.
19h20, on passe aux vœux. Présentation de Pierre Lacaze sur le premier vœu pour le retour à la tarification à 10 euros pour les jeunes de moins de 26 ans. Il rappelle qu’il y a eu une pétition avec énormément de signataires pour soutenir cette proposition.
Réponse de bon-papa Moudenc : vous savez, maintenant, avec change.org, on arrive à faire signer des gens dans toute la France, voire au-delà, mais quand on regarde les gens vraiment concernés, il n’y en a pas beaucoup. Par contre le parti communiste des jeunes a organisé deux manifestations récemment, il y avait 8 personnes et 11 personnes, donc c’était la lose à Toulouse. Donc bon-papa Moudenc, lui aussi c’est un thug.
Les autres voeux passent ou trépassent : celui sur le RER Toulousain, où tout le monde est passé sur le texte et où on ne reconnaît plus le texte initial, est adopté à l’unanimité, et Bébert Médina (celui qui a horreur des voeux et nous l’avait fait vertement remarquer l’an dernier) se félicite du dialogue qu’il y a eu entre les différents groupes.
Le voeu sur la rénovation énergétique, bon-papa Moudenc annonce que bah non, balek, on ne l’examine pas, il le retire direct.
On termine avec notre dernier voeu AMC, sur l’augmentation de la taxe sur les entreprises et les collectivités, pour permettre de passer de 2% à 2,95%, pour récupérer des sousous pour financer des choses, comme Tisseo, par exemple.
Et à 20h pétantes, tout le monde est libéré avec la joie et la bonne conscience du devoir rempli et de l’estomac vide.
Voilà ; rendez-vous le jeudi 8 décembre pour le prochain conseil métropolitain. D’ici-là, on aura l’occasion de se reparler pour le conseil municipal…
Même pas pleuré de rire pour ne pas pleurer de rage…. Vraiment, à chaque info-lettre, je ris de bon coeur ! Merci les amis pour cet humour apaisant, bienvenu et de plus en plus rare (vu la situation.) Bientôt, » c’est nous qu’on va gagner car l’avenir est aux pastéques fraiches, joyeuses et succulentes.
Béa