« Bonjour les gens !
Bah ouais, c’est comme ça, y’a des périodes où vous ne recevez rien pendant de longues semaines, et puis paf, tout s’enchaîne, en 2 semaines vous en recevez 4, des infolettres ; merci bon papa Moudenc qui groupe tout en même temps, ce qui complique d’ailleurs bien la vie des services, vu qu’avant chaque conseil, il faut organiser les commissions afférentes, et arriver à faire en sorte qu’elles ne se télescopent pas.
Donc : retour sur le conseil métropolitain du 22 juin (jour de fête pour les Alban et Albane, au passage, je dis ça, je dis rien, mais aussi Aubin : drôle de coïncidence, on va en reparler).
Mais évidemment avant de parler du conseil, on se doit de mentionner l’avant-conseil : tout le monde en a entendu parler, le 21 juin, jour de la fête de la musique, il s’est passé 2 choses : la dissolution des “soulèvements de la Terre” par le sinistre ministre de l’intérieur Gérald Darmanin, et le soir, alors que Jean-Luc Moudenc déambulait en ville, quartier Saint Aubin (on vous a dit qu’on allait en reparler), en compagnie de Nina Ochoa, Jonnhy Dunal et Nicole Yardeni, une foule s’est mise à les suivre en criant un slogan à la con (“Moudenc dans la Garonne”), et en leur mettant de plus en plus la pression. Bon, jusque-là, rien de très classe, mais rien de vraiment répréhensible non plus : quand on est dans la vie politique, on accepte que des gens soient mécontents et l’expriment. Là où ça a sacrément dérapé, c’est quand certains, sous l’effet de groupe, se sont mis à jeter des projectiles, notamment ramassés dans des poubelles. Là, c’est clairement inadmissible, et nous sommes toutes et tous d’accord là-dessus : le respect des personnes prévaut quoi qu’il arrive, et la violence physique est à proscrire dans tous les cas.
Or donc, après ce bref préambule, nous voici au conseil : les journalistes et les caméras sont là pour guetter not’bon président Moudenc qui vient accueillir Nina Ochoa (qui suite à l’agression de la veille, porte un bras en écharpe) dans le hall, petit à petit tout le monde s’installe, et on va débuter.
Mais forcément, dans les propos liminaires, tout le monde va revenir sur ça : not’bon président Moudenc commence, avec des propos généraux sur les agressions d’éluEs qui sont médiatisés en ce moment, et enchaîne avec l’agression de la veille. Puis tous les groupes passent, et ont tous un mot pour condamner ce qu’il s’est passé la veille au soir.
Joseph Carles, dans son liminaire, fustige les gens qui critiquent les déplacements en avion, et il a cette phrase magique “Si votre enfant vous dit qu’il veut faire sa dernière année de master à Melbourne ou à Pékin, que lui direz-vous ?” qui a fait réagir Aymeric sur twitter. Il y a une déconnexion terrible de la majorité des éluEs par rapport à la vraie vie.
Thomas Karmann intervient pour le groupe MECTS (les gens qui étaient avec nous au départ, et puis qui nous ont expliqué que fallait pas continuer ensemble, et au final on vote quand même globalement toujours les mêmes choses, mais ça c’est les subtilités et les méandres de la politique, vous pouvez pas comprendre), et précise quand même que la dissolution des soulèvements de la Terre, c’était pas la meilleure idée qu’ait eu Darmanin (on n’épiloguera pas ici sur ce qui a pu être sa meilleure idée à date, tout dépend de ce qu’on est prêt à qualifier de “bonne idée”).
Puis Brigitte intervient pour notre groupe : c’est son premier liminaire (bravo Brigitte !) : vous pouvez retrouver l’intégralité de son texte ici : elle a commencé par elle aussi, au nom de notre groupe, rappeler que la violence n’était pas acceptable. Puis elle a parlé de la culture dans la métropole, et ça a fâché Nicole Yardeni qui a dit que tout était très bien fait de leur côté ; bon, les politicailleries habituelles, quoi.
