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Infolettre municipale #20 : Retour sur le conseil du 26 juin 2024
Infolettre municipale #20 : Retour sur le conseil du 26 juin 2024

Infolettre municipale #20 : Retour sur le conseil du 26 juin 2024

Le groupe AMC presque au complet le 26 juin 2024
Le groupe AMC presque au complet le 26 juin 2024

Conseil Municipal de Toulouse du 26 juin 2024

Bonjour les gens !


Bon, on s’est quittés y’a pas très longtemps avec le conseil métropolitain, et là on enchaîne avec le conseil municipal. 

 

Conseil qui a eu lieu le mercredi 26 juin. Ouais, un mercredi. Habituellement, c’est un vendredi le conseil municipal. Mais là, y’avait un truc super important qui nécessitait de décaler le conseil.  

Et c’était quoi le truc super important ? 

Bah c’était la finale du top 14 de rugby. 

 

Alors là, faut reconnaître, ils ont bien anticipé, vu que le Stade Toulousain s’est bien qualifié pour la finale, et qu’il faut admettre que finir le conseil avec les clameurs devant l’écran géant de la place du Capitole, ça aurait pu être compliqué. 

 

Donc conseil le mercredi 26 juin. 

 

Comme d’hab on est convoqués à 9h30 tapantes, et comme d’hab ça commence pas à 9h30 tapantes : à 9h15, les premiers arrivent petit à petit, doucement, et là, on s’aperçoit que Philippe Perrin a changé de place ; à sa demande, il ne fait plus partie du groupe majoritaire, et siège en indépendant. 

Vu que de notre côté Maxime n’était pas là pour le conseil (déplacement professionnel prévu AVANT le déplacement du conseil au mercredi), Aymeric assez taquin fait remarquer à Perrin qu’on l’accueille volontiers à la place libre de Max. Mais bon, il a déjà franchi pas mal d’étapes, il n’est pas encore prêt à finir de franchir le Rubicon. 

Bon : on est en été, il fait chaud. Sans vouloir trahir dès maintenant le reste de la journée, on a passé la journée à crever de chaud et à s’éventer tant qu’on pouvait dans des odeurs de transpiration désagréables. Bah oui, transpiration parce que figurez-vous, y’a un type à la métropole, il a décidé d’augmenter le prix de l’eau de 42%, donc on prend 42% de douches en moins, logique. 

Il est 9h43, et not’bon maire Moudenc fait joujou avec la clochette, on va donc pouvoir commencer. 

 

Il annonce entre autres que les policiers de Toulouse seront prochainement équipés de 25 LBD. Ça va, maintenant on a assez de recul pour savoir que ça ne fait jamais aucun dégât ; après tout, on vit très bien avec un œil en moins ou une partie du crâne défoncée. Surtout dans une société validiste qui de surcroît vous refuse les moyens de compenser les déficiences occasionnées par la puissance publique. 

 

Ça dure longtemps, son propos introductif : déjà 30 minutes (précision d’ailleurs au passage : quand ils évoquent en conseil les temps de parole respectifs de la majorité et la nôtre, ils oublient comme par hasard ses propos introductifs à rallonge et ceux de ses sbires). Il nous parle de rugby et d’un match haletant, bah lui aussi il a le temps, hein. Il annonce enfin les temps des liminaires et renomme au passage notre groupe en « Alternative Municipaliste Toulousaine » ; bon, nous on préfère rester “Alternative Municipaliste Citoyenne”, ne lui en déplaise, mais on le remercie pour la proposition. 

 

On passe aux liminaires, Antoine déroule, puis Agathe (qui est candidate aux législatives sur la 3ème circonscription de Haute-Garonne) commence pour notre groupe avec un très beau propos sur la politique nationale et le danger du RN, et Aymeric enchaîne en mode mitraillette parce qu’il doit caser 3 minutes en 2 minutes, donc ça fait un propos assez incompréhensible, mais vu qu’on met nos interventions sur notre site (d’ailleurs vous avez ce lien pour toutes nos interventions de ce conseil) et que certains journalistes l’ont repéré, ça fait quand même un bel article sur le journal Toulousain (en plus poli, la journaliste n’a pas osé reprendre le “vous avez géré que dalle”). 

