Conseil Municipal de Toulouse du 1er décembre 2023
Bonjour les gens !
Bonjour les gens !
Vendredi 1er décembre dernier, c’était le dernier conseil municipal de l’année.
Comme prévu, il n’y avait pas Odile, et comme pas prévu, c’était long quand même : on a commencé à 10h, on a fini à 22h15.
Bon, on était convoqués à 9h30, comme toujours, donc comme toujours on a commencé beaucoup plus tard. Exactement à 10h03, moment où la clochette du joyeux lutin Moudenc a retenti.
Papa Noël Moudenc commence son discours introductif, comme chaque fois. Il parle des enfants à la rue, en expliquant qu’il ne faut pas se laisser guider que par l’émotion, qu’il faut examiner aussi les causes derrière ; il rappelle les politiques migratoires, les OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) mal exécutées, et assène que donc, on ne peut pas accueillir comme il faut les gens « autorisés ». Il rappelle la loi et se défausse sur l’Etat. “Il faut agir, mais sans considérer que toutes les situations sont identiques car elles ne le sont pas.”
Donc comme pour le bon chasseur et le mauvais chasseur, il y a le bon migrant et le mauvais migrant.
Discours que l’on trouve abject de notre côté, mais c’est pas tout : il parle de tout ça par rapport aux enfants mis à la rue ces dernières semaines, dont ceux qui étaient hébergés dans les écoles ; et pouf, une accusation sur les enseignants qui aident les parents en demandant des sanctions : on marche sur la tête. Mais heureusement, il a envoyé un courrier au préfet l’année dernière (!) : cœur sur lui, ça annule toutes ses actions précédentes.
Ah, on me fait signe que non, en fait, ça n’annule que dalle, ça reste ignoble. Au temps pour nous.
On passe aux liminaires. Comme d’habitude, Antoine fait celui de son groupe. Et comme d’habitude, nous, on fait un binôme mixte paritaire incarné par Caroline et Aymeric. Le texte complet est à lire ici, sur notre site : Aymeric a donc parlé des Pradettes, pour les terrains de Bordeblanche vendus, puis en élargissant aux autres difficultés y compris à la nouvelle répartition des lieux de vote, qui va pénaliser entre autres les habitantEs de ce quartier ; Caroline a parlé de la vision archipélienne de la société, en comparaison avec celle de la majorité, et a déclaré que bon papa niouwell Moudenc était le Pascal Praud local ; ça, ça n’a pas plu, pourtant y’a effectivement quelques ressemblances. Pour montrer à quel point y’a un décalage entre eux et nous, Jean-Bapt’ de Scoraille a demandé après-conseil à Maxime et Aymeric ce qu’ils reprochaient à Pascal Praud, et il était totalement sincère.
Comme d’habitude, réponse de pluplugas larabatut-lecaquet ; il remet le couvert sur le conflit Israëlo-Palestinien en rabâchant des « gnagnagna LFI a refusé de venir au rassemblement de soutien à Israël ». Il attaque Agathe. Il attaque Marc (qui n’a rien à voir avec le conseil municipal de Toulouse, mais tout mélanger ça ne lui a jamais fait peur) : »Marc Péré a relativisé les attentats » (dans son liminaire lors du dernier conseil métropolitain, et NON, il n’a rien relativisé du tout : le texte de Marc est toujours disponible sur notre site, au mot près. Quiconque y trouve une relativisation quelconque gagne immédiatement son badge Aimer Toulouse avec une photo dédicacée de Sacha Briand et de Pierre Esplugas-Labatut). Il s’acharne sur Odile et ses tweets en tentant de capillotracter pour prouver par A + Bêta que si si, elle a dit que gnagnagna.
Plus inattendu : il tape sur LFI en englobant toute l’opposition ; et selon lui, si on l’écoutait, on pourrait en déduire que l’opposition municipale à Toulouse, ce sont les 4 députés LFI de Haute-Garonne. Il tape sur le PS un peu, histoire de les titiller.
Il parle enfin de la démocratie participative qui pourrait rassembler majorité et opposition mais que on râle quand même, et que gnagnagna. En fait il arrive à effectuer le splendide raccourci “Archipel Citoyen démocratie participative” => “mes idées pour mon quartier, c’est cool”. On lui expliquera un jour pour la méthode qui n’a rien à voir.