Là-dessus, y’a Sachounet qui, traditionnellement, reprend la parole pour dézinguer les méchants d’esstrèmegôche et féliciter les alliés. Et évidemment il s’en prend à Thomas et au groupe des écolos. Il accuse “certains ici d’être un marchepied pour l’extrême-droite”. Classe, comme toujours. Alors que lui, quand on écoute ses déclarations, des fois, on a du mal à se rappeler qu’il est toujours chez les Républicains. Et puis ensuite on se rappelle qu’il soutient Éric Ciotti, et là on comprend mieux.
Là c’est Hélène Magdo qui prend spontanément la parole, c’était pas prévu, mais le discours de Sachounet l’a gonflée : elle rappelle à notre brillant Briand certains faits imputables à l’extrême-droite, souligne que ses propos sont nazes (elle l’a pas dit comme ça, mais bon, en gros, c’est l’esprit quoi), et affirme “prenons nos responsabilités, gauche, droite, sur cette montée de la violence. […] Nous sommes tous responsables, et plutôt que de se renvoyer les accusations, travaillons ensemble pour corriger ça”.
Et puis c’est le bon président Moudenc qui reprend la parole, pour faire la synthèse, distribuer les bons points et les mauvais points, vu que comme chaque fois, personne ne peut parler après lui, il profite donc de sa position dominante ; et là il se permet donc de juger qui était sincère dans les condamnations de la violence et qui ne l’était pas. Grosse surprise : selon lui, ni MECTS ni AMC ni Archipel Citoyen (dont le tweet a été lu in extenso, consécration !) n’étaient sincères, par contre tous les groupes qui ont signé son pacte le sont. OH LÀ LÀ JAMAIS ON NE SE SERAIT ATTENDUS À UNE PAREILLE CONCLUSION !
Il sort, tranquille pépouze : “quand vous condamnez la violence en général, vous montrez votre soutien à ceux qui nous ont agressé”. En gros, vu qu’on se “contente” selon lui de dire qu’on est contre la violence d’une façon générale, on soutient les gens qui ont été violents la veille au soir.
Plus c’est gros plus ça passe, hein ? Bah personne dans ses soutiens n’a voulu remarquer l’énormité de la bêtise des propos. En rang, soldats ! Pas une tête qui dépasse. Braves moutons.
Il a aussi parlé de Tisseo, parce que rappelons qu’il y a une grève qui dure depuis des semaines ; il y avait des représentants des syndicats de Tisseo devant le conseil métropolitain, il a donné des ordres pour ne pas les faire entrer et l’assume pleinement. Marc lui rappellera un peu plus tard dans la journée qu’un conseil métropolitain, comme un conseil municipal, est public, et que n’importe qui a le droit d’y assister. Mais quand le Roi parle, les vassaux obéissent.
Après les liminaires ?
Bon : on est sortis des liminaires, et on attaque le chapitre 4 sur le budget ; il est déjà plus de 11h du matin, on a commencé à 9h15/9h30 environ.
Donc qui dit Budget, dit trio infernal Briand-Péré–Bleuse. Et là encore on va assister à un beau moment de démocratie. Nan, pardon, on va assister à un bel exemple d’abus de pouvoir.
Marc intervient, donc, et parle de beaucoup de choses, et aussi un peu du temps de parole accordé. Et là, fidèle à son dada habituel, le bon président Moudenc réplique “lors du dernier conseil, vous avez eu 20% du temps de parole, alors que vous ne représentez que 6% de l’assemblée. Les écolos, 6% aussi, 11% de temps de parole”.