 

Puis pluplugas répond : il balance fake news sur fake news pour décrédibiliser le NFP, puis s’attaque au PS, en particulier à Carole Delga (présidente PS de la région Occitanie) et Marc Stultzman (conseiller régional PS), et là ça fait réagir François Briançon et Vincent Gibert (tous les deux PS) qui se lèvent et se mettent à hurler que c’est intolérable. À croire que nos outrances ont déteint sur eux. 

 

Bon, ensuite que du blabla, et pas un mot sur le RN ; de toute façon la stratégie de la droite pendant cette campagne express, ça a été de taper sur le PS pour tenter de draguer leurs électeurs, vu que c’était leur seule chance (à la droite) de trouver des réserves de voix : ils savent qu’ils vont se prendre une branlée monumentale et ils flippent à fond. 

 

À 11h11, on commence l’ordre du jour ; on arrive très vite à la 8ème délibération, qui concerne la protection fonctionnelle de not’bon maire Moudenc ; pour rappel ou pour information, il demande une protection fonctionnelle (donc avec les sous des toulousaines et des toulousains) pour attaquer en justice LFI, qui pendant sa campagne pour les européennes, avait diffusé une image de lui avec écrit “Jean-Luc Moudenc vote : et vous ?”, ce qui on en convient est assez intolérable : oser affirmer qu’il vote, c’est de la diffamation pure et simple. Ah bah non, en fait. 

 

Agathe s’étonne de cette demande de protection fonctionnelle et de cette attaque en justice, alors que très souvent les Aimer Toulouse ont utilisé les images des membres de l’opposition pour faire passer des attaques. Mais en fait, quand c’est eux qui le font, c’est pas grave, vu que c’est eux les patrons. Par contre si on leur fait, là, c’est grave. C’est simple à comprendre,  non ? 

 

Pas mal de discussions ensuite sur le chapitre de Marion Lalane de Laubadère, la nouvelle 1ère adjointe en charge de l’éducation, alors qu’on avait déjà voté toutes les délibérations sans intervention, mais Vincent Gibert parle, Caroline aussi, Pierre Lacaze également : ça parle de la future école construite sur le site de Mix’Art Myrys. 

 

On passe rapidement les chapitres 2 et 3, puis on passe au 4, le budget, et c’est parti pour le Michèle-show. Mais là, il n’y a pas qu’elle : il y a aussi Pierre Lacaze et Caroline, dont vous pouvez retrouver l’intervention ici. 

 

Sachounet Briand répond et fait un long laïus sur le NFP et son programme, et l’augmentation massive des impôts dont il prédit l’inéluctabilité. Michèle reprend la parole et s’amuse du terme qu’il a inventé : le « ruissellement inversé » : on le savait climatosceptique, le voici qui défie les lois de la gravité. 

On vote, et on enchaîne les votes contre, et à un moment donné not’bon maire Moudenc demande « qui ne participe pas, qui s’abstient, c’est adopté » : on râle, il ne comprend pas, pense que quelqu’un veut intervenir, comprend enfin qu’il n’a pas proposé le vote “contre”, refait voter, on vote contre. Bon, c’est évidemment adopté quand même, donc ça change que dalle, mais faut faire les choses dans les règles, quoi. 

 

Puis on parle de l’ancienne caserne de pompiers Vion, avenue Charles de Fitte, Isabelle en parle, et Jamal aussi. 

 

Pause pour aller manger à 12h45, jusqu’à 14h15 : vous avez le menu ici, si ça vous intéresse. 

Agathe lors du conseil du 26 juin 2024
Agathe lors du conseil du 26 juin 2024
Aymeric lors du conseil du 26 juin 2024
Aymeric lors du conseil du 26 juin 2024
Caroline lors du conseil du 26 juin 2024
Caroline lors du conseil du 26 juin 2024

On reprend et on parle du festival de Toulouse, avec Odile qui prend la parole pour notre groupe. On vote vite les chapitres 5 et 6. 