Mimilion Esnault prend la parole ensuite, a priori c’est open-bar dans les prises de parole pour la majorité, hein : temps illimité. Il revient sur la police municipale pour dire qu’ils font super bien les choses ; curieux, habituellement en réponse aux liminaires, y’a toujours que pluplugas qui parle, jamais mimillion. Mais le 1er décembre était un jour un peu particulier cette année : une très grande majorité des agentes et agents de police municipale était en grève. Donc fallait les caresser un peu dans le sens du poil, surtout que le méchant grinch de Noël Moudenc a réussi quand même à déclarer la veille que “les policiers [étaient] des enfants gâtés”. Il a toujours eu le sens de la formule quand il s’agit de mettre les gens de bonne humeur pour entamer les négociations.
Bon papa Noël Moudenc reprend la parole pour clôturer la phase des liminaires : “Madame Honvault vous m’avez accusé de brider la parole de l’opposition et c’est même pas vrai, et d’ailleurs dans des assemblées voisines dirigées par des gens qui ne sont pas mes amis, hé ben c’est encore moins bien.”
Longue périphrase pour dire “au conseil régional et au conseil départemental, c’est caca pas beau, et mes copaings Sachounet et Jean-Bapt, ils sont dans l’opposition et ils sont pas bien traités”.
Bon bah comment dire… On s’en fout, hein, c’est pas un concours.
Il sort cette magnifique phrase : “Aujourd’hui notre démocratie se porte mal et notre république est malade, et j’ai le courage de prendre la parole sur des sujets difficiles. Défendre l’inconditionnalité, c’est créer un appel d’air.”
Alors on veut pas faire les chieurs à revenir toujours sur les sujets qui fâchent sur le conflit Israélo-Palestinien, mais le coup de l’inconditionnalité, vous en parlerez à la présidente de l’Assemblée Nationale, monsieur le Maire ?
Le conseil à proprement parler débute, et Agathe prend la parole sur la 1.2, et dit au papa Nowell Moudenc qu’il va sur le terrain de l’extrême droite avec une préférence nationale qu’il sous-entend.
Réactions bruyantes de la majorité et de JJB qui essaie de parler en même temps. Agathe fait un rappel à la loi qui contredit ce que disait Nowell Moudenc. Non protéger les enfants à la rue n’est pas qu’un devoir d’humanité c’est aussi la loi.
Ce dernier répond et déforme les propos d’Agathe en disant qu’elle veut encourager l’immigration irrégulière et alimenter l’extrême-droite. Ce qui est bien évidemment faux. Mais la logique de papa Nowell Moudenc, c’est que si on ne dit pas “il fait beau”, ça signifie qu’on dit qu’il pleut. Or le contraire de “Il fait beau”, c’est simplement “il ne fait pas beau”, ce qui peut permettre environ 36 nuances météorologiques différentes, dont “il pleut” n’est qu’une possibilité parmi d’autres.
Bon, si c’était pas volontaire, ça serait un peu triste pour eux, mais vu qu’ils font exprès d’avoir un discours caricatural et simpliste, on ne va pas les plaindre ni tenter de leur expliquer. Essayer de convaincre une personne de mauvaise foi qu’elle ne dit pas la vérité, c’est comme jouer aux échecs avec un pigeon : tu joues, puis c’est le tour du pigeon : il renverse toutes les pièces sur l’échiquier, chie sur le plateau, et se pavane comme s’il avait gagné. Bah y’a un petit air de ressemblance avec certains “Aimer Toulouse” parfois, hein, quand même, mine de rien.
On passe aux AFNT, avec des interventions de Romain, Isabelle, Maxime. Long débat intéressant et instructif de 30 minutes, puis prise de parole trèèèèèèèès longues de not’bon maire. Même sa majorité discute pendant qu’il parle, plus aucun respect pour le patron. Thug Life.
Maxime enchaîne, les réponses se suivent et se ressemblent : bref le sujet du RER avance quand même petit à petit, on sent qu’ils sont moins réticents qu’avant.