Bon, on va ENCORE s’arrêter sur cette bouffonnerie : déjà, les temps de parole du bon président Moudenc ne sont pas comptabilisés, parce que ça réduirait sacrément notre pourcentage. Mais lui, c’est bien connu, il est au-dessus des débats, il est parfaitement neutre (absolument pas, on l’a déjà moultes fois montré). Il ne compte pas non plus le temps de présentation des délibérations par les élus qui ont la charge du sujet, et qui sont pour la majorité l’occasion de vanter leur politique. Ensuite : vu qu’ils ont la majorité grâce à leur pacte, il est évident que les autres groupes interviennent peu, et quand ils interviennent c’est généralement pour des louanges, ou des attaques tellement molles qu’elles sont peu crédibles. Y’a des fois où KTM (Karine Traval Michelet) fait les gros yeux en disant “attention dans 153 avertissements, je vais commencer à me fâcher”, mais globalement ils sont quand même bien d’accord avec tout ce qui est proposé, donc aucune matière à prendre la parole. C’est l’opposition qui a le plus de temps de parole, c’est logique, sans ça le conseil métropolitain se résumerait à une chambre d’enregistrement, et ça serait torché en une heure au détriment de la démocratie.
Et puis c’est Michèle qui a pris la parole. Elle a parlé budget pendant le temps imparti, et elle a ensuite voulu profiter de son temps de parole pour revenir sur ce que Sachounet avait dit ; le bon président Moudenc lui a fait désagréablement remarquer qu’elle avait déjà dépassé son temps de parole ; Michèle a persisté, résultat son micro a été coupé, provoquant l’indignation générale. Nan, on déconne ; pas sur le micro coupé, hein, ça c’est vrai, mais sur l’indignation générale ; ça a plutôt été l’indignation particulière limitée à nos deux groupes et quelques personnes aux alentours. Et Michèle a continué à tenter de dire ce qu’elle avait à dire, sans micro. Mais dans une salle immense comme ça, avec du brouhaha autour, bah ça portait pas vraiment.
Après un rapide mansplaining à Michèle sur pourquoi il est important de respecter le temps de parole, le bon président Moudenc a passé la parole à un autre orateur au bout d’une minute environ de tentative d’expression de Michèle, puis ça a été au tour de Karine Traval Michelet. Et là, on a eu un vrai exemple de comportement républicain : elle s’est publiquement indignée du traitement qui avait été réservé à Michèle, et lui a laissé le temps de parole de son groupe pour que Michèle puisse terminer de répondre aux attaques de Briand. Et paf, dans la gueule du président. Et chapeau Madame Traval-Michelet. On aimerait juste, pour pinailler, que vous puissiez réagir de la même façon quand c’est Odile qui subit les foudres du président Moudenc. Mais quand même, bravo et merci.
Michèle reprend donc le micro, condamne les termes de Sachounet et le comportement du bon président Moudenc. Ainsi que sur ce que not’bon président Moudenc s’est permis, en faisant le tri des déclarations de dénonciations sincères ou pas. Pour finir, grosse cartouche de Michèle : « Je vous conseille d’arrêter les caricatures et les amalgames qui sont les vôtres ».
Il est 12h10, on vote enfin les délibérations du 4.1 au 4.14 (votre contre pour nos deux groupes, comme d’habitude sur le budget, étant donné que le budget est la transcription financière de décisions avec lesquelles on est particulièrement en désaccord).
Et alors là, à la surprise générale, le bon président Moudenc décrète la pause repas jusqu’à 13h45 ! Habituellement, ça traîne en longueur, on mange vers 13h, 13h30, voire 14h, et il n’y a qu’une heure de pause : qu’est-ce qui a valu cette anticipation ? Mystère ; on soupçonne des rendez-vous avec les journalistes, donc not’bon président a calé l’emploi du temps de tout le monde sur le sien. Toujours est-il qu’en faisant ça, il a bien foutu la grouille, parce que les repas n’étaient pas prêts, et donc les pauvres agentEs ont eu un gros moment de stress pour tout installer.
Chaleur fatale, parking méga cher, Disney, et musées gratuits
On reprend donc à 13h45… Heu… Non, en fait on reprend à 14h, et sans not’bon président Moudenc, c’est donc Vincent Terrail Noves qui préside par interim. Et on reprend donc le chapitre 4, toujours pas fini. Comme son nom ne l’indique pas, au conseil métropolitain, le chapitre 4 est le premier “vrai” chapitre, vu que les 3 premiers consistent à approuver le compte-rendu du dernier conseil, puis approuver les décisions prises en bureau, et approuver les décisions prises par le président.