 

L’après-midi est chaud et moite, ça sent la sueur de partout, l’ambiance est pesante. 

 

On est sur le chapitre 7 sur les subventions aux associations de santé, subventions qui sont en baisse. Jamal intervient ; Hélène Cabanes fait remarquer que certaines associations, notamment griselidis (association d’aide et soutien aux travailleuses et travailleurs du sexe), sont carrément supprimées de la délibération. 100 000 euros de baisse de subventions, et Patricia Bez, en charge de la santé, répond qu’elle n’a pas l’explication.

 

ELLE N’A PAS L’EXPLICATION ! 

 

Il y a UNE délibération sur son domaine, elle n’a rien préparé ! Pour rappel, Mme Bez touche 1680 euros par mois pour son poste d’adjointe à la santé. On dit ça, vous en faites ce que vous voulez. Au demeurant elle est très gentille, hein. Mais 100 000 euros de subventions en moins que l’an dernier sur sa seule délibération du conseil, et elle n’a pas d’explication à donner. 

 

Pour Griselidis, elle dit qu’ils se sont montrés “désagréables”. Scandaleux.  

Agathe prend la parole pour demander des précisions et des explications. Griselidis s’est opposée aux arrêtés anti-prostitution, ça ressemble donc fortement à une punition. Mimilion Esnault prend la parole ensuite pour confirmer que la subvention de l’association sera conditionnée à une rencontre pour examiner leurs objectifs : si c’est pour faire sortir les TDS (travailleuses du sexe) de la prostitution, ils ont les sous, si c’est pour améliorer, protéger et accompagner les TDS, c’est non. 

 

On confirme qu’on n’a clairement pas la même vision des choses : ils voient l’aspect sécuritaire, on voit l’aspect social. 

 

Antoine fait remarquer que l’amateurisme de Patricia Bez est assez hallucinant, et Agathe reprend la parole pour dire que le comportement de la mairie de Toulouse est lamentable : ils confirment ce qu’ils ont fait au collectif des Pradettes, à des associations culturelles : quand on ne pense pas pareil que la majorité politique de Toulouse, on est exclu. 

 

Julie Escudier prend la parole ensuite pour essayer de réparer les conneries d’Esnault, on la sent en désaccord clair : on la plaint, ça doit pas être facile d’être dans la même équipe que lui. 

 

Le bon maire Moudenc reprend la parole pour clore les débats, et explique que fonctionner en partenariat, ça implique « complémentarité et convergence ». Mais ça, ça s’appelle une mise au pas. 

 

Délibération 8.2 : transaction avec une société de restauration : Jamal intervient pour faire remarquer le 2 poids 2 mesures. 

 

Délibération 9.4 : quartier des 3 cocus : Odile prend la parole pour rappeler les bienfaits des arbres, et de l’ineptie de prétendre qu’en replantant un arbre, voire 2, 3 ou 4, ça compense. Échanges vifs entre Odile et Valérie Jacquet-Viollot concernant des documents qu’Odile avait demandés et qu’elle accuse la maire de quartier de ne pas lui avoir fournis. 

 

Délibération 10.6 : Bolzanou, le spécialiste des bolzâneries, annonce tout content qu’il y aura une « maison du bien manger » qui sera ouverte : ça lui fait plaisir, ça, on le sent. Quand ça parle de bonne bouffe, il est tout content. 

Délibération 11.4 : intervention de Jamal, sur une charte de gouvernance et de résorption des bidonvilles. Jamal demande s’ils cherchent à récupérer les idées du RN pour faire du tri entre les bons précaires et les mauvais précaires. Daniel Rougé répond et rassure un peu, mais on sera vigilants. Jamal le remercie pour sa réponse. 

 

16h ; on vient de passer de la 13.7 à la 18.2 en une minute, le temps de voter en masse tout plein de chapitres sur lesquels il n’y avait aucune discussion. 