On passe au vote : Hélène fait remarquer qu’il y a un amendement à voter, papa niouel Moudenc propose de le mettre au vote. Intervient Vincent Gibert pour dire « ah bah maintenant on peut mettre des amendements ? » (rappelez-vous du cirque du dernier conseil municipal, où bon papa Moudenc avait refusé catégoriquement d’accepter un amendement) : après moultes tergiversations et discussions silencieuses avec Laurence Arribagé, joyeux Noël Moudenc décide donc de faire voter la résolution sans l’amendement.
Et on va manger ! il est 13h11, avec une reprise annoncée à 14h30.
Bon le repas, on vous l’épargne, des dires même de membres de la majorité “c’était pas terrible aujourd’hui”. On dit rien, mais on pense qu’il y a tout plein de gens qui auraient été heureux de manger ce “pas terrible”. Mais bon, quand on vit dans une bulle, on se détache facilement de la réalité, quitte à flirter avec l’indécence.
On reprend à 14h35, Sachounet Briand prend la parole, une salve d’applaudissements retentit ! Rassurez-vous, c’est juste un mariage à côté.
Bon, on va la faire courte, hein : il présente plein de chiffres, parle de la vacuité des arguments de l’opposition ; Michèle et Caroline répondent, on n’est pas d’accord, bref voilà quoi. Pour celles et ceux qui voudraient lire l’intervention de Caro, c’est ici sur notre site.
Sachounet s’en prend à Gibert : “au département, vous ne trouvez pas de terrain où construire vos nouveaux collèges.”
Ah bah ça tombe bien dis donc, on a un terrain sympa à vous proposer à Fondeyre… (c’est pas vrai, hein, c’est une blague, on en parle un peu plus loin)
15h55, on est toujours sur le budget, c’est Marion qui prend la parole pour répondre à une question de Michèle sur la végétalisation des cours d’école.
On sent que les gens sont déjà moins attentifs, et pourtant on n’est que sur la première délibération du chapitre 4, ça se sent que la journée va être longue.
16h04, ça se débloque : on vote contre le budget, et on fait défiler 10 votes d’un coup.
Puis on arrive à la délibération 4.15, concernant la vente d’un immeuble 2 rue Saint Jean : intervention d’Agathe (voir son texte ici sur notre site), puis à Bordeblanche (échanges entre Aymeric, dont l’intervention est visible ici sur notre site, Christophe Alves, papa noyell Moudenc, et Sachounet Briand), puis à la Cité de la natation avec Agathe et Laurence Arribagé qui jouent au ping-pong.
Ensuite on avance très vite, on fait une pause sur le papillomavirus (intervention d’Aymeric à lire ici sur notre site), et on arrive à la démocratie locale, avec une prise de parole de Maxime (lire ici sur notre site) ; Olivier Arsac répond à Maxime en étant persuadé qu’il parle à Aymeric, il l’appelle donc 2 fois « Monsieur Deheurles » avant que Maxime le corrige gentiment. On ne sait pas trop qui de Maxime ou d’Aymeric doit être flatté par la comparaison avec l’autre, mais ça fait longtemps qu’on a compris qu’à leurs yeux, on était toutes et tous interchangeables. Sauf Odile, qui a une place particulière dans leurs petits cœurs de droite (si, il semblerait qu’il y ait aussi des cœurs dans les gens de droite : la science continue d’étudier ce phénomène para-normal, on vous tiendra au courant).
Alors là bon papa noël Moudenc répond pas content à Maxime, en disant que pour la Jonction Est, ils étaient déçus par le faible nombre de réponses, et qu’ils s’attendaient compte-tenu du battage médiatique qu’on a fait, à ce qu’il y ait plein plein plein de votes contre, mais que là, 130 participations, ça valait pour du beurre et qu’on pouvait s’asseoir dessus tranquillement.
En gros il est en train de nous dire que s’il y avait eu 1000 votes contre et 50 votes pour, il aurait accepté de renoncer ? Chiche ?
On reparle des modifications de lieux pour les bureaux de votes : Maxime demande à Briand qui dans l’opposition a été consultéE pour la refonte des lieux de votes. Suspense ? Nous on dirait bien « personne ». Hé ben figurez-vous qu’il a dû être sujet à une amnésie partielle et temporaire, parce qu’on n’a jamais eu la réponse à cette question simple. Mais en vrai de vrai, on est taquins, on connaissait la réponse, étant donné que personne de l’opposition n’a été associé à ce travail. Alors qu’il existe une commission qui parle de ce sujet, et qu’Odile en est membre. Donc tout aurait été fait en secret sans aucune transparence ? Roh là là, c’est pourtant pas leur genre, ça.