Donc pour la faire courte, il est 14h, et on a voté 14 délibérations sur 200. Tout roule.
Et comme on est toujours sur le budget, bah y’a Michèle qui reprend la parole. Et grosse grosse plaisanterie de VTN Manpower (le président par intérim – Manpower, vous l’avez ?) : “Madame Bleuse, vous avez une minute 30”. Réaction de Michèle : “c’est petit, ça.”
Toujours dans le chapitre 4, on doit voter la protection fonctionnelle du bon président Moudenc et de l’inénarrable Riton de Lagoutine ; Maxime intervient pour notre groupe ; en gros, not’bon président s’est ému que le média “révolution permanente” ait écrit une critique de sa politique, qui incluait le terme “raciste” (lien vers l’article initial, si vous voulez juger par vous-mêmes) , et donc il veut attaquer, et demande à ce que la métropole paye ses frais de justice. Vous pouvez aller lire son intervention complète ici : en gros, il fait remarquer que vus toutes les attaques et les qualificatifs qu’on se mange dans la gueule de la part d’élus de la majorité, parfois sous couvert d’humour, d’autres fois pas du tout, on serait parfaitement légitimes nous aussi à demander cette protection fonctionnelle pour les attaquer, et qu’on s’étonne aussi des lectures de not’bon président, sur un site dont la notoriété reste quand même assez confidentielle (moins confidentielle que cette belle infolettre que vous lisez attentivement, quand même), mais après tout il a droit d’être secrètement d’extrême-gauche, hein. Sur le site de révolution permanente, on trouve leur réponse à la demande de protection fonctionnelle (pas de parti pris de notre côté, juste on vous donne les différents éléments, à vous de vous faire votre opinion).
Fin de l’intervention de Maxime, Odile applaudit ; JiJiBi, notre Bolzanou à nous, ricane grassement “Madame Maurin applaudit !”.
Puis c’est au tour d’Albert Sanchez de prendre la parole : lui il est connaisseur en matière de protection fonctionnelle vu qu’il l’a récemment réclamée pour lui au conseil municipal de Cugnaux.
Bon. Albert Sanchez, lors des origines d’Archipel Citoyen, il se réclamait du mouvement. Au vu de son comportement depuis qu’il a été élu, on vous confirme qu’il n’a strictement RIEN à voir avec l’esprit porté par Archipel Citoyen. Mais vraiment que dalle. Il s’est précipité pour faire allégeance au pacte de Moudenc, et là, son intervention, c’était une déclaration d’amour.
Délibération 5.10, Odile parle de la chaleur fatale et de l’expérimentation ave Water Horizon. Et rappelle que la métropole ne respecte pas les objectifs de réduction des déchets tout ça pour continuer à alimenter son incinérateur qui pollue au Mirail.
Not’bon président étant de retour, il reprend les rênes du conseil.
15h : on parle des abribus et le renouvellement de Decaux, avec un Pierre Trautman toujours aussi laborieux. Puis une annonce de not’bon président Moudenc que l’Union européenne vient d’acter sa participation de 27 millions d’euros pour la LGV Toulouse Bordeaux.
On parle ensuite de l’eau : Intervention de Sophie Boubidi et Jamal, puis Patrick Chartier. Vous pouvez retrouver le texte de l’intervention de Jamal ici (avec le scandale de l’abandon de créances : cadeau fait à Veolia sous couvert de Covid).
Le chapitre 7 est voté sans discussion. Au chapitre 8, Aymeric intervient pour s’interroger sur la réduction de tarif consentie au Stade Toulousain lors de la location du stadium : il y fait une comparaison avec le billet d’entrée à Disneyland (allez lire, c’est très drôle) qui n’a pas été du goût de Philippe Plantade, l’homme qui incarne le rugby rien qu’à sa façon de parler avec son gros accent du Sud-Ouest.