16h04 : on vient de passer en rafale encore d’autres chapitres, et on arrive à la délibération 26.1 sur le règlement intérieur. C’est Odile qui prend la parole : elle pointe tout ce qui ne va pas dans le RI ; elle dépasse les 2 minutes 30 indicatives et se fait rappeler à l’ordre par Marion-1ère-adjointe, qui gère le conseil pendant que bon maire Moudenc fait une pause, et elle la coupe pile au moment où Odile rappelle que les 2 minutes 30 sont indicatives. Hélène Cabanes enchaîne et rappelle l’historique de la pseudo concertation qui a eu lieu, qui était une mascarade vu qu’ils n’ont rien repris de nos propositions. François Chollet répond en disant que les 2 principaux changements, sur les vœux et les amendements, c’est cool, et qu’ils ont fait du bon boulot. Jamal répond en disant en substance qu’il a été déçu par la tournure du groupe de travail ; en fait, en vrai de vrai, ils nous ont proposé un groupe de travail bidon pour faire durer en longueur, gagner du temps, et au final nous imposer des restrictions. 

 

On passe à la 26.3 : intervention d’Odile sur les performances environnementales ; elle propose plein de bonnes idées et d’améliorations que vous pouvez lire sur son intervention, sur l’aménagement des cours d’écoles, les surfaces albedo, etc. 

 

Puis on avance, et on arrive à la 28.11, sur le rapport sur l’égalité femmes-hommes. Aymeric intervient pour pointer à nouveau les tweets assez lamentables commis par Sacha Briand et Nicolas Misiak (pour rappel, on parle de ce tweet là), et rappelle que le « victim blaming », donc l’inversion de la culpabilité, est un comportement toxique. C’est quoi, le victim blaming ? C’est quand on arrive à renverser la responsabilité, en l’occurrence « ah bah tu râles parce que t’es affichée en photo sur twitter, mais t’es de dos, si t’avais pas dit que c’était toi, personne ne l’aurait su, c’est quand même un peu beaucoup de ta faute, là, hein ». Et Michèle reprend la parole ensuite pour réaffirmer à quel point l’égalité salariale entre les femmes et les hommes est encore loin. 

 

Julie Escudier répond, sans contredire ce qui a été dit, et en réaffirmant sa volonté et la volonté de la majorité de continuer ce combat. Elle est bien, Julie Escudier, et elle confirme qu’elle souhaite faire suivre la formation sur le sexisme à touTEs les éluEs. 

 

Henri de Lagoutine prend la parole pour remercier Michèle d’avoir posé les termes correctement sur le sujet et réaffirme lui aussi qu’il faut poursuivre ce qui est entrepris. 

 

Il y a un consensus assez clair sur le sujet. 

C’est couillon parce qu’ils arrivent à tout gâcher à la fin : Michèle, suite à une remarque sur le fait qu’elle avait été en responsabilité, répond qu’elle ne s’exprime pas en tant qu’ancienne élue mais en tant que femme, fille, et mère de filles ; et là, patatras, y’a un concert de voix d’hommes qui disent « moi aussi j’ai une fille », et « moi j’ai une femme ». Bon, merci pour votre patriarcat qui suinte, les mecs. 

 

Puis on passe à la 29.1, qui propose de permettre de louer des salles du Capitole à des entreprises privées. Odile prend la parole pour dire que bah non en fait, ça revient encore une fois à faire des cadeaux aux riches et aux privilégiés. Philippe Perrin, qui siège donc désormais en indépendant total, prend la parole pour dire qu’il votera contre, comme nous : le rubicon est de plus en plus franchi (pour les ceusses à qui l’expression “franchir le rubicon” n’évoque absolument rien, tenez, allez sur ce lien, c’est cadeau). Le bon maire Moudenc parle de cette location des salles du Capitole en disant que ça fait de l’argent qui entre dans les caisses pour les plus pauvres. François Briançon lui lance « dimanche, votez pour le NFP ! » 

 

Et sur la 29.2, qui est sur le même sujet, Odile intervient aussi. Réponse de Francis Grass qui explique à Odile qu’elle a tout faux. 