17h35, on vote la démocratie participative, et on passe au chapitre 9 ! Youhou, on progresse, on finira peut-être avant minuit si ça se trouve !
10.2 : constitution d’un jury pour la construction d’un groupe scolaire à Fondeyre. Vous vous souvenez ? Y’a 3 heures, quand vous avez commencé à lire cette infolettre on vous a dit qu’on en reparlerait, de Fondeyre.
Papa Noël Moudenc annonce les noms pour le jury (que des gens de la majorité, personne de l’opposition). Il déclenche les votes, on vote contre ; il s’étonne « mais vous votez contre un jury où vous êtes ? »
Bah non, justement, on n’y est pas. Et pourquoi on n’y est pas ? Parce que toutes les analyses indiquent que ce terrain est contaminé au plomb. Alors mettre une école là-dessus, bof quoi.
11.1 : Aymeric lit une intervention d’Odile sur la non-conformité de la délibération ; sur la fin, il doit s’interrompre et engueule les socialistes et communistes qui bavardent super fort en face de lui pendant qu’il est en train de parler.
18h30 : début du chapitre 13 ; 18h32 : début du chapitre 17
Bah oui, quand y’a des chapitres entiers sans aucune intervention, ça va vite. En fait, ce qui rend les conseils longs, c’est l’opposition ; y’a une idée à creuser pour accélérer… En vrai, on est sûrs qu’ils y ont déjà pensé.
On arrive au débat sur le code de la rue ; c’est quoi, le code de la rue ? C’est un petit guide qui viendrait compléter le code de la route pour les règles de circulation dans Toulouse, afin notamment de tenter de résoudre les conflits de circulation entre les automobilistes et les cyclistes, entre les automobilistes et les piétons, et aussi entre les cyclistes et les piétons : débat intéressant et constructif avec Maxime Boyer et Maxime-le-nôtre (intervention à lire ici sur notre site), on sent que le sujet intéresse beaucoup de monde, et d’ailleurs ça serait génial qu’il puisse y avoir un groupe de travail là-dessus avec majorité + opposition, on dit ça, on dit rien (les Aimer Toulouse qui nous lisent, vous faites passer le message ? Bisous).
Mais le débat est intéressant et parle à plein de gens, donc plein de gens parlent. François Briançon prend le relais, ça commence à traîner en longueur et agacer un peu bon-papa-noël Moudenc parce que lui, le code de la rue, c’est pas son sujet favori ; de toute façon il s’en fout, il est toujours en voiture, sauf quand faut prendre une photo avec un vélo pour montrer qu’il fait toujours du vélo sauf qu’en fait c’est pas vrai.
19h25 on passe au 19.2 et pouf, on arrive en 20 secondes à la 22.1, dans le chapitre RH.
On a droit à un Riton De Lagoutine mystérieux : « le fait d’être syndicat majoritaire ne donne aucun passe-droit, et je n’en dirai pas plus dans cette salle ». Wouhouh ! On sent le mec traqué par les syndicats et qui ne veut pas se faire attaquer en justice par des mecs qu’il aurait froissé avec son caractère doux et bienveillant.
19h43 on reprend les votes : on passe de la 22.7 à la 26.4 en une minute.
27.1 : rapport de la vie associative : intervention de Caroline (à lire ici sur notre site ).
27.2 : l’ombre d’Odile plane dans l’intervention de Jamal sur la présentation du rapport d’accessibilité. On sent la patte d’Odile dans le discours, et personne ne s’y trompe.
On passe au chapitre 28 : il est 20h03, les quelques petits fours mis à disposition dans le hall d’entrée sont dans l’estomac des éluEs de la majorité depuis longtemps sauf quelques-uns qu’Aymeric a chopé par hasard (les petits fours, pas les éluEs).
Julie Escudier présente le rapport sur l’égalité femmes-hommes, et s’interrompt dans sa lecture à un moment donné pour que Romain Cujives et Mimilion Esnault veuillent bien cesser de parler bruyamment en face d’elle. Le symbole est pas terrible.