On enchaîne avec le chapitre 9, et là on revient sur la modification des tarifs pour les musées et la disparition de la gratuité pour certains premiers dimanches du mois.
Caroline fait deux interventions : une sur la 9.5, et une donc sur les tarifs des musées. Bon : si vous avez loupé le début, on a mis des liens juste au-dessus, si vous êtes pas trop feignasse, vous cliquez dessus. Si vous êtes feignasse : en commission, Agathe s’est aperçue qu’ils voulaient faire sauter la gratuité du premier dimanche pour certains mois. Nous avions depuis plusieurs semaines fait remarquer (comme vous pouvez le vérifier dans notre infolettre d’avant-conseil) qu’on pouvait très bien mettre en place une continuité de la gratuité pour les habitantEs de la métropole, et que certaines communes comme Colomiers savent très bien faire ça (pour la piscine notamment).
Après Caroline, KTM prend la parole pour regretter elle aussi la suppression de la gratuité ; il lui a été répondu en commission qu’en cette période, il y a trop de touristes et qu’on ne sait pas faire le tri. C’est le pauvre Francis Grass qui est chargé de répondre, avec une réponse vraiment pas terrible basée sur “ouais mais y’a des gens, ils s’étonnent de ne payer que 5 euros alors que dans plein d’autres villes c’est plus cher”. Sur l’air de “les gens, ils ont envie de payer plus, ça serait criminel de ne pas le faire”. Exactement la même rengaine qu’ils nous ont sortie sur le racket de la ligne de tramway aéroport : “dans plein d’autres villes c’est plus cher, donc autant faire raquer les gens”.
Sauf que là, coup de théâtre, not’bon président Moudenc prend la parole pour s’étonner publiquement qu’on soit capable d’identifier les columérins dans certains équipements et qu’on ne soit pas capables de le faire pour les musées. Il demande qu’on re-creuse la question.
Donc de 2 choses l’une : soit il découvre en séance le problème, et vu que ça a fait beaucoup de bruit depuis quelques semaines c’est assez étrange ; soit il se rend compte que même KTM le lâche et il se dit que ça pue. Toujours est-il que nous sommes très heureux qu’il se soit rangé à notre point de vue.
Il annonce qu’on passe au chapitre 10, et là y’a Hélène Magdo, encore elle (elle était très en verve lors de ce conseil) qui intervient pour lui faire remarquer que oui mais non : il y a une délibération surprise qui a été ajoutée le matin même, déposée sur chacune de nos tables, pour le Rose Festival, et que ça serait bien qu’on en parle, et qu’on la vote (ou pas). Et elle en profite pour souligner la cocasserie de cette délibération qui nous explique en page 4 qu’on va avoir besoin d’un parking temporaire supplémentaire pour ce festival, et que ça va coûter 4 millions d’euros pour 1600 places.
Ouais, vous avez bien lu : 4 millions d’euros pour 1600 places, pour un truc temporaire, juste le temps du festival : ça fait cher la place, non ? 2500 euros la place pour être précis.
On enchaîne les chapitre 10 et 11, et chapitre 12 : Marc intervient sur le GPSO, et Odile intervient sur la ligne POLT (Paris-Orléans-Limoge-Toulouse) : vous pouvez retrouver le texte de son intervention ici. Et là, moment de grâce : Jean-Michel Lattes approuve la demande de soutenir la mise en accessibilité d’au moins une voiture du train Paris Orléans Limoges Toulouse pour que les personnes en fauteuil cessent d’être exclues du train de nuit !
Producteurs de déchets, Jonction Est, Saint-Jory
Chapitre 13 : Economie Circulaire et Déchets : Hélène Cabanes intervient pour dire qu’on ne sera pas prêts à temps pour les biodéchets au 1er janvier prochain. VTN le startupeur lui répond qu’initialement, la date était prévue au 1er janvier 2025, c’est une harmonisation européenne qui a ramené ça à 2024, et qu’il a été difficile d’adapter dans la précipitation le raccourcissement du délai.