 

Bon, ils ne sont pas d’accord avec nous, on va passer vite sur tout ça, l’infolettre est déjà longue, et y’a encore pas mal de choses à dire. 

 

On arrive à la 33.1 : Caro intervient et commence par remercier Christophe Alves pour le travail fait avec lui et pour l’écoute de nos demandes. Il y a de grands « AAAAH ! » de satisfaction de la majorité : Caro dit « je n’ai pas dit ‘en opposition avec d’autres’ mais si vous insistez, je peux donner des noms »  

Elle revient sur les discussions sur griselidis et dit qu’ils ont quasiment acté une « mise au pas » des associations, et qu’ils considèrent les associations comme des prestataires et pas comme des partenaires. Les assos portent une vision du monde qui est utile, et il faudrait accepter ce fait. 

  

Gros gros débat et long sur la 33.1 mais qui a en fait dérivé sur la rénovation du quartier du Mirail. Jamal intervient sur la 34.1, dans la lignée du débat qui vient d’avoir lieu, sur le journal « Reynerie Miroir » du quartier du même nom. 

 

Et comme d’habitude le couple Jamal – Cognard se reforme. Et Cognard, avec toute sa classe habituelle, sort un « un jour peut-être – je ne l’espère pas – vous serez aux commandes » et il prend bien soin de rajouter encore une fois un « je ne l’espère pas ». Il a tout pour plaire, ce brave homme. 

 

Donc on vote, et on passe à la délibération suivante, avec l’intervention de Caro sur la participation citoyenne. Donc maintenant c’est Caro qui se cogne Cognard, avec les mêmes résultats. 

 

18h20 on reprend et ça avance à toute allure. 

Odile tente d’intervenir sur la 37.2 sur le zénith mais se fait couper par not’bon maire Moudenc vu que c’est un sujet métropolitain. Donc il l’invite à en parler au prochain conseil (faudra penser à prévenir le président de la métropole que le maire de Toulouse lui a refilé la patate chaude). 

 

La 38.1, Aymeric intevient sur le conseil municipal des enfants, pour demander s’il ne serait pas pertinent de faire des élections de mi-mandat, et pour dire que l’opposition serait intéressée par participer aux sessions. 

 

18h28, on a fini les délibérations, et on passe aux vœux ; on commence par celui de la majorité sur les trottinettes électriques qu’ils veulent immatriculer 

Aymeric prend la parole pour dire qu’il ne pense pas que ça changera quoi que ce soit.. 

Odile en remet une couche, et Antoine met son grain de sel aussi. Sans surprise, le vœu est adopté : on verra bien si l’immatriculation des trottinettes fait un jour reculer grandement les incivilités. 

 

Isabelle présente à la ville aussi le vœu qu’elle avait porté à la métropole sur les aménagements possibles à mettre en place dans le cadre les douleurs menstruelles. 

 

Le vœu amendé par la droite est adopté à l’unanimité : il y a au moins des sujets sur lesquels on avance petit à petit. 

 

Caroline prend la parole pour notre vœu sur les informations claires sur les bureaux de vote, afin de mieux indiquer les changements, ayant constaté que des électeurs et électrices étaient allés à leur ancien bureau, avaient vu le lieu fermé, et étaient rentréEs chez eux sans voter. 

 

Donc au final on retire le vœu, parce qu’il a été amendé par la droite pour tout changer en disant que c’était super mega trop cool tout ce qu’ils avaient fait. 

Sachounet répond malgré tout, même si on retire le vœu, pour attaquer LFI sur les accusations qui ont été portées de malhonnêteté dans les relocalisations de bureaux de votes. Du coup Hélène Magdo répond aussi et met certaines choses au point. 

  

On passe maintenant au vœu porté par Agathe, et là c’est très drôle ; « je devais au départ porter un vœu qui s’appelait <<pour une mise en place de repas végétariens dans les cantines>>, et ça a été renommé <<pour la continuité du bien-manger>>. Monsieur Bolzan, vous vous êtes surpassé dans les amendements !” 