Caro fait son intervention sur le rapport, à lire ici sur notre site.
Michèle prend la parole aussi, et fait remarquer à bon papa nouielle Moudenc que son emploi de l’expression « saillie verbale » envers Agathe ce matin était indigne du maire de Toulouse. Il répond comme d’habitude en noyant le poisson avec force traits d’humour qui ne font malheureusement que confirmer qu’il n’a pas totalement conscience des termes qu’il emploie et de sa façon de se comporter envers les femmes dans son conseil municipal.
Riton De Lagoutine intervient, en réponse à Michèle qui faisait remarquer les disparités de salaire dans les services de la municipalité et pour la lutte contre les comportements sexistes, pour fait état de la tolérance zéro appliquée dans les services à Toulouse, ce qui est une bonne chose. Il parle du rapport en constatant effectivement que pour un même poste, même grade, même âge, il y avait des différences dans les catégories A et C. Il précise que les hommes font plus d’heures supplémentaires et les femmes ont plus de temps partiel choisi.
Michèle répond « oui, mais ça fait 40 ans que les femmes attendent, on peut comprendre qu’elles soient un peu impatientes » et elle pointe que dans le rapport il est écrit que les femmes ont des périodes de carrière avec des temps partiels.
Or ça pointe clairement les maternités, et la loi dit que ça ne doit pas être préjudiciable. Donc Michèle dit que ça ressemble à une justification.
Riton dit que non, c’est factuel, et qu’il est d’accord que c’est anormal. Y’a un moment de magie, on se dit qu’il devient presque agréable, et il gâche tout en finissant par « mais vous étiez au pouvoir et vous n’avez rien fait ». C’est passé à rien qu’il remonte dans notre estime, mais il ne peut pas s’en empêcher.
Bon papa nouel Moudenc repart sur sa saillie, et fait une lecture du dictionnaire, arguant que c’était un compliment. C’est con parce qu’il dit que c’était Caro, la destinatrice de son compliment, alors qu’en fait c’était à Agathe qu’il s’adressait le matin même, en vrai. Toutes interchangeables on vous dit.
Hélène Magdo intervient pour dire qu’il en a profité, sous prétexte de s’excuser, pour caler « trémolos, tristesse », et autres termes qui s’apparentent clairement à du sexisme.
Pour bien confirmer ça, il conseille à Hélène d’aller faire du théâtre au théâtre du Capitole à côté. Rideau, y’a rien à défendre là. Il persiste et signe.
20h45, on est sur la 29.3 sur le contrat de ville.
Jamal et Romain s’expriment (intervention de Jamal à lire ici sur notre site).
Gaëtan Cognard s’agace un peu et dit qu’il va répéter à l’envi ses réponses à Jamal. « Vous l’avez la mixité sociale, arrêtez de faire croire n’importe quoi ».
Il se permet de dire que Jamal a des propos aléatoires, pour un peu on pourrait considérer ça comme un manque de respect.
20h55, on reprend les votes, on était au 29.3, mais pouf : on arrive au 30.1, on parle de PROXIMA, donc intervention de Caro et Isa (intervention de Caro à lire ici sur notre site).
En fait le conseil municipal c’est comme le jeu de l’oie : tu lances le dé, t’as l’impression d’aller super vite, tu tombes sur des cases qui te font rejouer, et là pouf, tu es stoppé en plein élan parce que t’es sur la case labyrinthe. Bah Proxima, c’est le labyrinthe du conseil municipal.
Caro souligne qu’il y a des maisons de services qui disparaissent. Mais du coup à quoi ça sert PROXIMA ? Caro pose plusieurs questions, toutes pertinentes et susceptibles d’intéresser tout le monde. A la fin de l’échange entre Caro et Gnadang Ousmane, petit lutin Noël Moudenc dit à Caro que c’est le genre de questions à poser en commissions.
Bah oui mais en fait non, quoi. Ça peut intéresser tout le monde, donc conseil. Après on est d’accord qu’à 21h, c’est chaud, mais on va pas revenir sur la proposition de faire plus de conseils moins chargés, hein !
21h10 : on passe aux vœux !
Sans surprise, le vœu contre l’autoroute A69 est refusé.