Ce qui en langage décrypté signifie “non, effectivement, on ne sera pas prêts”.
Chapitre 13 toujours, coup de gueule d’Aymeric sur le terme de “producteurs de déchets” (allez lire, c’est très drôle, bis).
Le chapitre 14 défile ensuite à toute vitesse, avec toutefois des interventions au 14.3 et au 14.4 ; 14.27 : intervention d’Odile sur Paleficat ; Réponse d’Annette Laigneau : “Madame Maurin dit toujours la même chose”. Réponse très longue, mais chiante, donc impossible à retranscrire ici. Réponse d’Odile qui traite Mme Laigneau de menteuse car elle a affirmé que les membres du jury sur la maîtrise d’œuvre de Paleficat ne s’étaient pas prononcés car incapables de comprendre : vous pouvez vous faire votre propre avis en lisant ceci : https://sites.google.com/view/le-bocage-autrement/le-projet-toulouse-oppidea/analyse-du-collectif.
On passe.
Chapitre 15 voté d’un coup (19 délibérations).
Chapitre 16, Jonction Est : pas content, monsieur Grégoire Carneiro, après les interventions d’Hélène et Odile. Il nous sort quelques perles : “Ce ne sont pas les routes qui créent les voitures”. Bah si, en fait, il y a déjà eu plein d’études qui prouvaient que plus on rajoute de voies, plus il y a de voitures (en réalité, de conductrices et de conducteurs) qui viennent s’agglutiner.
On continue avec Grégoire Carnet Rose : il nous sort un très mystérieux « nous reparlerons de la consommation d’ENAF, je me suis livré à des petits calculs : addition, soustraction, multiplication, division, on peut comprendre beaucoup de choses avec ça” : whaouh la révélation ! On avait parmi nous un génie des sciences, et nous l’ignorions, rustres que nous sommes.
Patrick Bergougnoux intervient : « je ne suis pas sûr que le fait d’empêcher les gens de prendre leur voiture réduise les bouchons ». Heu… Y’a quoi au juste dans les bouchons, Patrick, rappelle-nous ?
Not’bon président Moudenc s’impatiente de voir le débat tourner en bretelle d’accès : “Vous avez déposé un grand nombre de vœux, si vous voulez qu’on les examine avant minuit, il va falloir clore les débats”. Il donne quand même la parole à Maxime, qui confirme les propos d’Hélène, que oui, les voies supplémentaires créées aspirent plus de voitures et on a les mêmes bouchons.
Grégré Carneiro : « Maxime, je vais vous appeler Maxime, vous avez ricané sur les moteurs à Hydrogène, ils sont déjà dans les voitures. Ce n’est pas parce qu’une étude scientifique dit quelque chose que c’est forcément vrai. J’étais déjà maire que vous n’étiez pas né. Il faut un peu de tout ».
Véridique, hein, on n’invente rien. Le mec est maire depuis plus de 40 ans, il n’a fait que ça dans sa vie, il est conforté dans sa sachance et nous dit clairement que les études scientifiques, faut pas les croire. Y’a déjà Sachounet qui nous a prouvé qu’il était climato-sceptique, on a une belle assemblée !
On avance ; Chapitre 17, les délibérations passent les unes après les autres. Maxime lève la main à la 17.7 pour intervenir, il va au micro, commence son intervention sous le regard de plus en plus perdu des différents observateurs… jusqu’à ce qu’Aymeric aille lui taper discrètement sur l’épaule pour lui expliquer qu’il était en train de faire son intervention pour la 18.7.
Regard passablement agacé et consterné du bon président Moudenc, Maxime retourne s’asseoir, on vote, et pouf, 30 secondes après, retour de Maxime au micro pour la 18.7. Joseph Carles et Karine Traval Michelet interviennent pour demander le report de la délibération. La délibération en question, c’est le PLU de Saint-Jory, et ça met tout le monde mal à l’aise parce qu’il se passe des trucs assez bizarres sur le plan politique à Saint-Jory actuellement. Mais c’est pas grave, pépouze, Thierry Fourcassier, le maire de Saint-Jory, vient prendre le micro pour expliquer en quoi tout va bien et faut pas s’inquiéter.