 

Agathe rappelle qu’actuellement il n’existe pas de menu végétarien mais un menu « sans viande », où il y a du poisson. Et Agathe rappelle à JJB que le poisson, ce n’est pas végétarien, ce qu’il semble avoir du mal à comprendre. 

Elle relit les amendements un à un : il a supprimé la phrase expliquant que l’ONU indique que l’élevage est responsable de 14,5% des gaz à effet de serre. 

 

Visiblement l’atelier 2 tonnes, auquel touTEs les éluEs ont participé, ne lui a pas servi à grand-chose. 

 

Et les amendements continuent sur tout ce que la mairie fait bien dans le bien-manger pour les enfants. 

Elle interpelle Bolzan sur un de ses tweets qui s’offusque que le menu de l’ouverture des Jeux Olympiques soit végétarien, et qu’il fallait que les gens aient le choix. 

 

Agathe lui fait remarquer que justement, son vœu était pour permettre d’avoir le choix. Mais visiblement ça ne fait pas le déclic dans sa tête, on se dit qu’il ne voit pas le rapport. Il maintient qu’il y a un menu végétarien 3 fois par semaine, et explique que si on veut faire un menu exclusivement végétarien tous les jours, ça nécessite plus de produits que ce qu’on peut produire localement et donc faire appel à l’industrie agroalimentaire. Il part ensuite sur du n’importe quoi et que c’est pas possible, et Agathe reprend le micro pour lui dire que si, c’est écrit dans son vœu, et qu’elle se demande si avant de tout rayer pour tout changer, il en a lu au moins un peu ou pas. 

 

Il part ensuite en free style (et traite Agathe de nunuche au passage), en expliquant que le tofu, c’est pas de la viande, les haricots verts, c’est pas de la viande (formidable démonstration au passage) ; Agathe lui reprécise encore qu’elle souhaite juste informer les parents des choix possibles. 

 

Lui, il repart dans sa boucle infinie de l’alimentation locale. Et précise qu’il ne retirera pas le terme nunuche (ouais, JJB il a des principes, hein : quand il insulte ou a un comportement outrancier, il campe bien ferme sur ses positions : c’est un bonhomme, quoi, il va pas reconnaître une faiblesse, pas lui ! Souvenez-vous de l’épisode de la couenne du cassoulet pour Jamal au conseil municipal précédent). Bon, notre vœu est évidemment retiré. 

 

Encore un vœu, sur la crèche Sainte Lucie, porté par Antoine. L’enjeu c’est de sauver une crèche qui fonctionnait 24h/24, tout le monde dit qu’ils veulent la garder, mais visiblement ils ne sont pas d’accord sur comment faire. 

Du coup on n’avait pas voté la délibération qui parlait déjà de la crèche en début d’après-midi, donc on en parle là, on vote contre, et c’est adopté. 

  

Plus qu’un vœu, celui porté par Hélène, pour la sortie des énergies fossiles, qui est retiré lui aussi. 

 

19h33, fin du conseil, on peut aller prendre un peu d’air frais. 

Bonnes vacances à toutes et tous, en espérant que les législatives soient moins amères à digérer que prévu, et qu’on se retrouve avec un pays qui puisse être gouverné autrement que par un président qui prend les pleins pouvoirs, suite au chaos qu’il a créé. 

 

Et si le dimanche 7 juillet à 18h vous êtes sur Toulouse et que vous ne savez pas quoi faire, allez voir le compte-rendu du conseil fait par Gaspard à la Cave Poésie, c’est super amusant. 

Odile lors du conseil municipal du 26 juin 2024
Odile lors du conseil municipal du 26 juin 2024
Jamal lors du conseil municipal du 26 juin 2024
Jamal lors du conseil municipal du 26 juin 2024

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Élues et élus AMC Ville : Aymeric Deheurles, Caroline Honvault, Agathe Roby, Jamal El Arch, Odile Maurin, Maxime Le Texier
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