Premier vœu présenté par Isabelle : pour une politique événementielle respectueuse des lieux et des riverains ; en gros, pour faire tourner un peu les lieux d’accueil, que ça ne soit pas toujours la prairie des Filtres, qui du coup est souvent inaccessible pour les promeneurs.
Romain enchaîne avec son vœu sur la sécurité. Ben ils n’ont pas réussi à se mettre d’accord parce que Mimilion, il ne veut pas de phrases qui disent « il faut faire », mais il veut des phrases qui disent « nous faisons déjà ça ». Donc c’est purement sur la forme., le vœu est retiré.
On passe au vœu de la majorité proposé par Jean-Michel Lattes en faveur du déplafonnement du Versement Mobilités : Maxime fait remarquer que dans le vœu il y a « décisoire », et souligne que décidément aujourd’hui, on regarde beaucoup le dictionnaire après « saillie », et que décisoire fait suite à un procès (ce que la majorité semble bien aimer). Bref ; le vœu est adopté à l’unanimité.
Autre vœu, présenté par Annette Laigneau, en faveur de la rénovation de l’habitat ancien toulousain. Bon, on notera dans le discours de Lainette d’Agneau que le patrimoine remarquable, c’est uniquement au centre-ville. Adopté à l’unanimité, de toute façon à quoi bon lutter…
Troisième vœu de la majorité (si seulement ils décidaient de l’ordre du jour, ils ne seraient pas obligés de faire des vœux… oh, wait…) sur la régulation des plateformes de livraison à domicile.
Agathe apporte quelques précisions aussi, demandant d’appeler à la reconnaissance de la condition des livreurs pour avoir un statut de salarié décent, parce que le vœu se focalise sur la répression sur les livreurs et pas sur les conditions de travail.
Facétieux lutin Noël Moudenc propose de passer au vœu suivant et pendant ce temps-là de discuter avec Mimilion.
Vœu suivant : Agathe parle des enfants à la rue, parle des échanges très constructifs avec Daniel Rougé, mais que le vœu va être retiré. Lutin furax nowell Moudenc dit que c’est normal qu’on le retire, parce que selon lui on n’est pas contre l’immigration illégale, et qu’au contraire on voulait l’encourager. Agathe proteste, on lui coupe son micro. On doit passer au vœu suivant présenté par Maxime ; Maxime demande à lutin chafouin nouielle Moudenc de préciser à quel moment on a dit qu’on favorisait l’immigration illégale. Réponse : “à partir du moment où vous ne la condamnez pas, vous êtes pour.” Bienvenue dans le monde binaire de la droite, on en revient à “contraire de ‘il fait beau’ = ‘il pleut’”.
Maxime présente donc le vœu sur la tarification du stationnement au poids. L’idée est de prendre en compte 4 critères :
- La dangerosité
- Le poids des métaux de la batterie
- L’impact sur la santé
- L’ empreinte au sol
Maxime Boyer répond sur les aspects juridiques : ils ont regardé dans les différentes villes, Paris, Grenoble, etc., et ils trouvent que question réglementaire, c’est pas évident. Le débat se poursuit au-delà du temps prévu. Mais on sent un vrai débat sincère, avec aussi François Chollet. Bon, ils annoncent qu’ils vont voter contre, donc ça leur fait faire leur gymnastique de fin de soirée : attention les gens, on doit lever la main pour la première fois de la journée ! Préparez-vous !
On repasse sur le vote amendé, qui est accepté et voté par tout le monde.
On pense que c’est fini, mais non ! Il reste une question orale, posée par Agathe, sur la disparition de la carte « Musée libre », une carte que peu de monde connaissait, mais qui permettait aux toulousaines et toulousains d’aller voir gratuitement les expositions permanentes le week-end. Et a priori elle a disparu. Réponse : “elle était très peu utilisée, donc on a décidé de la supprimer ; elle reste en vigueur pour celles et ceux qui la possèdent, mais elle n’est plus délivrée”. Donc ils ont ENCORE supprimé une gratuité pour la culture.
Dernier mot de papa lutin noël pour féliciter Francis Grass et Thierry Sentous qui sont promus à la légion d’honneur.
22h15, fin du conseil.
Rendez-vous en mars 2024 pour le prochain conseil municipal.