Des vœux et un désaveu : le retour de Bébert !
Délibération 19.2 : on arrive au bout, il ne restera “plus” que les vœux, ensuite ; intervention de Caro pour déplorer le refus de la majorité de faire un point d’étape sur la mise en place du projet de désorganisation proxima, qui bouscule tous les agents de la Ville et de Toulouse et de la Métropole, réponse comme toujours agréable et passionnante de Riton de Lagoutine.
18h50 : on passe aux vœux, Bébert Médina intervient pour dire que non, y’a trop de vœux, ça dure trop longtemps, la campagne pour 2026 est déjà lancée, il rentre chez lui avec les autres indépendants, ils ont déjà loupé Slam et “N’oubliez pas les paroles” va commencer.
Comme au conseil précédent, le vœu sur l’autoroute Toulouse Castres n’est pas retenu par not’bon président Moudenc. Hélène (Cabanes) intervient pour rappeler le règlement intérieur qui précise qu’on peut présenter des vœux en rapport avec la métropole et surtout que la jurisprudence est claire et que no’tbon président Moudenc abuse de son pouvoir. Puis elle cite M. Moudenc qui disait « ne nous concentrons pas sur des problèmes toulouso-toulousains ». Malgré ça, not’bon président Moudenc reste inflexible.
1er vœu présenté par Thomas Karman, contre le fait que Total soit sponsor de la coupe du monde de rugby. Réponse de Philippe Plantade : Total est un sponsor officiel. On ne peut rien faire. Le GIP a les clefs du Stadium.
La majorité vote contre, mais comme d’hab, il faut les réveiller pour qu’ils lèvent le bras, donc on voit des bras qui se lèvent timidement, rang par rang, un peu comme une Ola, mais version hyper ralentie.
Pour nos 3 vœux, on les retire, donc ça va vite
Vœu numéro 2 : perméabilisation des sols de stationnement, porté par Caroline : on retire le vœu suite aux multiples amendements qui le dénaturent (enfin, de notre point de vue, ça le transforme en plaquette publicitaire pour la majorité, alors on veut bien être gentils, mais faut pas abuser).
Vœu numéro 3 : sauvegarde du pouvoir de vivre des agents, porté par Maxime: on retire le vœu dénaturé par trop d’amendements.
Vœu numéro 4 : renégociation avec les syndicats Tisseo, retiré directement par Marc.
Les Communistes ont présenté un voeu ZFE, il a été retiré suite aux amendements
Vœu numéro 6 porté par la majorité sur l’aviation verte et decarbonée. Des amendements proposés par KTM pour le PS. Long discours d’Antoine pour dire qu’ils ne participeront pas au vote (nous non plus d’ailleurs), longue réponse de not’ bon président Moudenc. Prise de parole de Maxime qui répond en tant qu’ingénieur dans l’aéronautique pour corriger les conneries racontées par not’bon président Moudenc. Réponse de not’bon président Moudenc « moi je ne vais pas me lancer dans une bataille de chiffres » (bah oui, il est sûr de perdre, là). Il poursuit : « je comprends que vous ayez des comptes à régler dans votre vie personnelle » : bah voilà, manquait une petite attaque basse et minable en fin de conseil : c’est fait !
Vœu numéro 7 présenté par la majorité sur le tribunal de commerce régional. Adopté.
Vœu numéro 8 présenté par le PS (KTM) : ligne ferroviaire entre Toulouse et Barcelone : adopté
Vœu numéro 9 présenté par le PS sur la création d’un conseil métropolitain des jeunes : très bonne idée : le vœu est adopté à l’unanimité. Enfin, à l’unanimité des personnes encore présentes, parce qu’il est 19h40 : près d’un tiers des personnes sont déjà parties.
Voilà : rendez-vous le jeudi 12 octobre pour le prochain conseil métropolitain.